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BeL13ver
15/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Un excellent texte, émouvant, et bien écrit, merci !
L'auteur décrit un environnement qui semble être infini et dans le même si petit. Il se dévoile perdu dans ce monde d'adultes et d'enfants. Le cœur du narrateur est partagé, tiraillé, noué dans un enchevêtrement de contraires, torturé par la confidence qu'il semble ne vouloir faire qu'à demi-mot, comme si ce n'était que chose inavouable ou pas vraiment compréhensible à ses yeux. J'aime particulièrement le style percutant et détonnant. |
Donaldo75
19/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J’ai bien aimé ce poème ; pour moi, il est musical, comme une chanson avec son refrain, sa manière de raconter à travers des souvenirs et des images jamais figées et toujours justes. A la lecture, la rime ne pèse pas et je trouve que la progression narrative amplifie le thème.
Merci pour le partage. |
Cyrill
19/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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"Et des luges de mots, avalanche de toi" : joli !
Le reste à l'avenant, qui respire une émotion pas tire-larme selon moi, juste ce qu’il faut de nostalgie qui m’anime à la lecture. J'ai trouvé très subtil le rapport au temps évoqué par un vocabulaire insistant dès les premiers vers : " enfant, déjà vieux, instant, monsieur, présent, futur... etc " tout ça condensé en bien peu de vers. Et en fait ça continue de façon plus élaguée au long du poème. Merci. |
Anonyme
25/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Comme un enfant qui repousse les petits pois au bord de son assiette, je pourrais pignocher certains vers à la formule à mon avis un peu facile, comme
Quand j’étais au levant du soleil de tes yeux un monde trop grand Ou bien est-ce trop petit, je ne sais plus vraiment Je pourrais aussi renâcler sur le ton d'amoureux geignard du narrateur, son toi tu n’étais que toi qui me paraît sonner comme un reproche injuste, mais ce serait bouder mon plaisir de lecture devant ces mots tout simples et intenses, aux images discrètement décalées. Par exemple, Nous n’étions pas plus grands qu’une église sans toit Pas plus grands qu’une ronde de Paris à Moscou ou Je n’étais qu’un enfant qu’on appelait monsieur remuent en moi quelque chose d'indéfinissable, me font fugitivement sortir de ma peau. C'est ce que j'attends de la poésie. |
Eskisse
25/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kemo,
Un poème émouvant qui joue sur des antithèses dont le contraste crée souvent une méditation sur la vie ou étonne et force le lecteur à renouveler sa pensée. Mes vers préférés : "Je n’étais qu’un enfant quand tu glissais ta voix Et des luges de mots, avalanche de toi" où "glissais" appelle "luges" et avalanches" et "Je n’étais qu’un enfant à l’école de tout Quand les trous dans le cœur font saigner les genoux" D'autres vers m'ont moins séduite, mais l'ensemble est agréable et porte une réflexion sur le temps insérée avec légèreté. |
papipoete
25/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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bonjour Kemo
Passionnément est le premier mot que je veux dire, pour avoir aimé chaque mot, toute ligne de votre plume ! Je n'étais qu'un enfant, tout au long de ma vie même quand mes cheveux devinrent gris, quand tu passais ta main sur ma peau, que je t'aimais à la folie, et que toi bien moins que moi, même plus du tout... NB En voilà une plume qui se distingue, sans envolée de mots savants, ni jeux de tournures à s'emmêler les neurones ; simplement qu'à tout âge quand on aime, on se berce à défaut des bras de Maman, on se fait des idées ; et parfois " les trous dans le coeur font saigner les genoux... " Je suis tout ému de vous lire cher poète.. La 3e strophe est ma préférée ainsi que le dernier vers... |
Provencao
25/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Kemo,
J'ai beaucoup aimé cette contemplation, ce recueillement en vos vers, où l'idée de vie de cet enfant est fortement liée à cette spontanéité qui débutait sa vie. J'aime cette quintessence de vérité, qui atteint au fond de nous-mêmes et trouble notre être même... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Quistero
25/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai trouvé globalement un 'flow' significatif dans votre poème, quelque chose qui imprègne et insuffle. Merci.
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Lotier
25/9/2022
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Sous une apparence répétitive, un réel travail sur le style (le vent/levant, des luges de mots), la prosodie (rimes fréquentes à l'hémistiche).
Mais ce travail est assez décousu, d'autant que la rythmique est parfois mise à mal (« Pas plus grands qu’une ronde de Paris à Moscou ») ce qui donne l'impression d'entrer dans un magasin d'antiquités, où tout est un peu mélangé, incongru (« Nous n’étions pas plus grands qu’une église sans toit »). Ce n'est pas une sensation désagréable, d'ailleurs, j'adore fouiner chez les antiquaires ou les bouquinistes pas trop ordonnés… Pour finir, le sentiment qui domine est un soliloque un peu bavard, litanique, à la recherche du temps perdu… |
Myo
25/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Beaucoup d'émotion dans ce poème.
Nous sommes tous des enfants devant le mystère du meilleur et du pire de l'amour. Et même les expériences passées, les années n'y font pas grand chose, chaque nouvelle rencontre nous fait retourner au point de départ, avec la même peur de l'inconnu et l'envie qui va avec, comme un enfant. J'aime beaucoup, beaucoup le 1er et le 5e quatrain mais c'est juste pour en marquer certains particulièrement. "Je t'écris l'infini qui prend fin maintenant" Pfff.... c'est le coup de grâce là ... MERCI! Myo |
inconnu1
25/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Joli poème qui aurait. Peut être été plus a sa place dans chanson et slam vu les quelques libertés prises avec la grammaire française. De belles images décrites dans d'autres commentaires Bien à vous |
GiL
25/9/2022
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Mais c’est du rap !
L’anaphore « Je n’étais qu’un enfant » lance à chaque strophe le rythme 6/6, martelé tout au long du poème… Pas étonnant, ce rythme 6/6, car les vers sont des hexasyllabes déguisés en alexandrins : tous les premiers hémistiches riment ensemble. Ils présentent tous un rythme 3/3 ; la plupart des deuxièmes hémistiches sont également rythmés 3/3 (sauf le v13 : « toi tu n’étais que toi » et le v21 : « qui débutait sa vie », rythmés 4/2) : c’est à coup sûr ce qui me donne cette impression de rap. Sur le fond j’ai été conquis par les nombreuses images, parfois un peu faciles, souvent inattendues, toujours intenses et par les jeux de mots, ou plutôt par le fait que l’auteur ait su jouer avec les mots (toujours le rap)… J’ai été également conquis par toutes les références au temps, omniprésent, qui contribuent, pour moi, à l’unité du poème. Enfin, je trouve que le thème bateau du premier grand amour malheureux est traité d’une façon peu commune, sans sensiblerie : au pas de charge (j’ai eu l’impression de dévaler une pente, tiré par le narrateur) et dans le même temps avec beaucoup de tact… Passons aux quelques petits défauts repérés par l’amateur de poésie classique que je suis : V7 : « le vent en dedans tes cheveux ». Non, ça sent le vite-fait, il y a au moins une dizaine d’alternatives pour éviter ce solécisme. V14 : « un monde qu’était mort avant nous ». Là, c’est une apocope pas jojo, et ça m’accroche le neurone grammatical au passage… V26 : « Ou bien est-ce trop petit ». Sept syllabes, sauf si, justement, on fait l’apocope « est-c’ trop » ! (ou si on remplace « bien » par « alors », par exemple). V27 : « dans un ciel d’avant ». Cinq syllabes car « ciel » ne fait qu’une syllabe (il suffirait, par exemple, de remplacer « dans » par « avec »). Ces quelques défauts de finition sont probablement la contrepartie de l’urgence dans laquelle semble être né ce poème. Mais, à mon avis, l’une (l’urgence) n’empêche pas l’autre (la finition)… Mais c’ que j’en dis...^^ De toute façon, récité – ou mieux, chanté – façon rap, on n’y verra que du feu ! À bientôt, j’espère, GiL |
Myndie
26/9/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kemo,
d'abord ceci : le poème dans son ensemble est mis en valeur par un rythme, une fluidité toute musicale qui en rend la lecture très agréable et prenante. Il aurait pu être affadi par la banalité du thème traité ; il en est sauvé par la corrélation intime avec le temps que vous développez tout au long, avec une insistance marquée par le premier vers de chaque strophe. J'ai aussi beaucoup apprécié les tournures poétiques qui l'émaillent et l'enrichissent : « Des futurs inconnus que le temps nous reprend » « Quand les trous dans le cœur font saigner les genoux Quand le rouge du sang est le même à ta joue Quand les mortes couleurs ne dessinent que nous » « Je t’écris l’infini qui prend fin maintenant" J'ai malheureusement regretté que certains agencements des vers viennent déranger l'harmonie du poème : « Je n’étais que le vent en dedans tes cheveux » « À tourner dans un monde qu’était mort avant nous » « Ou bien est-ce trop petit, je ne sais plus vraiment Aux étoiles du temps dans un ciel d’avant » Enfin, je ne suis pas plus fan de ce jeu de mots : « Et des luges de toi ». Ce ne sont que petites maladresses mais elles donnent l'impression que le poème n'a pas été assez longuement mûri et je ne doute pas un seul instant qu'elles pourront être facilement corrigées car vous avez, on le sent bien, une belle aisance dans l'écriture, en trois mots, une jolie plume. Myndie |
Anonyme
27/9/2022
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Bonjour,
J’ai relevé quelques formulations grammaticales acrobatiques mais en fait ça ne gêne pas trop la lecture. Dans l’ensemble je trouve le poème réussi dans le style et j’aime bien cette formulation que je trouve assez juste : « Je n’étais qu’un enfant qui aimait une fille ou qui la détestait, ça dépend du chagrin. » Bravo et merci pour la lecture gratuite ainsi que le temps que vous avez passé dessus. Anna |
Anonyme
28/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Kemo,
je ne suis pas souvent muette devant une oeuvre. Dont acte. Je n'arrive pas convenablement à exprimer ce que je ressens en lecture, mais ça touche à l'universalité du propos... la force des derniers vers,... j'en sais rien, mais ça m'a beaucoup plu, merci. |
assagui
8/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Il est des poèmes qui vous emportent dès le premier vers.
Il est des plumes qui savent s'y prendre, à vous choper l'âme toute entière pour l'inviter à la lumière. Même s'il est perfectible, j'aime ce souffle. Bravo |