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Lulu
18/11/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'ai trouvé ces mots très forts dans leur expression imagée, notamment à partir de la seconde strophe presque surréaliste "L'herbe est de rasoirs / que nous teignons en rouge / que nous couvrons de rouilles"... C'est efficace relativement à nos représentations. Nous voyons et devinons cette espèce d'urgence à vivre, à aller de l'avant, toujours. J'ai trouvé maladroit, cependant, le fait d'employer le pronom "il" parfois, trop redondant, inutile, comme ici : "le vent / il hurle"... Pourquoi pas juste "le vent hurle" ? tout aussi parlant. J'aime assez cette ambivalence entre le fait de courir, d'être debout et ces vers qui dénotent le contraire : "N'aie pas peur, nous sommes déjà sourds" et "N'aie pas peur, nous tombons déjà"... comme si la vie avait sa part d'inéluctable avec ses beautés "Le soleil sera là" et son côté plus sombre ou indifférent "il s'enfuira"... Enfin, j'ai aimé le ton donné à ce texte avec des vers courts qui vont bien avec le fond de ce poème. Il s'agit de courir, et l'on court à vous lire, tout en savourant la poésie qui se dégage du texte. Puis, il y a un côté optimiste que j'aime bien. Être debout, c'est aussi ne pas baisser les bras quelques soient les aléas, finalement. Mes encouragements. |
INGOA
21/11/2018
a aimé ce texte
Pas
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Une course dont je ne vois ni le but, ni le bout. Bien sûr, le sol est jonché d'embûches, l'herbe a le tranchant du rasoir et j'aurais beau courir, je n'y échapperai pas, mais je reste debout.
Bon ! Et après ? Qu'advient-il dans cette course effrénée ? La réponse me semble aussi éloignée que le titre. |
Corto
15/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Cette poésie est comme un élan. "Cours Même si on ne vas nulle part" qui complète le titre explicite "Loin".
Il y a même urgence avec "Le vent il hurle n'ai pas peur, nous sommes déjà sourds". On trouve ensuite une sarabande d'images plus ou moins réussies avec: "L'herbe est de rasoirs" ou: " N'ai pas peur, nous tombons déjà" qui confortent l'idée d'une fuite éperdue avec ses dangers et ses efforts. Le lecteur arrive plus ou moins à être convaincu jusqu'au final qui donne sens à ce déploiement d'énergie: "Mais tu sera debout Et tu courras toujours Toujours". Il s'agit donc d'un message d'énergie développée pour aller vers un but personnel ou en couple. Face aux difficultés de la vie? Face aux doutes et à l'avenir? Un beau message donc mais qui dans la forme aurait pu être autrement formulé en évitant des expressions trop courtes et hachées car elles n'améliorent pas l'accès au sens profond. |
papipoete
15/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour Kapri
<< cours, ne t'arrête pas ! même si l'herbe est de rasoir, cours ! >> NB on comprend bien qu'il est vital de ne pas s'arrêter, comme dans les films " cours Lola, cours ! et Forest Gump " ; " il " doit être monstrueux, au point de devoir lui échapper à tout prix ! Hélas, nous ne saurons pas qui est ce " il " ! L'auteur a placé quelques virgules, donc il aurait pu ponctuer son texte de ; points d'exclamation, ouvrez les guillemets et fermez, points de suspension ! |
Stephane
15/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Kapri,
Je vois à travers ce poème un hymne à la vie, tout au moins à la survie, face à l'indifférence des hommes, ce qui est d'ailleurs bien mis en évidence dans les trois dernières strophes. Le format utilisé est aussi celui que j'affectionne le plus, avec l'absence de ponctuation, ou presque, des vers écourtés et des strophes destructurées. Cordialement, Stéphane |
Raoul
15/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'aime bien l'idée, mais je trouve le traitement curieux. Poème guide, de transmission et de courage, il met tellement en avant les embûches et la difficulté du parcours à accomplir qu'il devient très lourd à porter pour qui le reçoit, une pierre de plus, en somme. L'écriture en vers libre et destructurée est assez dynamique pourtant. Les images et métaphores fonctionnent plutôt bien. Peut être un peu trop basique pour ce qui est du langage, m'enfin... Intention louable, mais. Pas très convaincu. |
BlaseSaintLuc
15/12/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Le thème est fort intéressant, j'aime bien l'idée, mais une impression d’irrésolu, de pas tout à fait aboutis me dérange un peu, ou mène cette course et pourquoi ? Pourquoi l'herbe si douce et caressante serait elle devenu rasoir ? Qui fuit ignoré du soleil ? Quelle est cette ombre oubliée ?
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Anonyme
15/12/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
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Le fond est intéressant. Se rendre compte de toutes les exactions du destin.
Mais pourquoi en fuyant ? Plutôt que les regarder en face. " Mais tu seras debout Et tu courras toujours Toujours " Donc, passer son existence à esquiver, à s'en sortir en "courant "... Pas très convaincant à mon goût. |
Ioledane
15/12/2018
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Une course désespérée, sanglante, mais dans quel but ? Puisque la souffrance est là, puisque personne n'entendra ni ne verra rien, que l'on reste ou que l'on fuie.
Les mots sont durs, âpres, mais j'ai l'impression qu'ils sont agencés au petit bonheur, parfois rimés ou pas, parfois munis de majuscules ou pas ... Je n'ai pas vraiment accroché avec ce texte, désolée. |
josy
15/12/2018
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bonjour
le fond m' intérresse peu car je sais qu 'il appartient à l'auteur......et qu 'il est difficile de juger sa pensée__________ mais ce qui me chagrine c 'est le "il" qui n'a rien à faire là ou il se trouve_ le vent "il" hurle on peut il me semble dire le vent hurle tout simplement____ "il" te rattrape "ils" t écorchent un peu trop de "il" en tout cas moi ça me bouscule mais rien de grave rassurez vous_____________ |
Provencao
15/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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""Le soleil sera là
il s'enfuira Le ciel sera là il t'ignorera" C'est à mon sens sur ces vers que le tournant semble important. Car peut on être où devenir acteur de demain...sans subir. Il ne faut pas toucher "au courir,", car la fuite est fragile et la fuite peut faire ecrouler.... Je l'ai ressenti ainsi ce poème...suis-je dans le vrai? Au plaisir de vous lire Cordialement |
fried
16/12/2018
a aimé ce texte
Bien
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Il faut courrir sans s'arreter, le mouvement c'est la vie et à l'arret la terre nous absorbe. Je pense que l'auteur veut conjurer la vieillesse, la mort, par le mouvement, comme si elle ne pourrait nous attraper.
Je pense à "Pars ! Surtout ne te retourne pas !" de J Higelin. |