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Vincent
17/6/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Dieu n'abandonne pas les poètes
j'ai l'outrecuidance de croire que Dieu est plus près des poètes que des autres car lorsqu'ils font un chemin intérieur pour se trouver ils le rencontrent et c'est tellement rebattu de dire qu'il nous a abandonnés ne serait-ce pas l'inverse j'ai beaucoup aimé la trajectoire de votre texte ses images en couleur bref j'ai aimé |
Lulu
28/6/2015
a aimé ce texte
Un peu
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Il me semble qu'on ait là un début de nouvelle, plus qu'un poème vraiment, mais cela n'engage que moi.
"La ville nous reflète" dit la présentation ; j'en doute... En tout cas, le texte ne m'a pas convaincue de cette assertion. J'aime assez la première phrase, laquelle plante un semblant de décor. On s'attend à quelque chose qui émanerait des immeubles. J'aime beaucoup moins la seconde phrase avec cette comparaison (la ville / une lointaine amante) à laquelle je n'accroche pas du tout. Les couleurs qui suivent sont toutefois intéressantes. Cette longue phrase me semble cependant trop longue, et, de fait, mal construite. Ensuite, j'aime assez ce que vous écrivez depuis "Les reflets silencieux se pressent" à "la nuit grandit entre les murs". J'aime notamment l'image du "sable du bitume [qui] s'enfuit entre [les] doigts". Tout ce passage évoque la ville dans ce qu'elle a d'évocations, comme ces "oasis hallucinées" ou, de manière plus terre à terre, une fois revenu sur terre, cette "rue indifférente". Je n'aime pas le "plus sages que moi" dans la phrase des poètes ordinaires... Ce "plus sages que moi" alourdit l'ensemble, il me semble. Qu'est-ce que "le miroir urbain" ? Est-ce le mur ? Si tel est le cas, je ne comprends pas pourquoi on évoque un autre mur avec le déterminant "un" dans "un témoignage qui lézarde sur un mur". Enfin, il me semble que ce texte a des choses à dire sur la ville, mais il mériterait d'être retravaillé. Je ne comprends pas la structure du texte avec son gros paragraphe au milieu, et néanmoins ses retours à la ligne... |
Pussicat
12/7/2015
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Dès les premiers mots, je m'arrête au point virgule puis recommence ma lecture, s'installe une ambiance qui dépasse le cadre du poème en prose.
Une sensation qui ne me lâchera pas jusqu'au point final qui, à mes yeux, n'en est pas un... une suite se fait attendre, se fait entendre... Ce poème est trop court pour conter ce qu'il a à conter, il lui faut de l'espace, de l'amplitude, un déploiement en dehors de ces "murs", la ville ne s'arrête pas à des murs... "La ville est belle comme une lointaine amante ; ", je fais une pause après le point virgule et recommence ma lecture, je saisis les souvenirs d'amours adolescentes mais de là à évoquer la ville aussi "belle" qu"une lointaine amante", il y a de la marge... Et d'ailleurs vous le dites : "première cigarette près du manège, baiser adolescent derrière le parc."; ce n'est pas ce que je comprends lorsque je lis "amante". Tout juste un premier frisson, des rougeurs sur les joues, baiser en cachette "derrière le parc". J'aime l'image de ces "reflets silencieux" qui "se pressent"... "dans la galerie des glaces", là c'est osé : je ne connais qu'une seule Galerie des glaces et elle se trouve à Versailles... je patine, je patine sur la glace jusqu'à me fracasser contre : "Mon cœur affolé se lance à leur poursuite, mais les oasis hallucinées s'enfuient à mon approche et ma tête heurte lourdement la vitre." Je viens de quitter le souvenir de la belle amante, "Les reflets silencieux", pour retrouver ce pauvre hère "cœur affolé", effondré "dans le désert de" sa "mémoire"... quels sont ces "reflets" ? souvenirs qui, dans le désert de ses souvenirs forment des "oasis", des illusions, désillusions amoureuses ? " Je m'effondre dans le désert de la mémoire, au fond d'une rue indifférente." la "rue indifférente" brise d'un coup le rêve gonflé de souvenirs pour ramener ce pauvre hère à la réalité ? "Le sable du bitume s'enfuit entre mes doigts ;" toujours dans le désert, la dureté du "bitume" devient "sable" et toujours la fuite... pause, "la nuit grandit entre les murs.", oxymore qui ratatine le personnage encore un peu plus ? sentiment de solitude extrême ? Retour des "reflets" tags sur les murs de la ville. "Des poètes ordinaires, plus sages que moi," : associer "poètes" et "ordinaires" indiquerait une supériorité du personnage en rapport à ces "poètes" : ils sont ordinaires, pas moi... or la suite est à l'inverse de la présentation, comme un effet miroir inversé : "plus sages que moi", le personnage se dévaloriserait-il consciemment ? Le message de fin reste à l'appréciation du lecteur (hihihihi...) Le poète est un créateur, un inventeur... mais la poésie n'est-elle pas placée sous l'égide des Dieux... par abandon ne peut-on voir libération... récurrences : miroir / glaces / oasis / vitre / soleils / reflets / vitre Ce poème aurait mérité une longueur, une largeur et une profondeur dans lesquels il aurait pu se déployer et donner pleine mesure... je le vois bien en nouvelle, mais j'ai pris plaisir. à bientôt de vous lire |
Asrya
23/10/2017
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Le style est intéressant, belle utilisation de la ponctuation. On sent les nuances, votre message est sonore.
Mais... trop de non-dits. Votre texte est bien trop court, c'est le plus gros reproche que l'on puisse faire à mon avis. Car... comment la ville peut être le reflet de chacun de ses habitants avec si peu de mots ? Il y avait probablement tant de choses à écrire... ce texte livre, un peu avec paresse j'ai l'impression, un tableau inachevé d'une idée qui n'a pas prise sous votre plume. Et c'est dommage car cette dernière est belle et aurait réellement eu la possibilité d'accrocher et de nourrir le lecteur. Au final... on ne retrouve pas son propre reflet dans votre texte, on ne peut, non plus, réussir à se projeter dans celui de votre "je". Merci pour la lecture, Au plaisir de vous lire à nouveau, Asrya. |