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Anje
22/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Un indien qui n'a pas rencontré foule en espace lecture. Pourtant son histoire à la fin tragique est agréable à lire. On suit au fil des vers son plaisir d'avoir négocié, de rejoindre ses aimés puis l'angoisse et, finalement, la haine.
Evidemment, sur la longueur, on trouve des passages plus agréables, mieux tournés que d'autres mais l'ensemble est simple et complet. Ah non ! Il manque John Wayne... Merci pour cette balade matinale au fil du courant. |
Sodapop
22/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Je trouve le rythme de ce poème très agréable, qui nous dépeint au fil de l'eau la vie de cet indien. Ce texte est plein d'images qui fait que le lecteur peut facilement se transporter hors du temps, et quitter son quotidien.
Quoi de plus réussit pour un poème que de permettre à celui qui le lit de voyager...? Bien sûr, certains passages sont mieux tournés que d'autres et le poème, un peu long, fais qu'il est risqué de s'y aventurer sans que le lecteur ne décroche. L'exercice est pourtant hautement réussi car je n'ai pas détourné le regard de cette oeuvre subtile, ou les inégalités en sont la force. Bravo. |
Pouet
22/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Slt,
j'ai bien aimé lire ce poème sous forme de "petite histoire", forme que j'apprécie. Le thème n'est pas si courant et un beau regard y est posé, "juste", me semble-t-il. Cela demeure simple et coulant, tout y est bien rendu, très "visuel", et l'ensemble donne une lecture fort agréable. |
Donaldo75
22/5/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Kanth,
D’ordinaire, je ne suis pas fan des poèmes très racontés car je préfère que l'auteur me suggère des situations plus qu'il ne me les raconte ; cependant, je suis rentré facilement dans celui-ci au point d’avoir envie de le relire. Il est bien plutôt tourné, que ce soit dans la composition de ses vers, son rythme et l'usage de la rime, agréable à la lecture qui d'ailleurs déclenche dans mon cerveau une forme de film documentaire, des scènes mémorables qui ne s'enchaînent pas comme des polaroids mais ressemblent à une véritable suite cinématographique. Merci pour le partage. |
papipoete
22/5/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Kanth
Il est bien loin le temps où nous lisions ces petits formats, contant les aventures de cowboys contre indiens, ces derniers n'étant considérés que tels de méchants sanguinaires ! L'histoire peu à peu à peu, des films et écrits tel votre poème, vinrent rétablir la sinistre réalité de ces gens, qui étaient comme vous et moi, à la seule nuance de couleur de peau. Votre héros qui revient de son marché aux fourrures, contre outils de fer et autre miroir découvrira, ( presque fait banal ) que les " blancs " sont passés au campement, et barbarie oblige, n'ont laissé que sang et cendres... NB bien des vers nous montrent le calme d'une vie passée, à chasser pour les peaux ; aller les vendre et rentrer heureux de pagayer sur le torrent, jusqu'aux premières volutes et puis le noir qui monte des tepees, sinistre présage et la suite digne du Dernier des Mohicans, et autre drame indien... La 4e strophe est si pacifique, avec l'image de la squaw enceinte... et l'avant-dernière est ma préférée ( j'aurais mis une virgule après " flammes " ) Un texte " contemporain " que l'on eut aimé lire dans les années 60 ; même gamin, l'on aurait compris qui fallait-il blâmer... |
emilia
22/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une atmosphère bien rendue pour narrer cette tragique histoire du peuple indien, amené à défendre son territoire, lutter pour sa survie, défendre ses valeurs et sa façon de vivre respectant la nature, mais, cependant, pas exempte malheureusement de cette barbarie reprochée à l’occupant envahisseur qui a conduit les deux camps à mener une guerre destructrice…
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Anonyme
25/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kanth,
Un poème efficace, dans une sage écriture contemporaine. Un sujet délicat mais délicatement traité. Dans le détail : J'ai hésité sur le vers "Se pose sur ses sacs, les produits de son troc" : j'ai cherché le sujet de "se pose sur ses sacs" trouvé "l'air frais " mais pour rattacher "les produits" aux "sacs", je verrai plutôt "produits" au singulier. On peut regretter (ou non) de ne pas connaître l'objet de son troc : ce qui le mettrait un peu moins en victime seulement, le monde n'étant jamais tout rose ou tout noir (je pense à "l'eau de feu" par exemple) Le vers "Une fumée au loin, il se réjouit d’avance" comporte 13 syllabes, dommage. Un registre de vocabulaire bien choisi, à mon avis. Un bon poème à mon sens. Merci du partage, Éclaircie Édit le 25.05.2020 : l'auteur me fait remarquer à très juste titre, que les objets de ce troc sont connus. En relisant, je constate en effet. Lit-on trop vite avant de commenter ? |
Ascar
24/5/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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l'histoire ne dit pas si cette fin tragique est liée au génocide que menèrent les colons ou bien aux guerres intestines que se livraient les différentes tribus.
Toujours est-il que cela est fort bien raconté. Il y a derrière ce texte un gros travail. Vous m'avez embarqué dans ce canoë et j'ai remonté le fleuve jusqu'au drame final. Belle écriture, précise et limpide J'ai particulièrement aimé la 5ème strophe : "dans son esquif d"écorce..." merci pour cette lecture |