Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
Kapri :  Monochrome
 Publié le 06/02/19  -  12 commentaires  -  463 caractères  -  262 lectures    Autres textes du même auteur


Monochrome



Poudreuse grise
Statique blanc
Dans un bain de plomb
Mon souffle
Meurt avec les sons
Le fond approche
Aveugle
Sans relief
Glissant
Sans appuis
Piégée
Sans aspérité pour m'ouvrir et faire jaillir la couleur
Un seul son reste – un martèlement
Rouge
Il meurt déjà

Je suis là
Je suis
Je

le plomb se noie dans ma gorge
se force en moi
et me cloue


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Gabrielle   
24/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Le thème est abordé sous un regard nouveau;

"Monochrome" dépeint la mort sous le regard de l'artiste comme le ferait un peintre appartenant au courant surréaliste.


Sur la toile, la vie associée à une pluralité de couleurs s'oppose à la présence d'une seule couleur, synonyme de mort (première strophe).

Ainsi le rouge,,synonyme de vie, devient dans le texte synonyme de sacrifice (cf. chute "me cloue").
:
Merci à l'auteur'e) pour ce texte original.

   Provencao   
25/1/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"Je suis là
Je suis
Je"

Écriture compliquée, pour moi, lecture qui m' invite à plusieurs lectures. J'ai ressenti une poésie semi-vivante, qui s'invente qu'à l'instar où l'idée s'afflige, laissant avertie la barrière entre l'imagination et la réalité " le plomb se noie dans ma gorge
se force en moi
et me cloue".

Mot hoqueté, coupé et regagné un tant soi peu sur l'oubli, réécrit comme tirant l'idée hors du texte et du temps. Comme si l'imperceptible se devait d'être transcrit.

C'est ainsi que j'ai perçu votre poésie.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   STEPHANIE90   
26/1/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Déjà à la moitié de la poésie je manque de souffle, cherche en vain à quoi m'accrocher pour résister à cette déchéance.
Ce "martèlement", du cœur me semble t'il, est un mot que vous souhaitiez mettre en avant ? Si oui, plutôt qu'une barre d'énumération j'aurais utilisé les guillemets comme je l'ai fait au-dessus pour attirer l'attention sur lui, voir je lui aurais dédié un vers.
Néanmoins, parvenir à mettre en texte cet évènement en si peu de bons mots est presque un exploit, que je me dois de souligner.

Merci pour cette vivante prose...

   arigo   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup ce côté épuré.
Peu de mots, mais suffisants en soi pour dépeindre entièrement la scène.
Monochrome, mais suffisant pour éveiller le sens : personnellement j'ai des goûts qui me viennent en tête à la lecture de ce poème.

"Je suis là
Je suis
Je"

Le procédé est habile et fonctionne parfaitement. De nouveau peu de mots, pour évoquer beaucoup.

Merci pour ce partage,
Arigo.

   Vincente   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Eh bien, ce texte me laisse sans voix, le bec un peu cloué, assez interloqué.
Je remonte le fil pour comprendre d'où vient ce trouble qui m'atteint mais paradoxalement aussi m'enchante. Là je remarque le phrasé haletant des vers courts au sens peu évident, mais aux mots simples, évidents eux. L'agencement est très efficace, j'y ai adhéré, j'y ai collé mon ressenti de voir la mort s'immiscer dans le corps, imminente, toute proche mais dans ces derniers instants où la conscience est encore "consciente".
Une puissante (belle bien que pénible) expression qui utilise la liberté de la forme très pertinemment.

   Donaldo75   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Hello Kapri,

Ce que j'ai trouvé le plus remarquable dans ce poème, c'est son découpage. Il remplace de façon magistrale la ponctuation, poussant le cerveau à la remplacer pour ressentir cette sensation d'étouffement, presque claustrophobe.

C'est juste très fort.

Bravo !

Donaldo

   senglar   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Kapri,


Intéressant

Ambigu ?

Je n'ai pas osé l'approche psychanalytique

"Statique blanc", terrain glissant
Et des plombages
(sur les caries ?)
Etouffement

De la couleur, mercurochrome,
Un martèlement

C'est du précoce

Mais le public est charitable
Il y a du pardon dans l'air
Malgré tout

Je n'ai pas osé l'approche psychanalytique

Ambigu !

Intéressant


Senglar

   Lulu   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Kapri,

Je n'ai pas vraiment été sensible à ce texte à la première lecture, ayant peut-être cherché, malgré moi, des couleurs allant contre ce "Monochrome" que je percevais à peine.

J'ai ensuite songé à Roland Topor, ce dessin - je ne sais le titre - où un coup de marteau est donné sur le menton, empêchant l'artiste de s'exprimer…

Il y a, dans votre poème, quelque chose de cela, de cette impossibilité de dire, mais dans des circonstances que le narrateur garde pour lui.

Ainsi, on a juste cet effet brut du langage ou de son incapacité - ou impossibilité - de dire, et d'aller vers un enchantement. Mais la poésie fonctionne, car elle est aussi cela, cette émotion colorée monochrome.

Peut-être aurais-je été plus sensible s'il y avait eu juste une pointe, une orientation, même infime, vers ce qui se trame chez le narrateur. Mais je me contente de ce qui est livré, ici, et espère vous relire bientôt.

Mes encouragements.

   Anonyme   
6/2/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Sont-ce les derniers instants lors d'un suicide, ou bien les effets d'une overdode ?
" Le fond approche- Aveugle - Sans relief - Glissant - Sans appuis "
Ce " glissement " vers la perte de conscience est bien rendu par ces simples mots placés de façon saccadée.

" Un seul son reste – un martèlement
Rouge
Il meurt déjà " les battements d'un coeur qui ralentit et va s'éteindre.

Un texte sombre, hermétique et fascinant à la fois.

   Anonyme   
7/2/2019
Ce texte me fait penser à une soudure, ou à la complainte d'une dent en train d'être plombée. Mais dans le genre devinettes, j'ai le sentiment que les amateurs sont légions.
Que dire du style, si style il y a, sans recevoir des MP, offusqués par ce que je ressens, et que j'exprime honnêtement.
Promis, je ne viendrai plus commenter les écrits dont le niveau me paraît "inintéressant".

   Myndie   
7/2/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Kapri,

J’aime beaucoup le côté pictural de votre poème et l’idée d’associer l’organique, souffle, sang, vie et mort aux couleurs.

J’aime aussi le choix d’une structure très épurée qui, par nature, se doit de forcer la suggestivité et d’aviver l’imaginaire.
Sur ce point, je reste un peu sur ma faim. Certains vers trop longs ne permettent pas à la force d’évocation de s’exprimer vraiment. Ecrit dans sa totalité en vers di et trisyllabiques, votre texte aurait immédiatement et intensément donné la sensation d’un épuisement, de quelqu’un qui cherche son souffle désespérément.

Et, sans forcément expliquer l’inexplicable, au moins en eût-il dessiné les contours au plus près. Comme un peintre expressionniste.
Je prends votre poème comme un bel essai inachevé ; je trouve juste qu’il manque d’émotion brute.

myndie

   Eki   
10/2/2019
 a aimé ce texte 
Pas
Des secousses ventilatoires...pour moi !

Mais une veine d'inspiration exprimée...

Ce texte reste trop monochrome.
Les mots sont jetés en vrac, tout semble trop déstructuré pour moi et je ne fais pas le lien entre eux...
Mais c'est probablement ce que vous avez voulu créer...un semblant de désordre face au sujet.

Eki en marge de la poésie qu'elle aime


Oniris Copyright © 2007-2023