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Anonyme
16/12/2018
a aimé ce texte
Beaucoup
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La force de ce poème réside, me semble-t-il, dans une sobriété adaptée à la gravité du sujet et dans la suggestion. Le dernier vers est émouvant dans sa simplicité et sauve une situation de détresse infinie : que vous êtes parvenu(e) à évoquer grâce à l'anaphore elliptique de "un coup", aux adverbes " jamais" et aux couleurs.
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Corto
24/12/2018
a aimé ce texte
Pas
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Un poème pour initiés dont apparemment je ne fais pas partie.
Le titre "Marquer" suivi de 6 "coups" me laisse perplexe. Le texte parle un peu d'amour, je crois, qu'on peut sans doute relier à un coup. Mais la succession d'images sibyllines interroge. Sauf bien sûr le final "jamais je ne te laisserai". Une autre fois peut-être ? |
STEPHANIE90
9/1/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Kapri !
Surprise à ma première lecture... A part une histoire de coup, je n'y avais rien compris ; mais à la deuxième lecture tout devient clair. Énigme. Vraiment un coup subtil ! J'applaudis votre audace pour ce mélo-drame de la vie conjugale. J'en ai des frissons dans le dos. Je ne dévoilerais pas ce qui m'a mis sur la voie, laissons le suspense pour vos prochains lecteurs... Mes félicitations à vous Kapri, StéphaNIe |
Anonyme
9/1/2019
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bon.
Je dois avoir les neurones en roue libre, car ces 6 coups ne m'ont pas fait entrevoir une idée. Si, quand même ; en premer lieu j'ai pensé au crime passionnel - double ? - Mais 6 ça fait beaucoup de ratages ! (sourire). Même le titre ne m'est pas venu en aide. Alors j'ai abandonné cette hypothèse et admis que je n'ai rien compris à ce texte. |
emju
9/1/2019
a aimé ce texte
Un peu
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S'agit-il du suicide de deux êtres qui veulent mourir ensemble?
Peinture subtile de coups sans retour (couteau fusil...) Un homme une femme, deux hommes ou deux femmes... "et le monde deviendra blanc" me ramène à la chanson de Michel Berger "Le paradis blanc" magnifique ! |
Anonyme
9/1/2019
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Je crois que le champ lexical fixe assez bien les contours de ce coup.
« Brûlures, torpeur, brasier, la toile vierge de ta peau/la tienne et la mienne (deux puceaux, donc), un coup/et tu repeindras en rouge (comme le sang ?), et le monde deviendra blanc (faut peut-être pas exagérer non plus, c’est pas l’inondation du siècle), un coup/et jamais tu n’oublieras… » La provenance de ce coup me semble assez claire. Joli coup de pipeau que vous avez adressé à la belle et au lecteur. « Et jamais je ne te laisserai. » J’avais dit la même chose à ma copine de l’époque. Elle m’avait cru. Faut dire qu’elle s’appelait Aurore et que c’était pas une lumière. Amusez-vous bien et vite, parce que si on veut toujours ne fréquenter que des vierges de son âge, ça se complique forcément dès que la majorité approche. FrenchKiss Qui se contente depuis peu de l’annonce : homme cherche femme. |
papipoete
9/1/2019
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bonjour Kapri
marquer...un coup, puis deux jusqu'à six comme les 6 balles du barillet d'un colt ? marquer six coups dans une discipline sportive ? ou ... 6 coups au corps qui réclame ? Trop subtil pour moi, bien équivoque ! L'auteur nous éclairera dans ses remerciements, et peut-être que je songerai " bon dieu, mais c'est bien sûr ! " je ne note pas car je ne ressens rien... |
Eki
9/1/2019
a aimé ce texte
Pas
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J'aurais bien voulu voir, imager mais rien ne sort de ma cabosse...
Pourtant, j'aime l'art, les couleurs et les subtilités de tons...mais je reste aussi sourde qu'un pot... Un coup de feu ? un coup de foudre ? un coup de crayon qui irait bien avec le titre mais sais pas trop, tous vos mots me laissent perplexes, peut-être me manque t-il quelques clés pour ce coffre fort... Eki repart avec son questionnement |
Vincente
9/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↓
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Eh bien après une recherche maintes fois reprise, quatre fois pour tout dire, et en ayant espérer une aide de mes collègues commentateurs, je me risque à formuler la première hypothèse qui m'était venue. Mais je tremble et le doute m'habite encore. J'ai pensé à un coup de foudre, de six bangs pour le big bang émotionnel de deux jeunes gens.
En deuxième proposition, je pense que le dépucelage suggéré par Frenchkiss est aussi très crédible. Le rythme est soutenu, agréable à lire, l'écriture assez intéressante, mais pourquoi diable faut-il tant ramer pour ne serait-ce que deviner ce dont il s'agit ? Je me suis senti en final dans un jeu de devinette, en société, à la télé, ou dans un lieu prosaïque qui m'a "adroitement" (maladroitement ?) sorti de la poésie qui s'invitait pourtant. |
Femme-Cattleya
9/1/2019
a aimé ce texte
Pas ↑
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Le titre ne me parle pas après lecture et j'y apporte toujours de l'importance (c'est personnel^^)
une poésie je pense où le lecteur peut voir plein de choses, mais est-ce ce que l'auteur voulait faire passer (c'est aussi ça la poésie, y voir ce qu'on veut^^) en lisant, et relisant, je n'ai pas saisi donc je ne peut aimer car je n'ai rien ressenti. |
vis9vies
9/1/2019
a aimé ce texte
Vraiment pas
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Ça pourrait être n’importe quoi : du BDSM, Hitler qui s’adresse à la race qu’il veut détruire, un assassinat, une violence conjugale, un harcèlement à l’école, un animal qu’on tatoue, une séance de torture ou de peinture, etc.
À la première lecture, j’ai pensé à une scène où quelqu’un frappe violemment une autre personne, jusqu’à ce que ça se termine dans le coma (monde en blanc, contours sans importance). Puis j’ai essayé de trouver des clés, notamment en partant de « Marquer le coup », pour reprendre le titre. Et je ne vois pas. Je lis comme ça : § 1 : les bruits s’estompent, mais l’agitation se réveille (puisque la torpeur meurt) § 2 : alors là… grosse interrogation ! Un brasier qui court, j’avoue que je ne le vois pas se sauver à toutes pattes. Il rugit, il hurle, mais à l’intérieur, c’est-à-dire que sous-entendu, il ne fait pas de bruit, et comme il est placé dans la poitrine et que ce n’est pas le cœur, je n’y vois que les poumons. Des poumons en feu, mais pour quelle raison ? Parce qu’ils ont trop crié ? § 3 : la peau s’illuminera de bleu. J’ai encore pensé à des coups, mais le noir qui suit me dérange, si noir il y a, avec les brûlures et le brasier qui ont précédé, ça sent le cramé. Alors j’ai pensé à un tatouage, puisque le noir seul ne s’effacera pas (effacera au singulier, le bleu n’est donc pas concerné). Et les deux peaux sont concernées : peut-être que le tatoueur se met aussi de l’encre sur les doigts ? § 4 : trois coups du même coup. Comme dit plus haut, blanc+contours flous, ça ressemble à un coma, ou à un univers qui pourrait être l’hôpital, à moins que ce ne soit la mort, mais la strophe dit à la fin « jamais tu n’oublieras », et cela sous-entend qu’il y aura de la vie pour se rappeler. Tu repeindras en rouge. Rouge qui ne sèchera pas. Qu’est-ce qui ne sèche pas et qui est rouge ? Le sang vient tout de suite à l’esprit. Par contre, « tu le repeindras », repeindras quoi ? Est-ce le monde, ou un indéfini qu’il faut deviner ? Puis, la dernière phrase : « Jamais je ne te laisserai ». C’est clairement une phrase de PNM. Plus question de joyeusetés, ni même de BDSM. Et le coup, là-dedans ? Si c’est marquer un coup, et non pas marquer le coup, on marque un coup avec quoi ? Un coup de poing, un coup de fouet, un coup de sang, un coup de cœur, un coup de foudre, un coup pour rien ? On pourrait mettre un coup différent à chaque coup énoncé ^^ Mon ressenti : eh bien, aucun, à vrai dire. Ça ne me parle pas, ou ça ouvre trop de pistes incertaines. Aucune émotion car trop de suggestions d’émotions. Le texte en devient neutre, sans message porteur. |
Pouet
10/1/2019
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
on peut y voir -enfin j'y vois- une évocation de la violence conjugale. Personnellement, je trouve, et c'est de circonstance, le texte percutant. Explosion de couleurs et de douleurs. Beaucoup de choses sont suggérées mais il me semble que le principal est dit: marquer comme du bétail, une âme qu'on voudrait en sa totale possession. |
hersen
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Un poème qui dit essentiellement ce qu'il y a à en dire : que la violence conjugale n'est pas seulement des coups; c'est une emprise sur une personne soumise (pour quelles raisons ? elles sont certainement multiples et ce n'est pas le proosp ici)
j'aime toutes ces couleurs qui parlent d'un bien sombre arc-en-ciel et d'un tatouage indélébile;cela explique comment une personne est marquée au fer rouge. Les deux derniers vers sont terribles. Ils disent la volonté de frappeur. Ils mettent la victime en garde : jamais tu n'oublieras. Ils disent la domination totale : jamais je ne te laisserai Plus noir que celui qui se forme autour de l'ecchymose. Un texte très parlant, qui laisse sur le flanc. Je ne pourrais rapporter ici des chiffres justes, mais les femmes (principalement) mourant sous les coups de leur conjoint est effarant, peu importe le pays. |
Donaldo75
10/1/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Kapri,
Ce qui fait la force de ce poème, c'est sa sobriété. Il est difficile de composer des poèmes courts et ça l'est encore plus quand ils sont sobres, dépouillés, parce que l'auteur s'expose à des reproches du type: * Il n'y a rien * J'attendais plus de développement * Je n'ai pas tout compris vu qu'on ne m'a pas tout expliqué J'en passe et des meilleures. Pour ma part, j'ai aimé cette sobriété, cette poésie intelligente qui demande aussi au lecteur d'imaginer l'ensemble avec sa propre histoire, ses valeurs, son ambiance du moment. Bravo ! Donald |
embellie
6/2/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Scène de violence (conjugale ou autre) bien exprimée tout au long du poème. Les deux derniers vers me laissent perplexe :
"Et jamais tu n'oublieras" les coups que je t'ai infligés ? "Et jamais je ne te laisserai" car tu me manquerais trop, j'ai trop besoin de te frapper ? |