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Poésie contemporaine
kjtiti : Amour inavoué
 Publié le 14/06/13  -  8 commentaires  -  1273 caractères  -  233 lectures    Autres textes du même auteur

Les amours inavoués sont, sans doute par nostalgie, les plus beaux.

Avec le temps ils prennent, également, un doux parfum de fleurs séchées.


Amour inavoué



En m’effleurant à peine, aux prémices d’un soir
Vous avez pris mon âme, Madame, sans le savoir
Je ne guette, depuis, de vous qu’un seul regard
Et ne vis, dans l’attente, que de ce mince espoir

J’ai gardé cet amour, sans jamais vous l’avouer
Votre refus possible m’aurait trop accablé
Aussi, c’est en secret, en amoureux frustré
Que je porte en mon cœur, cette passion inavouée

Combien de fois pourtant, vous l’ai-je confessé
En des termes galants ou quelquefois osés
À genoux, à vos pieds je vous ai suppliée
De vous donner à moi, dans mes rêves dorés

D’amour Madame, de faste, je vous aurais couverte
Chassant de votre vie, les méfaits de la terre
Et même le temps mauvais, j’aurais su le faire taire
En priant le bon Dieu, en louant Jupiter

Et quand vos yeux chargés de larmes et de chagrin
N’auraient que trop pleuré, au point de rendre vain
L’usage d’une mantille, fleurant votre parfum
Je boirais tous vos pleurs, comme le sang du divin

Mais hélas Madame, vous ne m’avez point vu
Cet amour impossible, ne l’avez point voulu
Et mon cœur à jamais, meurtri et abattu
Va se mettre au repos, n’ayant pas d’autre issue


 
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   Anonyme   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour kjtiti... Belle déclaration et jolie tirade un peu désespérée !
Quelques vers de belle facture comme ...
Combien de fois pourtant, vous l’ai-je confessé
En des termes galants ou quelquefois osés
À genoux, à vos pieds je vous ai suppliée.

Ce texte écrit sur une base d'alexandrins pêche un peu par une métrique approximative qui gêne la lecture.

Avec un minimum de travail supplémentaire ce poème pouvait s'inscrire en néo-classique.

Amour inavoué mais aussi pour moi symphonie inachevée quant à la forme... Dommage mais c'est un bon début !

   Anonyme   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour.
Que voici un beau poème, comme sorti d'un autre âge.
Le genre de poésie qui met du rose aux joues de la romantique que je suis.
Délicieuse lecture.
Bravo et merci.
:-)

   brabant   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour kjtiti,


Délicieusement désuet, poème d'une époque surannée, j'ai cru entendre le charmant et discret crooner à la française Jean Sablon...
"Ce n'est que votre main, Madame,
Sur quoi j'ose poser,
Gage d'amour certain, Madame,
Un amoureux baiser."

1936 !

Dans le genre c'est parfait :)

   placebo   
14/6/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
"Parfum de fleurs séchées", c'est un peu ce que j'ai ressenti en commençant ma lecture, cette atmosphère qui semble d'un autre âge :)

Moyennement emballé par la forme. Comme Alexandre, je regrette les sauts de métrique : 1er quatrain, on compte le e muet de "guette" et pas celui de "attente" par exemple. Bon, deux quatrains de rimes en "é"... :p Avouer et inavouer ont d'ailleurs la même racine.

Sur le fond, je trouve le personnage pleurnichard, voilà, c'est dit ^^ empathie et transmission de l'émotion difficile pour moi.

Bonne continuation,
placebo

   Pimpette   
16/6/2013
 a aimé ce texte 
Bien
je suis touchée!
Enfin il ose en parler

"Votre refus possible m’aurait trop accablé"
Mais je n'aurais rien refusé, bordel!

"Et quand vos yeux chargés de larmes et de chagrin
N’auraient que trop pleuré, "
...faut pas exagérer quand même...

"Et mon cœur à jamais, meurtri et abattu
Va se mettre au repos, n’ayant pas d’autre issue"

Mais non...faut pas camarade...

Tout ça est tout de même bien joli...un bouquet de fleurs fanées qu'il est temps de renouveler!

   Sansonnet   
16/6/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Pourquoi pas plus, pourquoi pas moins ?

Simplement parce que je n'ai pas à pinailler, tant ce texte me fait quelque chose. Il dégage énormément selon moi.

C'est même un message que je me vois écrire tant il me parle.

En attendant, merci pour cette belle lecture ! :)

   David   
20/6/2013
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour Kjtiti,

Il y a de gros défauts de présentation à mon goût, ce sont ces signes de ponctuation qui se contentent de marquer l'intérieur des vers en dénudant totalement leur fin. Le style choisi me semble prétendre au plus haut registre de langue, le "discours galant" et cette ponctuation "bâtarde", je choisi l'image pour ce que je veux souligner bien entendu, y apparait vraiment incongrue. À moins d'y voir une image même de cet Amour inavoué, sans le "père" symbolique qu'aurait pu en être son aveu, mais c'est quand même aller chercher un peu loin une justification de ma part.

Je reconnais, pas au sens d'avouer mais au sens de l'évidence, que vous avez le sens des vers classiques, malgré la forme plus moderne ici, tout y est : l'instinct de la césure, la conception des strophes, des vers et du poème dans son ensemble ont toute l'intelligence du genre. Si vous ne les connaissiez, les règles de versification ne seraient plus qu'une formalité.

Le problème de versifier comme on parle est que le résultat est souvent trop "étroit", trop rapide par rapport au rythme d'une versification plus littéraire, par exemple :

"Que je porte en mon cœur, cette passion inavouée"

Je peux trouver le rythme mais Boileau en perdrait sans doute sa perruque poudrée, il lirait : cet-teu passi-on, inavou-ée, il réclamerait une diction plus souple, plus précise que n'a pas ce poème là, malgré son ton et son vocabulaire tout à fait "galant".

La musicalité des rimes n'est pas si importante pour un poème, mais celle en é ont mauvaise réputation, ça reste à peu près chantant pour moi mais ça serait facilement améliorable de ce point de vue.

   Donaldo75   
19/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour kjtiti,

J'arrive largement après la publication de ce poème mais ton dernier en date m'a donné envie d'en lire plus de ta plume. Et je n'ai pas été déçu. Il y a un parfum de poésie à l'ancienne, de travail d'artisan dans cette composition.

"D’amour Madame, de faste, je vous aurais couverte
Chassant de votre vie, les méfaits de la terre
Et même le temps mauvais, j’aurais su le faire taire
En priant le bon Dieu, en louant Jupiter "

Quelle déclaration, presque un aveu d'impuissance devant l'impossible amour, le désir gardé dans sa cachette. C'est touchant.

Bravo !

Donaldo


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