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Gabrielle
10/11/2019
a aimé ce texte
Pas
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Un peu de misogynie dans la définition de la faucheuse ?
Un texte original qui propose certains traits caractéristiques de la "cueilleuse de vies". Le tableau dépeint donne envie de fuir cette femme fatale , froide (2ème strophe) voire pire (3ème strophe) et même ridicule (chute). Merci à l'auteur(e) de ce texte (même si je n'adhère pas du tout au portrait qui est fait ici). |
Vincent
24/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Bonjour,
Je trouve que votre texte m'inspire bien la répulsion que j'ai pour la mort elle est repoussante à souhait comme elle me hante depuis mon enfance elle méritait bien votre très bon texte merci |
ANIMAL
24/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Un texte très original, sautillant et harmonieux, je dirais très gai pour parler de choses d'ordinaire racontées d'un ton sinistre. D'ailleurs à la première lecture j'ai cru qu'il s'agissait d'une véritable femme et non de la camarde qui guette chacun de nos pas.
J'aime beaucoup ce poème composé d'images très parlantes décrivant diverses situations tout à fait fatales. Cette cueilleuse de vies me plaît bien. Je ne citerai pas de vers préféré car ils sont tous si bien assortis que je m'en voudrais de les séparer. La chute est particulièrement savoureuse dans ce tercet final : "la cueilleuse de vies aime le vin et quand elle en a trop bu il arrive parfois qu'elle se trompe de fruit" Une jolie promenade en bonne compagnie. |
papipoete
24/11/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour SoulStalkerNow
ouf, j'y suis arrivé à écrire votre " nom " ! la faucheuse ne sait rien du bonheur, des rires et éclats de joie ! Elle aime se rappeler de ses exploits, comme Tchernobyl et des " nems marinés au napalme " dans les rizières d'Indochine... Elle sait faire la " gentille " dans la petite mort d'un orgasme, et puis s'en va, songeant " ce ne sera pas pour cette fois ! " NB si j'aime bien le thème de votre poème, je trouve que la MORT est trop " velours " sous votre plume ; cueilleuse de vie lui convient, quand on a vécu et qu'il est temps de céder la place ; mais quand elle prend la vie, enfantine que peu de printemps ont illuminé les yeux ; quand elle prend la vie adulte par violence ; la mort ne cueille pas, elle arrache ! Là n'est pas le sujet de votre poème, mais pourquoi MORT est féminin ? on parle d'elle ainsi de compagne, de femme fatale, de femme vénale ! J'aimerais que ce mot soit sans genre, ou bien selon, féminin ou masculin mais je ne suis pas académicien ; femelle évoquant lèpre ou Marie Besnard... mâle évoquant Dutroux ou cancer ? Votre deuxième strophe est ma préférée et ce vers " et des nems... " le meilleurs vers ! |
Vincente
24/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Oh la belle inspiration !
Elle détourne à loisirs, fatals certes, mais à son bon vouloir une "femme" que "l'on dit fatale". Le style est simple mais enlevé, décalé, le regard est large et l'emprise assez totale. J'ai beaucoup aimé cette réécriture du rôle métaphorique de cette dame venue d'ailleurs et qui nous pousse à l'au-delà. Elle est crédible dans toutes ses insertions que dessine et destine le poème, jusqu'à cette dernière strophe un peu plus difficile à saisir, mais la Faucheuse n'est-elle pas l'insaisissable faite femme ? |
Anonyme
24/11/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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On ne peut pas dire qu’il y a une avalanche de bons sentiments dans cette « cueilleuse ». Dans une vision joviale et désespérée, ce poème que je trouve brillamment écrit, offre une plongée à 360° dans l’absurdité de la vie.
J’apprécie tout particulièrement ces deux vers : « et des chairs en copeaux de légumes Et des nems qu’on fait mariner dans le napalm » Quant à la finale, elle creuse à l’extrême le gouffre sur lequel se balancent les insouciants et questionne sur la vanité de notre existence : la vie est une belle farce… Un grand BRAVO ! Et bon dimanche quand même… |
Corto
25/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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L'exergue qui nous dit que la Faucheuse est "une femme comme toutes les autres" me parait bien risqué...
On la reconnait mieux dès la première strophe "compagne d'aucun homme amie de personne on la dit femme fatale". Le feu d'artifice que nous réserve ensuite l'auteur est brillant, car 'réjouissant' serait ici déplacé... Plaisante expression avec "dans un éclat de rire de l'explosion d'une étoile sur un bout de pizza à la fin d'un orgasme". Elle est bien insouciante, voire peu intéressante cette cueilleuse de vie qui "ne sait rien des pulsations de mon cœur des monts enneigés du Kilimandjaro du battement d'ailes des colibris de la finance internationale". Mais tout de même elle "se souvient de Tchernobyl et des chairs en copeaux de légumes et des nems qu'on fait mariner dans le napalm." Sous ce foisonnement d'évocations que l'on pourrait croire désordonnées et mijotées à l'humour, l'auteur cache une gravité que le lecteur est cependant invité à remettre à sa place. Jusqu'au final iconoclaste "il arrive parfois qu'elle se trompe de fruit". Bravo à l'auteur pour cette belle construction poétique sur un sujet qui aurait pu être assez glissant. |
BlaseSaintLuc
25/11/2019
a aimé ce texte
Un peu ↑
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oui d'accord on aime pas beaucoup la faucheuse , mais que c'est confus , sans doute parfois la mort s'égare en chemin, se perd , se trompe de client ,
1984 Conflit kurde en Turquie 1991 Guerre civile somalienne 1980 Guerre du Darfour 1982 Conflit en Casamance 2006 Guerre civile syrienne 1994 Révolte au Chiapas 2013 Guerre civile sud-soudanaise 2014 Guerre civile yéménite (depuis 2014) 2014 Deuxième guerre civile libyenne 2001 Conflit interne au Bangladesh (en) Guerre d'Afghanistan (depuis 2015) 2004 Conflit armé du Nord-Ouest du Pakistan 1947 Conflit armé birman la liste est longue ! la tombe aurait pu donc être creusée un peu plus en profondeur ... "me too" passant par là pourrait dire que la plus part du temps ce sont des hommes qui s'amusent aux jeux de guerres et autres tueries de masses ou de messes ,la faucheuse n'a le plus souvent de féminin que le nom ! |
Alfin
25/11/2019
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J'aime beaucoup le texte qui nous amène avec humour à découvrir le caractère de la faucheuse, mais je ne supporte pas l'utilisation du Nem, Si vous aviez écrit Matzos au gaz sarin en déterminant le peuple juifs par le nom de ses galettes non levées typique, ou en parlant de spaghetti pour nommer des ressortissants italiens, on aurai crié au scandale... je ne suis pas client de ce genre de racisme ordinaire... donc je ne cote pas
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Donaldo75
26/11/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Kitrava,
Eh bien, je constate que ce poème a fait réagir ! Excellent ! C'est bien qu'il brise quelque part la mer gelée en nous, pour paraphraser une citation célèbre d'un de mes auteurs favoris. Qu'ai-je pensé de ce poème, maintenant que j'ai bien introduit le sujet ? Il véhicule beaucoup d'images qui vont bien avec le format. La critique sociale sous-jacente est réussie et explique peut-être mieux les réactions de certains commentateurs. J'ai aimé ce que j'ai lu et je m'en souviendrai. Merci du partage. Donaldo. |