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Capry
6/3/2021
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème est assez opaque pour moi, je ne sais comment me prononcer, ai-je bien saisi le fond ? Sur la forme les mots sont doux, colorés et très mystérieux. Ce poème dit et ne dit pas, comme une phrase dont on n'arrive pas à retrouver le fil, de l'indicible... oui ce poème tente d'exprimer l'indicible et nous devons interpréter, jouer avec un implicite glissant, nageant en eau trouble. C'est un très beau poème, langoureux, invitant à la farniente ou aux regrets, jouant sur l'absence & la présence, du mobile et de l'immobile, un songe perdu... Le lexique est riche et musical, j'ai été emportée...
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Robot
6/3/2021
a aimé ce texte
Bien
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Ce qui m'a plu dans ce texte c'est l'alliance de l'intime avec les éléments naturels qui ne font plus qu'un.
Ce que j'ai moins aimé ce sont quelques expressions que je trouve moins bien formulées "saisir en sérénité" et parfois un peu lourdes "Traversée de la blonde amplitude" ou triviales. "Frissonnant de tout mon être" Mais le parcours de ce poème a été plutôt agréable. |
papipoete
6/3/2021
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour Kekedi
je vois bien le cadre de ce rivage intime, ( la blonde amplitude ) mais je trouve les phrases quelque peu torturées, pour dire ce plaisir simple de se sentir bien, s'abandonner au bonheur de vivre comme " avant " NB en fait un langage à susurrer dans l'intimité... |
Vincente
7/3/2021
a aimé ce texte
Bien ↓
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La première strophe a joué un rôle séduisant et m'a porté à la sympathie envers ce poème sensitif, évoluant entre sensualité et fusion naturaliste.
Mais ensuite, et pratiquement graduellement, j'ai avancé parmi ce qui m'a paru des embûches ; comme si des cailloux, puis des petits rochers, venaient me rappeler que je ne planais pas, bien que l'écriture m'y invitait, et que je devais regarder mes pieds afin de ne pas trébucher. On est bien d'accord, cela n'a pas gâché le paysage, joli, charmant même, mais par contre m'a empêché de m'y intégrer pleinement. Premier petit galet : ce vers "Traversée de la blonde amplitude", je m'étonne que "traversée" ne soit pas un verbe, à l'infinitif donc, car à suivre les trois vers précédents, ces trois suivants sont comme en manque de verbe ; un peu bizarre à mon sens. Et puis cette inversion "blonde amplitude" englue de faux-classicisme la scène pure qui s'écoulait tout en légèreté. Je pense que ce vers gagnerait à s'écrire ainsi : "Traverser de l'amplitude blonde" ; préférable dans la sonorité aussi car évitant une élision peu bénéfique. Deuxième moyen galet. Dans la quatrième strophe, l'enchaînement "En respiration / Les muscles fiévreux s'assèchent." me semble ni bien joli dans la syntaxe sachant qu'il manquerait une virgule après "Respiration", ni bien poétique car dans un registre bio-technique, ni bien intéressant pour porter l'intention, en tous les cas affiché ainsi. Et je trouve peu seyant, l'ablation du "Je" du vers suivant ; ainsi la forme se montre tout d'un coup bien triviale. Et voici la strophe finale, comme un petit rocher affleurant du sable chaud par ses trois derniers vers d'une syntaxe troublante, je dirais approximative. Le sujet "ravines salées" rejeté à la toute fin laisse le lecteur un peu perdu, d'autant plus que le deuxième vers surajoute à ce trouble ; on dirait que chaque terme de ces trois vers a été artificiellement déplacé comme par jeu (de piste…) ; j'ai dû chercher avant d'identifier que l'on est censé comprendre ceci : "Au jusant, mes ravines salées rejoignent en bonheur cette eau par les ondes en fracas.". |