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Anonyme
8/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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~Bonjour,
Comparant le poème à l'exergue, je suis un peu dubitative : Ces porteurs rejoindraient un port, il seraient chargés du transport de farine ? J'ai lu et relu et je bute toujours. Ils font plutôt la liaison entre le port et l'intérieur du pays apportant le blé. (c'est peut-être un détail, ou je n'ai pas su lire vraiment) J'ai beaucoup aimé ce poème, sobre, d'autant plus percutant que l'on sait les problèmes et l'instabilité du Yémen mais aussi sa géographie. Chaque mot trouve alors tout son sens et sa place : "aux visages figés dans d’obscures pensées," "ils fixent le néant" J'attends la publication de ce poème et quelques pistes pour lire le dernier quatrain. Merci du partage, Éclaircie |
Queribus
13/12/2019
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Sauf erreur de ma part, ce poème aurait dû figurer dans une autre catégorie que la néo-classique en poésie contemporaine ou libre par exemple. En effet, la poésie même néo-classique exigent un minimum de règles (rimes, nombre de syllabes, ...) Je pense qu'il s'agit d'une erreur et c'est dommage. Quant au fond, il m'a paru plutôt intéressant avec son côté aventure et quelques belles images poétiques: "le bahut couleur nuit", ""des haillons ondulants que l'air salé ravive, "aux membres modelés par la lueur blafarde", "travailleurs de la lune,"ce pain qui les consume". Il m'est très difficile de porter une appréciation sur votre texte pour la raison citée au début. |
Donaldo75
16/12/2019
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
J'aime beaucoup ce poème; il est pictural et désespérant. Je passe rapidement sur la catégorie affichée et je me dis que c’est de la poésie libre, que l’erreur d’aiguillage va être rectifiée. Les images sont fortes, s’ancrent facilement et durablement dans mes neurones durant la lecture, ce qui confère l’aspect pictural que j’évoquais précédemment. « Travailleurs de la lune condamnés à charger ce pain qui les consume la farine de blé. » Ce dernier quatrain est particulièrement réussi – et c’est tant mieux parce que c’est quand même le point d’orgue de ce poème – et peut se lire à plusieurs niveaux. D’ailleurs, ma lecture a été agréable parce que la liberté d’interprétation est laissée au lecteur ; dans mon cas, je n’ai pas besoin d’essayer de raccorder un et deux tel le Hercule Poirot de base pour apprécier cette poésie. Bravo ! |
hersen
3/1/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'aime beaucoup ce poème, même si j'émets une réserve de taille : il m'est difficile avec certitude de savoir si ces dockers sont transportés en camion pour aller au port décharger de la farine, où s'ils sont dans le bateau, accompagnant le chargement.
Ceci dit, au-delà de cette incertitude, j'aime beaucoup ce qui est indéniablement du vrai libre, du bon libre. Ces silhouettes fantomatiques, à peine dessinées dans la pénombre; inexistantes face au monde... Des travailleurs sans espoir qui s'épuisent dans une tâche qui ne les nourrit pas. Merci de cette lecture ! |
papipoete
3/1/2020
a aimé ce texte
Un peu
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bonjour krish
votre poème est quelque peu brumeux, sans doute à cause du nuage de poussière que dégage le camion, filant vers le port. Ces hommes, je les vois bien porter sur leur dos, ces sacs à charger, puis décharger comme s'ils ne devaient jamais rester en place ! Mais l'ensemble est nébuleux... ces porteurs conduisent-ils le camion ? ou bien sont-ils perchés sur le chargement, tels qu'on les voit souvent dans ces pays-là ? J'aurais davantage imaginé le texte en prose, celui-ci pouvant alors être plus détaillé ? |
Davide
3/1/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour krish,
Le travail des dockers est pénible du fait des chargements lourds. Ici, le rendu nocturne est très réussi, l'ambiance est embrumée, confuse, à mi-chemin entre onirisme et réalisme. Le flou domine dans le vocabulaire : "d'on en sait où", "couleur nuit", "traîne", "à la dérive", "vent turbulent", "haillons ondulants", "crayeuses", "obscures", "blafarde", "néant"... Le Yémen, pays pauvre du Moyen-Orient, doit être exportateur de blé (farine de blé). Le narrateur, extérieur, se contente de décrire ce qu'il entrevoit des "porteurs" dans la lueur blafarde, de ceux qui chargent les "vaisseaux" en partance. Le titre met judicieusement l'accent sur la pénibilité d'un tel labeur dans un pays peu développé comme le Yémen. C'est bien trouvé. J'ai, en outre, beaucoup aimé la dernière strophe, le ton fataliste et "ce pain qui les consume", où pain fait référence à leur nourriture quotidienne (moyen de survie) comme à la farine de blé qu'ils exportent. L'ensemble est prégnant. Bravo ! |
MissNeko
3/1/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour
Votre poème est très imagé et on verrait bien une peinture pour le représenter. Gros coup de cœur pour le dernier quatrain : beaucoup de rythme. Les vers s'enchaînent avec rapidité rendant le sujet ( un travail harassant ) encore plus percutant. Vous avez réussi à dépeindre une scène froide, métallique. On sent le sel et l humidité à plein nez ! Dans votre premier quatrain j aime moins le dernier vers qui, je trouve , casse un peu le rythme. Ce n est que mon humble avis ! Un belle lecture |
Raoul
4/1/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour.
Une page de croquis sur le vif un peu déséquilibrée à mon goût : sensation bizarre à la lecture du tout (un côté patchwork prononcé) alors que si l'on sépare en lecture par strophe, chacune se tient. Pour moi, le texte aurai gagné en fluidité si les alexandrins avaient été scindés en deux vers distincts (la construction des vers le permet tout à fait, d'ailleurs) . Le côté intemporel du texte accentué par le "vaisseau" est bien vu - un rappel de Rimbaud d'Aden? -, en revanche, et pour y être allé, je ne perçois pas spécialement le Yémen. Le dernier quatrain tranchant (style et sens) et aride est superbe, c'est celui que je préfère. Merci pour cette lecture. |