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Poésie libre
kyrielle : Un slam'di sur la terre
 Publié le 26/07/15  -  7 commentaires  -  840 caractères  -  146 lectures    Autres textes du même auteur

Réflexions sur les scènes ouvertes de slam.


Un slam'di sur la terre



Dis le poète de la banlieue, t'en as pas marre ?
D'jouer avec les mots, accoudé à c'comptoir,

Moi, j'rêve de t'embarquer dans ma virée
Loin d'ce bitume, et des tours d'la cité
Décoince, rends à tes pieds leur liberté

Viens tester les chatouilles du sable, sans vergogne
Au zénith, quand l'Dieu soleil cogne

Flirtant avec la mer, causant aux parasols
Invente tes mots en savourant l'envol
Loin du gris plombant, quand le compteur s'affole

Envie d'fuir, juste un blème on manque de fric
Envie d'une autre planète, y a quand même un hic

Nos poches sont trouées, il nous reste les mots
La piscine municipale et sa javel sans eau

Continue à m'faire planer, c'est la scène ouverte
Et s'te plaît, pour une fois, parle-moi d'herbe verte.


 
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   Lulu   
4/7/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Je n'ai vu le jeu de mots du titre qu'au moment de rédiger mon commentaire. C'est bien vu.

Après lecture de ce poème, j'ai pensé que le narrateur se parlait peut-être à lui-même, s'exhortant à écrire autre chose...

J'ai trouvé le texte sympathique. On retrouve quelque chose du slam en court, avec ses rimes suivies.

J'ai trouvé mignonne l'image de "La piscine municipale et sa javel sans eau"...

Parler "d'herbe verte", sortir du milieu proprement urbain... Pourquoi pas ? Mais la ville est aussi une source inépuisable d'inspiration. Elle inspire nombre de poètes, et pas seulement les slameurs.

Enfin, en relisant ce poème, je me rends compte qu'on se perd un peu dans les pronoms... Il y a le "tu" et le "je"... cela, je l'ai bien saisi, mais il y a confusion avec le "on" qui d'ailleurs passe au "nous" sans que cela ne soit justifié.
Ainsi, avec le "on", je me demande qui parle dans "on manque de fric" par exemple... D'où l'impression première que le narrateur (ou le slameur, puisqu'il s'agit d'un petit slam) se parle à lui-même...

   Vincent   
5/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
déjà le titre

un slam'di sur la terre

les ados de la cité ne parleraient pas comme cela

cela ne s'invente pas d'être de ces banlieues

Moi, j'rêve de t'embarquer dans ma virée
Loin d'ce bitume, et des tours d'la cité
Décoince, rends à tes pieds leur liberté

ils aiment le coin où ils ont grandit

chacun aime le coin où il a grandit je pense

donc je ne suis pas d'accord avec le fond

le texte est bien écrit

j'ai bien aimé

   Pimpette   
26/7/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
"Nos poches sont trouées, il nous reste les mots
La piscine municipale et sa javel sans eau"

Humour de tout ce texte autour d'un vrai sujet...le slam est-il condamné à raconter la ville, les troquets médiocres, le bitume et les tours de la banlieue? Non...viens tester les chatouilles du sable devant la grande bleue... ce sera très chouette aussi!

Intelligent et poétique. Un beau texte.

   Robot   
26/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une poésie libre légèrement slamée. J'ai surtout apprécié le fond. A dire plutôt qu'à lire. "Viens tester les chatouilles du sable" Belle invitation je trouve. "Nos poches sont trouées, il nous reste les mots" a l'oral ça passe bien.
La preuve qu'un slam peut être poétique.

   papipoete   
26/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour kyrielle; au poète qui slame ses vers au comptoir, au milieu d'un mot apostrophe, un " keum " venu d'ailleurs lui crie de s'tirer d'son bitume, d'sa cité.
Pour voir la mer là-bas et laisser la mère ici.
Il voudrait bien, mais n'peut point, ses poches ont des trous, et l'fric n'pousse pas dans l'ascenseur!
N'empêche, le slameur rêverait bien d'un coin d'herbe verte ce soir...
" c'est une histoire ordinaire, on est tout simplement, tout simplement
un samedi-soir sur la terre " chanterait Cabrel
ou un autre jour?
Sur les arpèges de Francis, je fredonne votre poème, ça lui va bien!

   Anonyme   
26/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Je n'ai pas trouvé de véritable relation avec les scènes ouvertes de slam comme le signale l'incipit mais plutôt une envie de changer d'environnement " Loin d'ce bitume, et des tours d'la cité " pour une plage au soleil " Viens tester les chatouilles du sable, sans vergogne
Au zénith, quand l'Dieu soleil cogne ".
La forme est tout à fait adaptée pour un rap.

   wancyrs   
26/7/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Pas une vraie réflexion non ? je dirais un avis... mais bon ! C'est un peu court je dirais, on a à peine ouvert la bouche que tout est englouti sans rien d'autre pour bourrer la panse, c'est dommage car j'aime bien ! Vous ne voulez pas en faire un vrai slam ? genre conversation avec réplique du gars de la scène ?

Wan


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