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Ioledane
25/6/2013
a aimé ce texte
Un peu
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Cette ‘prière’ est assez paradoxale, pas tant par son côté « je pèche mais j’assume » que par la certitude affirmée haut et fort : « je suis maudite, vous ne me sauverez pas » quand la démarche semblerait viser l’inverse. Pourquoi venir voir un prêtre, avec une telle certitude ? A quoi bon demander le pardon d’un représentant de Dieu alors que l’on est aussi certain de ne pas l’obtenir de ce dernier ?
A moins qu’il ne s’agisse ici du père de l’intéressée, indépendamment de toute considération religieuse ? Mais le vouvoiement et les références nombreuses à la religion m’incitent à penser le contraire. Au-delà de cette remarque de fond, je trouve que les descriptions des affres de cette passion diabolique sont un peu trop appuyées et manquent à la fois de finesse et d’originalité. « Abandonné pudeur » me gêne, l’article semble écarté juste pour l’équilibre du vers, mais un autre verbe aurait pu être employé (délaissé ou écarté, par exemple). Ce texte gagnerait sans doute à être moins caricatural et plus recherché dans son expression. |
brabant
2/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Kiwi05,
Sulfureux, efficacement. Pas certain que l'héroïne ait beaucoup à perdre dans ce parjure passionné ; peut-être naîtra-t-elle enfin réellement ?.... Quant au Père, qu'elle le laisse s'emmerder s'il reste sourd à l'Appassionata ! Lol |
Robot
2/7/2013
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Bonjour Kiwi,
J'ai apprécié l'objet de votre poésie, et je pense que nous n'avons pas ici à juger l'opinion qui émane de votre texte. - Se damner pour connaître l'amour -. Je sais que nous ne sommes pas en classique ou en néoclassique mais pourquoi ces ruptures avec les alexandrins pour passer à des vers de treize pieds qui semblent négliger les "e muets" (vers 2 - 9 - 12) et ne me paraissent pas apporter un plus à la lecture, au contraire. |
Marite
2/7/2013
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Cette poésie contemporaine se lit aisément mais c'est le thème qui me surprend énormément. Comment, en ce début de 21ème siècle concevoir que l'amour c'est : l'âme corrompue ... renier la croix ... mépriser les lois ... et le plus extraordinaire, enfin à mon avis : invoquer Lucifer ! L'emprise de la religion catholique serait-elle dévastatrice à ce point sur un comportement somme toute naturel et humain ? A moins que cette passion ne soit ni naturelle, ni humaine ...
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KIE
3/7/2013
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Quant à Lucifer (porteur de lumière) et aux dieux (papa !), ne croyez pas tout le mal qui se dit des uns et des autres. Il y a aussi du bon en eux. Et il y a de gentils démons, voyez Hellboy.
Question forme, vos intentions ne sont pas claires. Plutôt que négliger volontairement (?) les « e » muets, ne vaut-il pas mieux ne pas les mettre et leur substituer des apostrophes ou alors s’écarter franchement des formes « classicoïdes » ? Les dodécasyllabes qui n’en sont pas (tridéca, ça porte malheur), gagnent (mais il y a des exceptions) à être franchement hexa, hepta, octo, ennéasyllabes. Il s’agit juste d’une idée en l’air, le contraire n’est probablement pas moins faux. Il serait intéressant de voir vos explications concernant ce texte. Agréable la lecture est de cette « Prière à l’amour ». |
David
4/7/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Kiwi05,
Beaucoup de son de voyelle en fin de vers, ça donne un ton sépulcral qui convient bien à ce poème aux airs de messe noire. C'est bien rythmé aussi, équilibré comme une litanie religieuse avec un vocabulaire qui appuie sur cet effet sans excès ni maladresse. Vous "élidez les E à la césure", les erreurs par rapport à une écriture classique sont toutes situées au même endroit des vers. C'est une façon de faire qui remonte aussi loin que la chanson de Roland, ce n'est pas vraiment une faute de rythme, mais plutôt une vision du vers en deux partie. |
Laroche
10/8/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour. 14 vers, comme pour un sonnet, mais distribués en trois quatrains et un distique; voilà une disposition assez particulière. En effet, comme mentionné ci-dessus, le Diable fait beaucoup moins peur; peut-être grâce à (ou à cause de) "La fin de Satan", mais surtout, sans doute, par l'effet de "...laisse-moi, rien qu'une fois, plonger mes doigts dans les cheveux d'Esmeralda.", chantée pendant des mois sur la scène du Palais des Congrès...
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Anonyme
14/1/2017
a aimé ce texte
Pas ↑
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En lisant le titre "Prière d'Amour", je m'attendais à mieux que ce texte au vocabulaire convenu, le passionnel est bien là, mais tout ces mots mystiques franchement cela manque d'originalité.
D'un bout à l'autre de l'écrit, une litanie de propos liturgique, il n'y a que cela, quelle abomination pas une once de quelque chose de bien plus personnelle, de plus marqué, qui aurait montré à quel point c'est engouement était irréversible, était bouillonnement, à si juste une ébauche " La passion me consume et déchaîne mes envies ", mais c'est bien trop peu. Je reste sur ma faim. Vous vous êtes bien trop focalisé sur tout ce qui touchait à la "prière", vous n'avez pas su donner à votre idée, qui est bonne en soi, de l'envergure. |
jackplacid
15/6/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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la lecture est limpide sauf le 9° vers, dommage .
Cependant je vois très bien cette" damnation"; Comme il a de beaux yeux ce démon que voila ,ou bien ; comme il a de beaux yeux "l'assassin de papa",celui qui vous éloigne de la famille qui vous fait "ravaler"votre complexe d'Oedipe, celui qui peut être, ne vous était pas destiné mais que vous désiriez tant... Enfin,c'est ce que j'ai senti. Beau! |