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Corto
13/6/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème émet des ondes lointaines à la fois réalistes, charmeuses ou endeuillées. Ce qui montre la qualité du choix des mots et des images.
Tout un chacun a vu ou entendu l'ambiance régnant à Bénarès, entre spiritualité et cérémonies de deuil. Ce poème nous plonge dans ce monde si éloigné de nos habitudes, avec notamment une très belle seconde strophe. Les mots résonnent de très belle manière: "extase...cendres...mantras...expiration". On est évidemment dépaysé par ces comportements, mais au final "les rires d'enfants" nous disent qu'il faut revenir à la vie. Merci à l'auteur. |
Pouet
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bjr,
je ne suis jamais allé en Inde, mais cette évocation est tout à fait parlante. J'ai beaucoup aimé. De très très jolis vers tout en brutal réalisme et en douceur larvée: ces rires d'enfants qui viennent colorer et clôturer ce tableau sombrement exposé. Le rythme est très bon, les images et métaphores excellentes. Je n'ai rien à ajouter de particulièrement brillant si ce n'est qu'à mon sens ce poème est de très bonne facture. (seule la ponctuation me laisse perplexe) Au plaisir de vous relire. |
papipoete
9/7/2019
a aimé ce texte
Bien
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bonjour krish
Une fourmilière d'humains où se côtoient ceux qui vivent, grouillant tels des milliers d'ouvrières transportant, vivres, fardeaux et défunts que l'on conduit au bûcher purificateur ! Une mégalopole qui me ferait si peur entre les pilotes de rickshaw acrobates, les cornes des vaches à ne pas maudire, les rats débouchant de toutes parts, et les feux du soir au grand brasier funéraire et le bain dans le Gange sacré... mais à la pureté... Vous êtes un bon guide, mais je préfère mon Jura ! |
senglar
9/7/2019
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour krish,
(le pseudo ne me semble pas anodin) Quelle médaille - médaillon étant tout aussi honorable - qui vous prend en pleine face et vous gifle d'un lieu sacré de l'Inde - Bénarès - ça n'est pas n'importe où, pas n'importe quoi, j'ai senti la chevelure de Shiva me griffer le visage et me couper le souffle, moi l'incroyant réduit. Me voilà assujetti à la magie hindoue ! Ô ruelles et temples ! Ô cascades et saris ! Ô cadavres extasiés aux mantras psalmodiés ! Comme j'envie la vie qui renaît sous le souffle des buffles et le rire des enfants ! Médaille ou médaillon ce poème est spectaculaire, imprimant, imprimé... Moi j'en fais un tampon... rouge des cendres grises et colorées de Bénarès... Merci pour cette vision magnifique autant qu'intemporelle ! Vous avez dit "Kodak" au sang des reporters de rouge surlignés ? senglar |
Anonyme
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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'' Bénares '', l'une des plus anciennes cités du monde, mais à présent la plus polluée de l'Inde.
Chaque vers, chaque image pour la décrire est riche de précision. Une cité où la vie qui grouille côtoie des défunts que l'on incinère. " Équilibre des corps nus dans une extase de cendres " " Les rameurs amoureux coiffent en vain les caprices dorés du crépuscule " Bel écrit. |
Vincente
9/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Poème très inspiré pour écrire en pleins et déliés la richesse de cette vieille et emblématique citée. Le rythme chaloupé, assez envoûtant, les images sans surcharge mais très expressives, l'atmosphère qui nous gagne dans une nonchalance bénéfique et nous mène aux rires d'enfants, comme d'un regard sage nourri du passé vers les espérances indociles de l'enfance, d'une sorte de croyance en l'avenir.
L'écriture est bien agréable, judicieuse. J'ai beaucoup aimé l'équilibre sans concession des quatre premières strophes dont chaque début évoque le chargé patrimonial et chaque fin la tourmente supportée. Bien que la strophe finale "coiffe" assez adroitement l'ensemble du texte, il m'a manqué une fin, une chute plus affirmée pour sentir un accomplissement, du poème et du lieu abordé. |
Anonyme
10/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Krish,
Un premier poème partagé vraiment très beau. Vous savez si bien rendre l'atmosphère de la ville de Bénarès. Je ne la connais qu'au travers de reportages et votre texte présente une vision supplémentaire pleine de charmes, de couleurs. Le soin de l'écriture est un atout de plus. Il me semble visiter Bénarès à vos côtés, avec cette curiosité et cette tendresse émanant du poème. Bravo et merci |
Donaldo75
10/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Krish,
J'ai bien aimé ce tableau - pardon pour le lapsus, c'est d'un poème qu'il s'agit - dont les mots résonnent comme des motifs sombres dans une peinture riche en éléments, un peu à l'instar de certaines œuvres de Salvador Dali. Bravo ! Donaldo |
Raoul
10/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonsoir,
J'aime, j'aime beaucoup. Les images sont percutantes, parlantes, évocatrices, elles empoignent le lecteur, elles l'accompagnent. Les juxtapositions fonctionnent sans être pesantes. Aucune redondance, c'est, comme on dit, envoyé. Juste un bémol à propos des sur, où, sous... qui situent dans l'espace. Pour moi, ils sont inutiles, et je pense que leur absence évoquerait, induirait d'avantage l'empilement et la promiscuité générale Mais c'est un beau texte, alors merci, vraiment, pour cette lecture. |
Lariviere
18/7/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Krish,
Il y a ici tous les ingrédients visuels, olfactifs, auditifs et j'en passe, pour reconstituer l'atmosphère culturelle, mais aussi spirituelle de cette Inde mystérieuse et de ses étranges rites de crémation ; en effet les images fort réalistes sont présentes mais on pourrait obtenir de celles-ci une simple carte postale sans vie, sans couleur véritable ni relief, en dehors du pixels ; mais grâce à l'écriture, le ton, le choix des mots et des tournures, grâce aussi au rythme libre construit avec brio (légèrement chaotique en apparence, comme pour coller à la complexité sociale et surtout spirituelle de la culture Hindou) par une très bonne découpe le texte prend de l'ampleur sur le fond, la poésie fonctionne et la parole du narrateur se perd dans ces ruelles tortueuses, faisant oublier sa présence pour mieux nous laisser non pas seulement contempler, mais nous imprégner, au delà de la partie visible en surface du réel exposé, de l'atmosphère profonde qui accompagne ou plutôt qui engendre ses rites culturels... Ce n'est pas évident tant encore une fois, la complexité du système social, culturel et spirituel de l'Inde et de ses castes restent énigmatiques, surtout pour nous occidentaux... Ce texte a su préserver voire retranscrire cette énigme, tout simplement en restant très convainquant dans le réalisme et l' atmosphère, rendant l'étrangeté attractive, presque envoûtante, trouvant subtilement dans le choix des mots et des scènes évoquées le bon équilibre pour zoomer en profondeur sur ce fragment d'orient tout en évitant les clichés, permettant même une certaine liberté d'interprétation à la lecture par une écriture fluide mais aussi neutre que le gange, proposant des images induisant des analyses sans pour autant les imposer, je trouve que ca colle bien au thème et surtout, je trouve ça c'est très fort comme réussite d'écriture. Je n'ai malheureusement pas grand chose à rajouter comme pistes d'améliorations. On pourrait bien sur creuser le fond et développer l'aspect social, parler du bizzness des crémations, et montrer une vision plus rude, le revers de médaille sanitaire de cette culture et de sa spiritualité, etc... la poétique permettant parfois d'amorcer une réflexion et puis d'extrapoler voire de proposer un débat d'idées, mais bien sur, en dehors du commentaire de texte qui n'est pas le lieu pour cela... Pour moi, ce texte est abouti. Je ne reprends pas les passages les plus forts, je les trouve tous impeccables dans leurs rendus, aussi bien poétique que fortement évocateur d'une certaine réalité. Merci pour cette lecture et bonne continuation ! |
natile
1/8/2019
a aimé ce texte
Un peu
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les images et le thème sont attirants comme les couleurs de l'inde cependant je trouve l'écriture un peu inégale. la dernière strophe est découpée d'une façon qui rend peu musical et fluide la lecture
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Anonyme
28/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est beau.
Cette évocation de la ville est subtile : la cité est d'abord presque déshumanisée sûrement pour témoigner de son activité grouillante, sont cités les cornes, les cascades, les saris et les corps nus. La ville se mêle ensuite à la nature personnifiée : " les caprices dorés du crépuscule" Cette ville est touchante , elle est vivante grâce, notamment, à l'utilisation d'adjectifs pour des inanimés : " des saris hésitants" . Je ne citerai aucun vers : l'ensemble du poème me plaît. Bravo. |