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Pouet
19/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
j'aime bien le rythme et le propos lucide de la chose, certes du côté plus vitreux que diaphane. Mais bon difficile de faire autrement. Et puis c'est un parti pris. De "la bonne poésie " contemporaine à mon goût, avec un vocabulaire adapté. Bien dans le ton texte de chansons ou "slam". J'aime bien ce style en général. J'ai juste été moins "conquis" par les deux dernières strophes. J'ai trouvé un brin "moralisatrice " l'avant-dernière notamment son " car je ne parl' jamais de moi/Je ne suis qu'un parmi les autres". Je pense que cela n'est pas. Ou alors très partiellement. Ou bien alors peut-on peut-être le suggérer plutôt que de le dire... Car c'est à la fois évident et impossible. Enfin je ne sais pas si ce que je bafouille a un quelconque intérêt et n'est finalement à prendre que comme une divagation ou un syndrome de pranoegocentrisme. En revanche j'aime beaucoup les quatre derniers vers aux effluves de conscience prénatale. |
papipoete
17/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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bonjour Kemo
Pardon pour ma remarque, mais votre texte est bien trop long ; en musique ces strophes purent paraitre plus légères, alors que son contenu est fort désespérant ! Que ce soit votre image dans le miroir ; votre esprit ne contient que de la peine ; le frigo est à son image, rempli de vide ; les médias écrits, radio ou télévisés ne proclament que rancoeur... et dans votre coeur cela ne va guère mieux ! NB sinon, une écriture alerte et très imagée, qu'une guitare de fado put accompagner ? Une kyrielle de désillusions, à faire déprimer le plus gai des humoristes ! Pas moraliste pour un sou, mais songeant à ces gens d'ailleurs, sur lesquels le Ciel s'écroule, ou tombent les bombes, j'ai du mal à chantonner ces lignes avec Vous. En tout cas, beaucoup de travail que le votre, à travers cette morne complainte ! |
jeanphi
18/2/2023
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Il y a un côté très sentencieux, et un défaitisme extrême, surtout pour la première strophe qui relève exclusivement du défaitisme. Pas la dépression, le défaitisme pur et simple. Ensuite le défaitisme est associé à des faits de la vie courante et l'on ne peut soudainement plus qu'y accorder un crédit sans réserve. Mais, de nouveau, la raillerie prend le dessus sur l'enjeu des difficultés quotidiennes, une approche globale du monde très partagée.
La nourriture enflée de vide m'évoque 'le complexe du pop corn' bien que votre image revête autre chose. Viennent les vers de la dernière strophe qui sont un appel final à l'obtimisme. Sans cela, j'aurais gentiment évoqué le hors piste et ses indiscutables bienfaits. À mon sens, la seconde partie devrait être aussi développée que la première afin d'équilibrer ce dilemme existencialiste. Une écriture très humaine et sensible. |