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Lebarde
15/1/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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La migration certes, mais celle d'un privilégié vers des contrées nouvelles où l'aventure fera découvrir plutôt l'or que les chimères.
D'ailleurs le vaisseau est un avion, la-bas la vie est douce, les repas sont bons, ainsi que le jus d'érable. Bonne pioche donc si ce n'était l'éloignement relatif et le narrateur en convient volontiers: "Quand figée par la glace la province s'endort Je trompe la nuit venue l'ennui et réalise En écoutant l'écho des cloches d'une église Qu'il n'est pas de chimères et que tout est de l'or" Les trois premiers quatrains, bien écrits, presque du classique, et agréables à lire, laissent bien augurer de la suite. Pourtant au fil des vers, le propos s'enlise, devient confus et perd de sa fluidité, de part une prosodie devenant pesante, avec une versification de plus en plus aléatoire, qui casse le rythme Pourquoi donc avoir produit un texte long dont les arguments de plus en plus alambiqués et obscurs finissent par alourdir la lecture et décourager le lecteur. De belles images et de beaux vers cependant qui peuvent séduire, mais un texte beaucoup trop long pour convaincre et enthousiasmer. Merci du partage. En EL Lebarde |
Gabrielle
21/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une migration vécue selon le ressenti de son auteur, vivant un rêve éveillé.
Le lecteur s'imagine toucher du doigt les paysages magnifiques dont il est question et les sensations ressenties par le voyageur, fraîchement débarqué, deviennent sienne. Le rêve devient une chose partagée et au fil du texte la réalité et le rêve se confondent : la terre, telle qu'elle a été rêvée est "or" et rien n'est "chimères". Un partage poétique qui n'est qu'invitation... Belle continuation à l'auteur de ce texte qui sait faire voyager... |
Corto
29/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Le voyage panoramique tracé ici est séduisant, surtout pour un lecteur qui a connu la même séduction le temps d'une découverte.
L'illusion qui motive le candidat expatrié est bien rendue dès le début du poème "Je suis venu ici sans trop savoir comment Par l’élan déguisé d’un rêve d’outre-mer". Oui l'envie d'aller voir toujours plus loin comment est la vie, comment sont les gens, comment sera l'accueil. "Sur le sol inconnu d’un pays estivant" montre bien cette soif à découvrir, pour fuir sans doute ce qui est trop connu, trop routinier ou même un horizon bouché. Une belle formule pour décrire l'arrivée dans la capitale québécoise "j’ai frayé mon chemin Vers la ville Réale et son Mont pantelant". L'impulsion qui prend le risque de la désillusion est bien montrée dans cette strophe "Celui de trouver là enfouies dans la forêt Ou dans les plaines mornes à l’herbe verdoyante Les réponses aux questions qui le soir nous hantent Pour bâtir un monde où régnerait le Vrai". La strophe qui se situe à la période du dégel "Quand les érables nous font remonter leur sève" se conclue joliment dans le registre émotionnel "la fuite curieuse qu’on appelle le rêve". Ce poème respire l'envie et l'émotion de la découverte d'un 'monde nouveau' pour "Broder des souvenirs avant qu’ils ne s’effacent Et que l’automne rouge ne cède au grand hiver". Une grande énergie se dégage de ce poème, celle d'un explorateur de terres lointaines, d'un peuple et d'un mode de vie à découvrir. Une autobiographie pleine de souffle et de poésie. Bravo à l'auteur. |
BernardG
3/2/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Ainsi va la poésie ! L'auteur est "venu ici" porté par ces rêves et espoirs que l'esprit esquisse sans trop savoir s'ils se réaliseront.... Pour ma part (habitué au voyage), je l'ai suivi dans cette quête du 'Vrai". Quelques vers que j'ai particulièrement appréciés. "Au passage goûter le jus d’or du printemps" "Quand les érables nus font remonter leur sève" "Vers l’Ouest bleu lointain tout au point du couchant" "Ne sachant quoi trouver, de l’or ou des chimères" Merci donc pour avoir "privilégié" ☺ , d'entre vos oeuvres , ce joli poème et nous offrir une invitation au voyage....et au rêve ! Bien à vous Bernard G. |