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pieralun
2/2/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Beau poème à la construction inhabituelle.
J'y ai vu de très beaux vers " Sous un feuillage épais- Au temps je me soustrais"; belle sonorités en "ais". Dommage " et sans voir passer l'heure"; trop réaliste dans le contexte. J'aime le passage de la dame en crinoline.....mais pourquoi son "envol".....elle glisse...elle s'efface...,....l'image devient floue, mais elle ne vole pas. Même problème dans le deuxième paragraphe, quelques beaux passages, mais des vers qui rompent l'ambiance: "je redescends sur terre," "l’effet d’un fort anesthésique." Le dernier vers est très très beau. Quand l'écriture est belle, il faut prêter attention à ce qu'elle soit constante; si la magie est rompue par un vers hors contexte, l'émotion l'est aussi. |
Anonyme
3/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour.... j'aime bien l'ambiance de ce texte, la vieille maison sous les frondaisons, la robe à crinoline et son froufrou léger.
Je suis un peu plus réservé sur certaines expressions comme "je redescends sur terre" et surtout "l'effet d'un fort anesthésique"... Un curieux mélange d'alexandrins et d'hexasyllabes permet sans doute de le classer en Classique, les rimes sont bonnes, la métrique aussi |
LeopoldPartisan
3/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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N'étant en rien un expert pour ce qui concerne les règles de la poésie classique, je remarque qu'à la lecture, ce texte un peu comme le bon vin, passe plutôt bien. Il est rond en bouche et ma langue ne perçoit aucune acidité ni la lourdeur de certains écrits par trop capiteux. J'aime aussi beaucoup le rythme qui n'est ni trop précipité ni trop lambin.
Le sujet du poème maintenant. On ne peut pas dire qu'il nous fasse la révolution de 1789, mais qu'importe ce sentiment d'oisiveté un rien parresseuse, cela ne mange pas de pain, ni comme l'aurait dit Marie-Antoinette de Brioche. J'ai finalement passé une agréable moment |
jaimme
4/2/2010
a aimé ce texte
Pas ↓
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Sur la forme classique, je laisse les spécialistes commenter.
Le sujet est agréable, le titre un peu trop passe-partout. Ce qui me gêne le plus c'est ce "pas à pas" de description des faits et gestes du narrateur: je fais ceci, je fais cela. Pour moi ce n'est pas poétique. De nombreux adverbes, de nombreux mots cassent le rythme de ce qui devrait être une douce rêverie ("Soudain j'entends", "Mais serait-ce"...). Il faudrait lire à haute voix et chercher des tournures plus musicales. Bon courage. |
ANIMAL
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Je trouve une jolie musicalité à ce poème tout en douces ombres. Ambiance propice à la rencontre d'un de ces fantômes hantant les vieilles maisons, qui sait ? A moins que cette dame mystérieuse n'existe réellement et soit une diva réfugiée loin des feux de la rampe ?
L'imaginaire a en tous cas sa place au sein de cette aimable poésie, bien que le mot anesthésique, trop moderne, fasse un peu bizarre parmi ces vers plutôt nostalgiques. Un texte au toucher léger comme un rêve. |
Anonyme
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Une ode fort bien réussie et qui respecte pour le peu que j'en sache, les règles. Un langage limpide et fluide, un phrasé doux, des images simples qui se retiennent, le mouvement d'un rideau, un souffle, est-ce un rêve, est-ce vrai, toute l'hésitation poétique est ici. J'aime qu'un texte se présente en toute simplicité et qu'il se montre humble. Comme un bon vin en effet.
Edit : toute proportion gardée, j'ai pensé à la poésie du 19ème siècle, la romantique qui procède de cette façon : je chemine et voici ce que je vois, perçois, ressens. |
Anonyme
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime beaucoup l'ambiance du poème. Je ne comprends pas qu'elle s'envole et que c'est l'auteur qui redescend, je n'aime pas anesthésique. j'aime beaucoup les deux derniers vers.
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bulle
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Tout le fond est porté par cette musique particulière.
(12/6/12/6/12/12/12/6/6/12 - ababccdeed) les rimes suivent la métrique. L'agencement des deux strophes relève et révèle au plus juste l'essence de l'instant. Les retours en respiration, les pauses, les reprises. Tout s'entend en légèreté, délicatesse. Le questionnement de fin implique le lecteur directement, c'est un plus pour moi. Une belle atmosphère de l'ensemble que j'apprécie pour ma part, et qui tient pour beaucoup à la partition composée. J'en aime les effets. |
Anonyme
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'aime beaucoup le rythme de cet écrit, original et qui fait corps avec le récit, où l'on retient parfois son souffle ...
De très jolis passages comme : "La dame du manoir en robe à crinoline Et son froufrou léger qui caresse le sol. Derrière la fenêtre, Elle vient d’apparaître Et tout à coup s’enfuit pour prendre son envol." ou encore la fin : "Mais serait-ce une main qui bougeait les rideaux ? Sur une vitre sombre, Se reflétait une ombre, Ce n’était que la brise agitant des rameaux". En revanche comme d'autres lecteurs (et comme dans d'autres de vos poèmes), j'ai été un peu gênée par des passages plus prosaïques, comme "sans voir passer l'heure", "je redescends sur terre", "l'effet d'un fort anesthésique". Ils amoindrissent un peu la qualité de l'ensemble, c'est dommage. Cela n'en reste pas moins une lecture fort agréable, douce comme un souffle, et qui laisse comme un léger parfum de rêve dans son sillage. |
irisdenuit
10/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kobane,
Je ne suis pas fan de la poésie classique mais ton poème a une ambiance particulière, feutrée qui me plaît qui m'enveloppe. J'aime également beaucoup la chûte. Ton écriture est fluide. J'arrive facilement à des images lorsque je ferme les yeux. En bref, un poème qui se lit agréablement du début jusqu'à la fin. Merci. Amicalement, Iris |
domi
11/2/2010
a aimé ce texte
Bien
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un travail sur la poésie qui m'a intéressée dans ce poème
quelques maladresses déjà signalées je voulais signaler à l'auteur un vers qui sur le plan du français me questionne : ne devrait-on pas dire: "était"-ce (au passé) une main qui bougeait les rideaux ou alors: serait-ce une main qui "bouge" (au présent) les rideaux ? parfois c'est pas évident ces tournures |
Anacreodes
11/2/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sans juger la structure qui me semble convenir à ce récit, je me suis retrouvé aussi devant cette maison vide et j'ai entendu des notes de piano et vu un rideau bouger.
Ô vieilles demeures avez-vous donc un âme ? |
David
21/2/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Kobane,
J'aime beaucoup la musique de cette ôde, ses vers classiques utilisés comme un instrument, ce ton de récital avec une ambiance qui me rappelerait un peu des lectures de Poe peut-être, quelque chose d'anglo-saxon dans cette histoire de fantômes ou d'illusions, en tout cas. |
Samedy
10/4/2010
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J'ai enfin triouvé ton poème ! Original, romantique à souhait, bravo. Samedy.
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Damy
13/4/2010
a aimé ce texte
Un peu
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Savant mélange de rimes croisées, rimes plates et rimes embrassées, mais en majorité pauvres.
Sauf si "la dame du manoir" se réfère à une personne connue de l'auteur et à une relation visionnaire particulière qui m'échappe, je trouve ce poème beau, mais manquant de profondeur. Je n'ai pas très bien compris l'effet "anesthésique" de la musique? |
Anonyme
7/4/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Je vous suis et rentre pleinement dans la magie du moment. J'ai connu dans l'adolescence, une demeure bourgeoise abandonnée, elle était devenue notre terrain de jeux, et surtout notre imagination vagabondait, lorsque nous nous sommes trouvés face à une bibliothèque qui débouchait sur un passage secret. Nous avons eu aussi quelques frayeurs aussi, nous entendions des pas sur le parquet, dans les pièces où n'étions pas. Mais quel beau souvenir, j'en garde.
C'est pourquoi votre texte m'est très parlant, tout est là, pour nous faire entrer de plein pieds dans votre "délicieuse et fantasque rêverie". Les lieux inhabités gardent l'empreinte de leur vécu. J'ai beaucoup apprécié la lecture de ce poème. Je le trouve très fluide, aucun élément n'est venu perturbé ma lecture. |