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rosebud
14/3/2013
a aimé ce texte
Un peu
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même si, on l'a bien compris, l'auteur est un peu son frère et qu'il se met dans le même panier de poires blettes, le jugement qu'il porte est trop manichéen pour être juste.
Heureusement pour la poésie, il y a quelques trouvailles qui sauvent l'ensemble sur la forme. J'aime beaucoup: Mon frère vit dans une prison d'extase Mais il ne transige jamais sur le consensus Mon frère ne connaît pas la révolte, mais la révolte le connaît Mon frère aime le jus mais pas la pulpe Mon frère est aveugle, sourd, mais hélas pas muet: son monde est simple et plat dans sa perfection, mon frère vit dans le meilleur des mondes. Oui mais, s'il suffisait d'être révolté, d'avoir raison seul contre tous, de se méfier du consensus et de ne pas être connecté sur YouTube pour être vivant, le procédé devrait commencer par être reconnu. Malheureusement, les morts-vivants sont partout et de toute obédience: athées, culs-bénits, de droite et d'extrême gauche, riches ou pauvres, analphabètes et cultivés, hommes ou femmes, végétariens ou carnivores, blancs, noirs, chinois verts... c'est peut-être génétiquement humain? |
Pimpette
19/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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C'est excellent!
Et ça fait mal car ce frère, hélas! nous ressemble un peu...espérons que c'est un peu... Ce texte est donc utile, intelligent et nécessaire! Comme c'est bien, cher auteur inconnu, de l'avoir écrit! Une petite citation mais il n'y a que ça des citations: "Il aime gouter à tout mais ne dévore rien, mon frère picore mais n'engloutit jamais." |
David
19/3/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Brrr... c'est un portrait glaçant, une narration originale car au fil des mots le doute se fait sur ce frère, frère de sang, frère humain, et pour un texte mise en ligne sur le net, un effet miroir qui devrait bien finir par faire mouche. Un "mon frère est brun" aurait été dans la même veine. Mais bon, quel procès quand même, et qu'est-ce que le narrateur prend pour lui au final, son "frère" est vu comme une souris de laboratoire, échouant au test du labyrinthe... |
Mona79
30/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Est-ce là la jeunesse d'aujourd'hui ? Nos lendemains auront donc du souci à se faire... C'est bien vu, pourtant, même si la caricature de ce frère est quelque peu outrée, elle a un fond véridique qui fait effectivement froid dans le dos. Et on se sent quelque peu impliqué dans cette peinture trop réaliste de nos penchants d'aujourd'hui vers ce monde robotisé, lobotisé, inhumain en quelque sorte :
"La souris dans une main, un verre dans l'autre, et le néant Engloutit sa bouche" "Demain mon frère pourrait bien vendre son manteau de convictions Pour une chemise de certitude si on l'y incitait." Serions-nous des moutons de Panurge, prêts à suivre n'importe quelle tendance pourvu qu'elle soit de notre époque de modernité frelatée ? Bravo à l'auteur pour sa clairvoyance inquiète (pourvu que ce frère ce ne soit pas nous...) |
Anonyme
30/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour kano
Ouais, depuis que j'ai lu je fais ouais. Ouais, ouais... J'aurais préféré que l'auteur mouille la chemise et qu'il aille au charbon, c'est pas parce qu'on dit Je qu'on est Je puisque Je est un autre. Alors oui pour le Je, mais c'est un avis très personnel et puis après tout, on est tous des frères de... je ux. Ouais. Vraiment, ouais. J'aime beaucoup. |
Anonyme
30/3/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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J'aime ce regard posé avec dextérité sur un être qu'on ne peut qu'aimer malgré tout.
Bravo car j'aurais pu en lire encore des lignes et des lignes de ce portrait. |
brabant
30/3/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kano,
Bon, l'incipit c'est un clin d'oeil au Jaurès de Brel ; mais je ne vois pas très bien le rapport entre un esclavage obligé "le corps en laisse" et cet esclavage culturo-bobo... Est-ce à dire que l'esclavage est un passage obligé pour qui veut paraître ? Et bon, le titre c'est un clin d'oeil à Huxley ; mais je ne vois pas ici de pilule du bonheur, à part l'alcool démodé. Reste donc encore le paraître pour tenter d'être heureux et d'exister... je retiens quelques formulations que j'ai aimées ou qui pourraient être débattues utilement dans ce réquisitoire sans concession et sans pitié : "il n'aime pas battre l'eau quand celle-ci l'éclabousse" :))) "Mon frère est à gauche , mais sait être réac quand il le faut" "Mon frère assume tout, car il ne se prononce jamais" "Mon frère se cultive, il va voir des tableaux, des personnages figés dans le temps à jamais" "mais sait-il que la pensée dominante est faite de penseurs dominés ?" Ceci dit je n'adhère pas à cent pour cent à l'image de ce frère qui lit "des livres brillants" et est en même temps un individu du type de ceux à qui on peut vendre du temps de cerveau disponible genre "vidéos de chatons... qui tombent". A trop vouloir démontrer... Lol :) C'est bien quand même hein ! |
aldenor
31/3/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un style qui coule bien avec un sens de la formule dans cette dénonciation du conformisme et de la platitude auto-suffisante.
Un peu long dans le sens où les idées commencent à se répéter sur la fin. L’artifice « mon frère » est un peu lourd et souffre d’un manque de clarté : on ne sait pas si l’auteur s’inclut lui-même dans la critique. |
Rainbow
5/4/2013
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kano,
J'ai aimé votre poème, notamment la construction et le rythme du texte créé par la répétition des "mon frère" amenant à chaque fois une nouvelle image. Images que j'ai d'ailleurs trouvée très belles tout au long du texte, même si à mon sens le premier et le cinquième paragraphe dégagent une impression plus forte, presque mystique en fait. Une chose cependant me gène cependant, non pas sur la forme du texte, mais plutôt sur le fond. Vous ramenez entière l'humanité à son "inhumanité" et son idiotie, point sur lequel je suis majoritairement d'accord (Exceptons bien sur nos génies), mais vous là laisser en plein milieu de la place, agonisante les tripes à l'air cette humanité ! Même si le texte m'a séduit au niveaux de ce qu'il propose dans l'esthétisme, je n'adhère pas à votre "révolte". Dénoncez ces évidences est aussi chose courante à notre monde, même si cela fait par vous est d'une beauté sans concession, mais j'aurais apprécié de l'innovation dans les révoltes, et non pas cette abandon sur lequel semble déboucher le texte (je me trompe peut être cependant, et peut être n'ai je pas entièrement perçu votre texte). |
Pouet
5/4/2013
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Oui assez d'accord avec le fond bien qu'heureusement d'autres sortes de frères existent.
Après est-ce une poésie? Je n'en suis pas persuadé pour ma part. C'est une réflexion plutôt bien vu sur la société actuelle. J'ai eu plaisir à lire. Bonne continuation |