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Anonyme
20/5/2020
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
Je ne suis pas vraiment conquise par ce poème. Il n'est pas simple à mes yeux d'aborder la vieillesse, la nostalgie, de manière originale, intéressante et pas trop autocentrée. Si ce thème est choisi, j'en attends alors de la fluidité, de l'inventivité, de l'harmonie qui, j'avoue ne sont pas assez présentes dans ce texte. Ainsi présenté en libre mais proche du contemporain, par la mise en page et la presque régularité des vers, le lecteur n'est pas très à l'aise pour trouver un rythme de lecture agréable. Je me suis aussi demandée pourquoi l'enjambement au vers onze. L'expression, le vocabulaire me semblent trop convenus pour emporter mon adhésion, désolée. Bonne continuation, Éclaircie |
papipoete
7/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Kitrava
Un triton sur le déclin, se prépare à quitter son domaine, où bien des âmes périrent dans les flots. Comme quoi même un immortel peut trépasser ! Mais je ne saisis pas la raison pour laquelle, cette sirène mâle voit sa fin venir ? NB en outre, je ne sais pas le sens de "moires " hormis celui d'une étoffe ? Il n'en demeure pas moins que ces vers luisent telle moire, et la peinture de la scène nous vient aisément en mémoire. Pour la finesse du tableau, je dirais que j'aime... malgré les bémols que j'émets. |
ANIMAL
7/6/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Ce poème évoque pour moi un ancien pêcheur de perles qui se souvient de son audace et sa jeunesse en contemplant les lieux où il plongeait jadis.
Le décor y est, l'ambiance aussi. Les vers sont énigmatiques, contiennent bien des non-dits entre les mots, comme un secret qui reste au coeur du vieillard. Ce texte a un charme que je qualifierai de tropical car je n'imagine pas cette vie ailleurs que dans une île de paradis. Et si je me trompe, tant pis. Merci pour ce dépaysement. |
Raoul
7/6/2020
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
J'aime bien l'idée et sa situation de "plagiste" si je puis dire. Même si elle n'est pas révolutionnaire, elle est parlante, se tient. Le style en revanche est difficile à envisager dans son ensemble : très chantourné par moments - inversions, choix du passé simple (plutôt qu'imparfait)...- et plus naturels à d'autres, la composition apparaît bancale. Ni totalement libre - mais l'est on jamais... - ni véritablement contemporain, on est entre les deux, dans une inconfortable position. Les images sont assez convenues, je trouve. L'étrangeté de la coupure des fins de vers... Me manque un je ne sais quoi pour être pris par la lecture. Je ne suis pas très convaincu. Une autre fois j'espère. |
Anonyme
7/6/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'aime beaucoup ce texte qui n'offre sans doute pas la perfection requise en termes de construction formelle aux yeux des dactylographes de la poésie normée mais apporte en revanche un souffle de poésie vraie. Je ne sais rien de l'auteur/trice bien entendu mais j'éprouve une familiarité immédiate avec le déroulé de sa plume et rien ne me semble affecté, surestimé ou relevant de l'impossible tracé d'une existence. Ma seule remarque formelle concerne le vers suivant: Saura elle aussi faire frémir tes flots ! pour lequel j'aurais volontiers inversé les termes : Elle aussi saura faire frémir tes flots ! plus conforme selon moi à la fluidité générale du poème. A la limite, ce texte aurait pu simplement être rédigé en forme de prose poétique plutôt que versifié comme c'est le cas ici. Rien de ce qui précède n'est marqué du sceau d'une quelconque compétence de ma part en poésie, je donne seulement mon ressenti ce qui pour moi est essentiel en poésie. J'aime beaucoup ! H. |
BlaseSaintLuc
9/6/2020
a aimé ce texte
Un peu ↑
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je crois que la mémoire est en désordre et ne sait plus dés lors nous dire qui tu fut , oh rivage du temps, rivage aux trésors perdus, tes cotes, tes flancs, ces seins sur ton sable, tes rêves d'aventures, ta lumière, ton azur , c'est ici peut-être mais ton sable fout le camps,
les vers ne sont peut-être pas dans l'ordre, mais c'est bien l'adieu au rivage l'impression et donc naturelle, avec les "moires" on touche au primordial, alors quoi ? Manque une petite musique, le vent dans les coquillages ... Peut-être . |