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Poésie classique
kobane : Réveille-toi poète
 Publié le 30/08/09  -  12 commentaires  -  721 caractères  -  243 lectures    Autres textes du même auteur

Un vieux poète en fin de vie.


Réveille-toi poète



Le poète languit dans un coin, solitaire
Délaissé par la Muse et même ses amis,
Son rétablissement se trouve compromis
Refusant de se battre, il choisit de se taire.

Dans le centre d’accueil, sans aucune âme, austère,
Où les amusements ne sont guère permis,
Désormais il se trouve au personnel soumis,
Étonnant pour un homme à l’esprit libertaire.

Sa voix n’est qu’un filet passée au laminoir,
Gai jadis, il ne broie aujourd’hui que du noir
Ne voulant recevoir ni parler à personne.

Ses plus fervents lecteurs aimeraient lui crier :
« Lève-toi, marche, cours et jamais n’abandonne,
Ta plume a des fourmis devant ton encrier. »


 
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   jaimme   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Un poète âgé dans une maison de retraite,soumis et isolé, n'ayant plus le goût d'écrire. Le choix du thème est excellent.
Mais je n'ai pas accroché à son traitement (sauf pour: "Sa voix n’est qu’un filet passée au laminoir"), bien trop fade à mon goût.

   Anonyme   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Je suis d'accord avec jaime. J'ajouterais que les mots choisis ne dégagent guère beaucoup d'émotion. On ne sent rien de l'isolation de cet homme, on a aucune idée de ce qu'il pense de sa situation.

Les vers :

"Délaissé par la Muse et même ses amis,
Son rétablissement se trouve compromis"

sont un peu maladroits de même que la deuxième strophe.

Je crois que la poésie respecte les règles classiques à la lettre (je n'ai pas tout vérifié cela dit donc je peux me tromper) mais elle n'a pas d'âme. A trop vouloir respecter les règles toute spontanéité a été bridée. C'est mon impression du moins.

Désolé kobane, une autre fois peut-être. L'idée était bonne, dans le style "les maux ne savent seuls venir..." de Ruteboeuf mais il manque quelque chose.

Bonne continuation.

   Anonyme   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Un texte à la forme irréprochable, mais ... qui manque de force et d'originalité, malheureusement ! La plupart des vers sont très prosaïques (ex : "Son rétablissement se trouve compromis"), d'autres très convenus ("Gai jadis, il ne broie aujourd'hui que du noir") ; seule l'image de la voix passée au laminoir, ressort de l'ensemble ... Encore eût-il fallu, à mon avis, une virgule à la césure, pour marquer le fait que "passée" se raccorde à "voix" et non à "filet".

   FABIO   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Au delà de la forme il ya un véritable sujet de fond, qui ne demande qu a être exploité.
Bien sur il est vrai que certaines phrases ne sonnent pas super, mais en recherchant vraiment la poésie et la musicalité, je suis sure que vous pouvez améliorer.

   Klafooty   
31/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Au risque d'aller à contre-courant, j'ai aimé.
Le texte est fluide et sans prétention, le message passe. Je ne suis pas resté le nez dans le dictionnaire.
De plus, il respecte les codes du sonnet. Cela rend l'exercice plus complexe.
J'ai juste un doute au treizième vers :
"Lève-toi, marche, cours et jamais n'abandonne," Il me semblerait que "marche" avant une virgule compte pour un seul pied. A voir...

   Anonyme   
4/9/2009
Bonjour Kobane. Triste sort pour ce vieil homme... Sujet délicat, mais hélas réaliste...L'auteur a bien décrit l'ambiance. Mais à mon grand regret l'émotion n'est pas passée et n'ai pas trop aimé le dernier tercet.

   Lapsus   
6/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le sonnet est régulier, les césures sont bien placées, les élisions du e muet sont bien faites, c'est techniquement de la belle ouvrage.

Pour Klafooty, le vers 13 se lit ainsi : 6/6
"« Lève-toi, march[eu], cours / et jamais n’abandonne"

Une difficulté pour moi sur ce vers :
"Sa voix n’est qu’un filet passée au laminoir"
Je trouve étrange d'accorder passé avec voix et non filet;

Peut-être effectivement que trop de distance avec le personnage nuit à l'émotion attendue, ce qui est regrettable car l'idée était bonne.

   thaumaturge53   
8/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien exprimé, Kobane, ce qui peut-être attend plus de poètes qu'on ne le pense. Alors mieux vaut y penser avant et ce sonnet nous en donne l'occasion de manière tout à fait classique. Bel effort!

   Meleagre   
13/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Le sujet est bien choisi, et peut susciter beaucopu d'émotion : un vieux poète en mal d'inspiration, se renfermant dans le silence. Mais les expressions sont un peu trop plates ou convenues ("délaissé par la Muse"...).
Le dernier tercet est pourtant prometteur : quelle consécration pour un poète, d'entendre ses lecteurs l'encourager ainsi à écrire ! Cela donne envie de reprendre la plume et l'encrier !

   Anonyme   
28/11/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
On regrette décidément beaucoup le prosaïme des vers de Kobane, qui du point de vue de la prosodie, se débrouille fort bien. - Ce qui justifie mon évaluation.

En quoi refuser d'être soigné par des professionnels de la santé serait-il un acte "libertaire" ? (ce que suggèrent les vers 7-8)
Mais j'aime bien la chute et le vers final.

J'attends le prochain, en espérant y trouver plus de vigueur dans l'expression ; plus de poésie !

   brabant   
19/3/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Sonnet peut-être un peu trop figé, trop hiératique, trop sérieux. Mais j'aime bien son cadre austère où il ne dépend que du poète d'insuffler de la vie, qu'il écoute donc les voix du dehors ! Que coure sa plume au jeu des fourmis !

   Anonyme   
22/3/2016
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Nous voilà brossé un tableau très sombre d'un "poète" vieillissant, poussé à l'exagération, "Lève-toi, marche, jamais n'abandonne", qui comporte des contradictions, d'un côté "Délaissé par la Muse et même ses amis" de l'autre "Ne voulant recevoir ni parler à personne".

De plus, sur le fond, il en est trop fait dans ce poème à tout point de vue, ce qui lui enlève du ressenti.

Pour la forme, elle me semble correcte.


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