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Poésie classique
kobane : Mélancolie
 Publié le 29/06/10  -  16 commentaires  -  1524 caractères  -  346 lectures    Autres textes du même auteur

L'auteur profite du lever du soleil assise sur un banc qui, bientôt, évoque un autre banc et un souvenir douloureux.


Mélancolie



Quand au lever du jour l’aurore satinée
Disperse sur la terre un fin nuage blanc,
Accroche à des fils d’or les perles de rosée,
Le silence m’envoûte, assise sur un banc.
C’est l’heure où le jardin de lumière s’habille,
Que le colimaçon s’étire en sa coquille,
Où, tout ébouriffé, l’oisillon sort du nid
En poussant un cri faible inaudible à l’oreille.
L’ensemble harmonieux m’enivre, m’émerveille.
Face à tant de splendeur, l’obscurité s’enfuit.

Comme une somnambule, avec exactitude,
Chaque matin je vais où me guident mes pas.
Qui me ramène là ? Serait-ce l’habitude
Ou la beauté des lieux ? Je ne le dirai pas.
Dans le ravissement, détaché de ce monde
Mon esprit se délecte, à la fois vagabonde ;
De ces menus plaisirs il fait une moisson.
Lorsque, sans le vouloir, me frôle de son aile,
Bien matinale aussi, la blanche tourterelle,
Le retour au réel me donne le frisson.

Mon visage reprend cet air mélancolique,
Perdu quand le printemps faisait place à l’hiver.
En un éclair se rompt le charme bucolique,
Le tableau s’assombrit d’un souvenir amer
Celui, pas si lointain, d’un banc couvert de mousse,
Au fond d’un parc désert où l’herbe folle pousse,
Où j’avais attendu, le cœur rempli d’espoir,
Que, sa main dans la mienne, il me dise : « Je t’aime »,
Et je fermais les yeux, dans l’extase suprême…
Mais il ne vint jamais, auprès de moi, s’asseoir.


 
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   Damy   
28/5/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beaux alexandrins, bien rythmés et bien rimés. Est-ce la disposition des rimes (croisées/plates/embrassées) ABABCCDEED, respectée dans les 3 strophes, qui rend le poème néo-classique plutôt que classique? Je trouve personnellement cette succession assez "géniale".
Quelques points de détail:
"...A LA FOIS vagabonde ;": signification pas évidente en 1° lecture => suggestion (parmi d'autres): ET SURTOUT?
"quand le printemps FAISAIT PLACE à l’hiver." ?? pas possible! => suggestion: SUCCEDAIT?

Le poème est tout simplement beau, par ses images, par sa musique, par son histoire toute simple et très touchante, très émouvante. Le titre convient parfaitement au thème.

Merci pour ce grand moment de lecture.

   Lunastrelle   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un écrit très musical et mélancolique, si je peux dire (bon en même temps c'est le titre du poème)... C'est aussi un écrit de l'attente, et de l'espoir délaissé... Les saisons passent lentement, ou rapidement selon l'humeur... Et la plaie se rouvre, et fleurit en hiver...

Il y a beaucoup de passages qui ont retenu mon attention, par ce qu'ils ont pu dégager, comme ceux là:

"Accroche à des fils d’or les perles de rosée,
Le silence m’envoûte, assise sur un banc."

"Dans le ravissement, détaché de ce monde
Mon esprit se délecte, à la fois vagabonde ;
De ces menus plaisirs il fait une moisson."

J'ai repéré de légers couacs, qui m'ont cassé la lecture, par exemple ici:

"Mon visage reprend cet air mélancolique,
Perdu quand le printemps faisait place à l’hiver.": tout le récit est au présent, et là un imparfait se glisse... Ouille, ouille!

"C’est l’heure où le jardin de lumière s’habille,
Que le colimaçon s’étire en sa coquille,": le Que me gêne au niveau de la fluidité...

"Dans le ravissement, détaché de ce monde
Mon esprit se délecte, à la fois vagabonde ;": au niveau du sens je n'ai pas compris, je relirai pour essayer de le percer...

"Où j’avais attendu, le cœur rempli d’espoir,
Que, sa main dans la mienne, il me dise : « je t’aime »
Et, je fermais les yeux, dans l’extase suprême…": trop haché pour moi, trop de virgules...

   brabant   
2/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Belle maîtrise de l'écriture, sagement conduite. Je me laisse prendre au charme de cette rêverie rousseauiste dans la mesure où elle accorde à la nature le premier rôle.
Mais elle n'est là que pour mieux s'accorder avec votre rêve. Ses frémissements sont les vôtres. Vous la peignez de votre nostalgie.
Nostalgie. Elle est votre complice.
"la blanche tourterelle" renvoie à votre innocence. Cet oiseau n'est-il pas bleu ?
"... quand le printemps faisait place à l'hiver" se comprend aussi à la lumière du dernier vers, mais ce jeu à saute-mouton avec les saisons, s'il vous est pardonné, ne m'en paraît pas moins audacieux.
Bien belle promenade que celle-là, bien triste aussi, mais douce dans son apaisement.

Une lecture qui m'a bercé... Une jolie plaie d'amour.

   Anonyme   
8/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour ! Un bien joli poème avec de très belles images qui plantent le décor, ô combien bucolique, et puis cette chute, douloureuse, d'un grand amour trahi ou tout au moins rêvé ! Même si on ne sort pas des sentiers battus, j'ai bien aimé cette douce poésie féminine...

   shanne   
9/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour,
Une scène bien décrite, j'ai eu l'impression de vivre ce lever du soleil. J'ai apprécié: le silence m'envoûte, assise sur un banc, C'est l'heure où le jardin de lumière s'habille.
Dans la deuxième strophe, le rituel est exprimé: Serait-ce l'habitude où la beauté des lieux ?
Dans la troisième strophe, ce banc, où je suis assise seule, me replonge dans le souvenir: un banc où où j'avais attendu que tu exprimes ton amour mais il ne vint jamais, hélas...et la mélancolie s'installe
Merci à vous pour cette lecture

   Leo   
11/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Poème splendide, bien construit, remarquablement mis en vers, avec infiniment de délicatesse et de douceur. La structure de l'ode se prête merveilleusement à cette mélancolie douloureuse, distillée avec beaucoup de pudeur tout au long des trois parties : la beauté du matin, la réflexion, la douleur d'un cœur blessé, qui vient ternir l'harmonie de ce petit matin frais.

   tibullicarmina   
29/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Trois dizains d'alexandrins, un patron de rimes proposé dans le premier dizain et repris dans les deux suivants (sur un modèle classique qui réunit rimes croisées, plates et embrassées), voilà qui évoque singulièrement une ode. Ode tripartite à la manière des Grecs, elle comprend la strophe, l'antistrophe et l'épode. Traitant de sentiments intimes, c'est assurément une ode badine ou lyrique.

L'ode badine n'est pas facile à écrire à cause de délicatesse avec laquelle il faut présenter les sentiments que l'on veut évoquer, mais aussi à cause de la variété et de la légèreté d'écriture dont il faut faire preuve. Bravo d'abord à l'auteur de s'être tenue à son dessein ambitieux.

Et le traitement est bon, très bon. La strophe, descriptive, plante le décor, peint l'harmonie de l'ensemble, insiste sur la lumière qui baigne ce jardin. Le dernier vers est excellent: ce n'est pas, comme convenu, la lumière qui chasse les ténèbres, c'est la "splendeur", la beauté de ce tableau ; manière originale de suggérer une beauté lumineuse, éclatante, rayonnante.

L'antistrophe développe, comme il se doit, la strophe et en particulier son avant-dernier vers. Une petite difficulté: je ne vois pas quel nom peut qualifier l'adjectif "vagabonde", je ne saisis pas non plus l'utilité de ce "à la fois". Mais dans l'ensemble, l'antistrophe est très bonne. Elle souligne le passage d'un monde bien concret dépeint dans la strophe à un monde irréel, source d'un émerveillement presque extatique. Le dernier vers sur ce mot de "frisson", introduit l'épode.

L'épode, conclusion de la pièce, doit se démarquer des deux premières parties. Ici, la coupure est thématique entre l'émerveillement qui précède et la mélancolie qui conclue le premier vers. Au troisième vers, le verbe "rompre" est explicitement employé. Du "banc" de la strophe au "banc de mousse" de l'épode, le passage est discret et fin.
Le procédé déjà employé dans le dernier vers de la strophe est repris à propos du "tableau assombri": la beauté était source de lumière, c'est maintenant le "souvenir amer" qui est source d'obscurité.
Les derniers vers évoquant l'attente amoureuse au fond du parc pourrait être mièvres, faciles et convenus: il n'en est rien. Le dernier vers, émouvant dans sa simplicité froide, est dépouillé de tout sentiment ; il se contente de dire un fait ("il ne vint jamais"). Mais le contraste entre l'attente extatique ("l'extase suprême") et le fait brut est tel qu'il en est porteur d'émotion, de tristesse, de mélancolie, de résignation. J'aime ce dernier vers, simple et travaillé, qui groupe les mots par unité décroissante: "Mais il ne vint jamais" (6 syllabes) "auprès de moi" (4) "s'asseoir" (2). Une forme de clausule qui conclue parfaitement l'ensemble.

Bravo Kobane pour cette ode réussie.

   David   
29/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Kobane,

Le titre est un peu un comble tellement il en dit peu, je me demande si le thème du "banc" est une figure de la poésie classique, il y a bien sûr le "public" de Brassens, dont ce poème fait un écho heureux néanmoins, il y a en a aussi sur Oniris :

"Le banc" d'Orion2

Il joue également du ressort de la "mélancolie" avec ce mobilier.

"Banc" de Bernalot

Celui-là est plus une homonymie du thème, mais quand même.

Ce n'est pas un défaut en soi un thème récurrent, mais ça mobilise un peu mon exigence de lecteur.

Il y a aussi cette succession de consonne que je trouve très malheureuse, notamment pour ce genre de versification :

"Au fond d’un parc désert où l’herbe folle pousse"

Ça n'a pas d'équivalent à l'intérieur d'un mot, j'imagine qu'oralement ça ne serait pas "joli" non plus, et pire encore, c'est seulement cinq vers avant la fin de ma lecture.

Mais globalement, c'est d'une fluidité assez captivante, très "banal" mais réalisé avec beaucoup d'attention, j'imagine, ou alors par une très heureuse inspiration, pour le moins.

Une jolie intensité naïve dans ces vers par exemple :

"C’est l’heure où le jardin de lumière s’habille,
Que le colimaçon s’étire en sa coquille,
Où, tout ébouriffé, l’oisillon sort du nid"

Les prochains "Banc" ou "Mélancolie" que je lirais devront au moins égaler celui-là.

   Anonyme   
29/6/2010
Juste le ressenti. le reste a été dit avec compétence par d'autres.
Merci pour ce très beau poème, à la facture très classique,
Je me suis assis sur le banc pour le relire plusieurs fois. Merci.

   framato   
29/6/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est l'heure que le colimaçon ?

bon, je veux bien, mais ça je suis fort perplexe ! Sinon, c'est bien du classique. (j'ai un gros doute pour la rime aile (long) et relle (bref) )

Pas de frisson pour moi, un climat un peu fade, mais un climat quand même. Bon, mettre un climat, c'est pas si simple non plus. Bravo donc.

   Capricorne   
30/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour kobane,
un très joli poème agrémenté de délicats alexandrins que j'ai beaucoup aimés..
J'en ai particulièrement apprécié la nostalgique chute.
Merci pour cet instant de vrai plaisir.

   Anonyme   
1/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Une lecture agréablement poétique grâce à un bel effort de prosodie- ce qui mérite d'être relevé. Mais pas facile de respecter les règles classiques et de soutenir l'inspiration. D'où peut-être cette impression d'un manque, d'une absence, la même que j'ai à la lecture des vers d'Hugo. Pourtant le sens profond est présent, émouvant, juste un peu noyé dans cet excès.

   Anonyme   
24/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien
Je ne lis pas les comm' précédents (trop fainéant) alors mille excuses si je donne l'impression d'insister sur certains points.

Du bon et du moins bon, pour moi, là-dedans :

1ère strophe : manque de fluidité ; les vers ne s'enchaînent pas facilement. Chose sensible dès les 4 premiers vers.

De plus, rimes pauvres dans ce passage.

Des vers trop vagues ou trop prosaïques : v.9-10 ; V.12 ; v.22 . Et aussi le coup de la "blanche tourterelle" : il manque le parfum de la rose et le chant de la rivière (je taquine).

Petite incohérence :

"En poussant un cri faible inaudible à l’oreille."

Alors, comment la narratrice peut-elle le savoir ? (je retaquine)

Cela dit :

Structure de l'ode respectée.
La strophe 2 et plus encore la suivante sont bien plus fluides.
Quelques vrais beaux vers, dont certains assez éclatants : v.3 ; v.5 ; v.26 ; et le dernier vers, qui s'évanouit lentement, comme un chuchotis qui meurt.
Je vois une espèce de jeu esquissé entre la narratrice et le lecteur, ici :

"Qui me ramène là ? Serait-ce l’habitude
Ou la beauté des lieux ? Je ne le dirai pas."

...puisque, à demi-mot, une réponse sera finalement sous-entendue plus loin.

De la pudeur et de la délicatesse.
J'apprécie ce ton-là, dans un genre (le lyrisme) où l'on voit trop souvent (chez certaines poétesses, osé-je préciser) un narcissisme exaspérant et une âme qui a tendance à dégouliner.

Je trouve une certain charme à l'ensemble.

   Anonyme   
5/12/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les stances de cette ode obéissent aux règles établies avec toutefois quelques petites irrégularités dans le fond. Cette ode n'est ni badine ni anacréontique.
Du 1er vers au 2e vers, on s'attend après le C.C de temps à ce que la proposition principale "L'aurore satinée disperse/..../un nuage blanc" aboutisse à une C.C de conséquence après la COD du verbe "disperse" mais voilà qu'une malencontreuse virgule finale ( à la place d'un "ET" légitime) nous propose une autre COD dans la simultanéité des deux actions (disperse et accroche) synchronisées avec la C.C de temps :"Quand au lever du jour"
Ainsi la phrase logique serait:
"Quand au lever du jour...l'aurore satinée [disperse] (sur la terre) un fin nuage blanc / ET / [accroche] (à des fils d'or) les perles de rosée (alors, à ce moment là) le silence m'envoûte (assise sur un banc)
- Ici, c'est une femme qui parle (alors que je suis...assise)
- Si c'était un homme, le sens de la phrase serait certainement ambigu avec :
" Le silence m'envoûte, assis sur un blanc" deviendrait : "Le silence assis sur un banc m'envoûte !" La lourdeur est manifeste...
On a dans cette 1ère strophe, au vers 1 et 2 :
- Deux propositions + 01 CC de temps + 03 CC de lieu + 03 COD !

"Accroche /à des fils d'or/...comme si ces fils d'or existaient déjà dans la nature !
Je pense que "accroche SES fils d'or...serait mieux puisque en fin de compte ce ne sont que les reflets de cette douce lumière que diffuse l'aurore !

Dans le dernier vers "l'obscurité" s'enfuit ! Cette splendeur en fait, dépend en grande partie de la symbiose dichotomique du noir et du blanc !

Certaines particularités ont déjà été évoquées par d'autres intervenants et je voudrais souligner ici l'emploi un peu hasardeux de l'apostrophe dans (le retour) :
- 3e et 4e vers "Qui....lieux"
Ce genre de formulation évoquent certes un certain engouement dans l'enthousiasme mais ne peut le faire naître !
Une virgule est obligatoire après "monde" si c'est l'esprit qui est "détaché" de ce monde sinon (ée) si c'est l'auteur...

Les trois(3)derniers vers, le frisson,c'est généralement l'extase et la féerie des lieux qui le donnent ! La réalité étant différente dans sa banalité, ne pourra évoquer forcément que l'amertume !
Dans la foulée du dernier dizain(la pause), le charme "bucolique" ne peut aucunement provenir : d'un colimaçon ou d'un oisillon ! L'auteur vient de rater quelque chose ici...

Dans ce vers :
" Que, sa main dans la mienne; il me dise :..." je lui aurais préféré cette tournure :
" Qu'il me dise,la main dans la main :..." cela fausserait la métrique mais...ce "QUE" !?
La concordance des temps : présent / imparfait /passé simple.

Le dernier vers nous rappelle feu Joe Dassin qui sifflait sur la colline et...elle n'est jamais venue après sa promesse ! Or, il apparait ici clairement que c'est un rendez-vous raté...puisque apparemment, le partenaire ne se doute de rien !

"L'été indien" de Joe Dassin est une ode à l'amour.(1975)

Merci pour le partage.
J'ai essayé de voir à ma façon, ce texte qui, il faut le dire, est difficile à construire selon les règles propres à l'ode. Je suis heureux quand même et satisfait de voir ainsi s'atteler à la rude tâche, des poètes chevronnés pour le bien être de la poésie dans tous ses états !

   soledad   
4/2/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Beaux alexandrins...Un texte mélancolique dans un décor où la nature donne toute sa beauté... L'attente d'un amour qui n'est pas venu, mais a laissé une trace ineffable au travers des rimes légères ...Bravo...

   Anonyme   
10/4/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Les images qui nous offertes sont magnifiques, par leur délicatesse, leur sensibilité. De plus, j'ai laissé chacune d'elles m'émouvoir, car votre plume a su décrire la beauté de l'instant vécu. Comme c'est très beau ces premières phrases :

"Quand au lever du jour l’aurore satinée
Disperse sur la terre un fin nuage blanc,
Accroche à des fils d’or les perles de rosée"

Moments qu'il faut savoir savourer pleinement, il faut surtout savoir écouter, regarder, ne rien attendre de l'instant, simplement le prendre comme il vous est donné.

La dernière phrase est plus "sombre", mais elle n'en est pas moins attachante. Là, encore je ne me suis pas attardée sur la forme, pour moi elle est fluide, cela me suffit amplement, car ce qui me plaît dans un écrit se sont ses imperfections qui le rendent si personnel et vrai.

J'aime tout le poème mais ma préférence va cependant à la première strophe, je la trouve vraiment superbe.


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