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Anonyme
28/1/2013
a aimé ce texte
Bien ↓
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Hé ! Marrante, cette élégie aux moules cruellement trucidées et gobées... Le rythme est un peu heurté à mon goût, je trouve que plus coulant il conviendrait mieux au sujet, la bâfrerie effrénée, la disparition dans des gosiers gargantuesques.
Sinon, le reproche que je ferai à ce poème : pour moi, il ne va pas assez loin dans l'excès, le rabelaisien, l'épique ! J'aurais bien vu un délire total, au-delà des suées d'oignon et du génocide des carapaces bleues. Le sujet, pour moi, est bon, je regrette que vous n'alliez pas au bout du bout de la profondeur des moules. |
leni
5/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Je vous entends de chez Léon (petite rue des bouchers)Le tableau est superbe Bien sûr pour la rime vous avez choisi du rosé Délaissant la bière et le blanc Ah ces poètes !Vous avez bien décrit le génocide Ca lèche ça suce ça gobe Et ça rote! Y a des rabiots pour les gourmetsEt ça vous débarrasse un plat encore plein de douceurs à saucer Et vous pourriez ajouter comme le chante Brel:et la bière on vous la servait bien avant qu'on en redemande J'ai souri en lisant votre poème qui (une fois) me plait bien L'ambiance est la même chez le Petit Quinquin notre Cousin du Nord Savez-vous que les hommes célèbres ont leur nom sur la banquette qu'ils ont occupée chez Léon ?Labrisse ?Non peut-être!Salut Leni et Merci
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Pimpette
4/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'en ris encore, j'aime et j'admire également car le texte est débordant de vie, de trouvailles et de poésie....mais ce n'est pas la poésie de Madame la Sous-Préfète...non, non je ne ris pas, ou pas seulement de vos mijotées musicales!
***La tuerie des moules ***l'atroce tas de coquilles ***Ça lèche, ça suce, ça gobe, c’est l'été… Bravo Sieur Labriisse, je ne vous lâche plus!!! |
Anonyme
4/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Que voici un tableau bien brossé de ces" bonnes gens" qui dédaignent toutes convenances et retenue dès qu'il s'agit de satisfaire la panse.
Des images emplies d'un humour guoguenard;et on entend même le son avec des vers comme:"ça lèche, ça suce ça gobe" . Tiens j'ai pensé à "Ces gens là" de Brel, avec les slluurrpp de "la soupe froide". Un texte bien façonné pour une mise en musique dans le style mazurka bien appuyée, avec les temps forts qui ponctuent les rots.Hihi J'ai bien aimé |
KIE
5/2/2013
a aimé ce texte
Passionnément
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Un lecteur manquant de discernement pourrait reprocher à ce texte des vers qui ne chantent pas, exemple : 2, 4, 5, 6, 11, 12, 13, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21 (je ne signale que les principaux).
Mais le commentateur avisé comprend que c’est voulu. S’ils ne chantent pas, ces vers, c’est pour l’excellente raison qu’ils bâfrent et gobelottent. Ils sont bourrés, ils titubent, ils « météorisent », ils gerbent. Il serait maladroit ici de vouloir faire du lyrisme. L’expression restitue à merveille cette hécatombe mytilicole, que dis-je, cette hécatombe, cet holocauste. Ça fait froid dans le dos. L’homme est un loup pour le mollusque. Et le crime de lèse-moule qui vient couronner le tout, celui de Léon, quelle chute ! Il y en a qui font de la prose poétique, ici, nous sommes dans la poésie prosaïque. C’est très réussi et amusant au possible. Bravo ! |
Damy
6/2/2013
a aimé ce texte
Un peu ↓
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La présentation me déroute:
- (marinières) étant entre parenthèses, j'ai cherché des moules d'une autre vertu mais n'ai rien trouvé => déshabillons les marinières... - les vers étant numérotés j"ai essayé plusieurs combinaisons de lecture: 1 vers sur 2, 2 vers sur 3, de bas en haut, j'enlève le bas, mais j'en suis resté comme 2 ronds de frites. Du 1° degré donc ? Combien de degrés le rosé ? Total, je ne me suis pas régalé (si je me régale bien de moules et de moules et de rigolades franchouillardes, ce poéme ne m'a pas mis en appétit). (Quelques maladresses lexicales ou de construction ? par ex: "Par contre des rots qui ponctuent comme des salves Les soifs… résolues à des sifflées de rosé." Ponctuer des soifs résolues? ça me fait assez indigeste) |
David
14/2/2013
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Labrisse,
Le décompte des syllabes me semble assez stricte, mais les lire m'est assez difficile (sauf pour le vers 13 que ses 12 syllabes rendent assez rigolo, en "plombant" les trois verbes de E finaux qui ne s'entendrait pas dans un discours, ou alors sur la canebière peut-être). Ça ne tient pas qu'à la versification, je crois, c'est la syntaxe choisie qui parcoure plusieurs registres, ou bien même en invente un. C'est une drôle d'impression, c'est manifestement écrit avec soin pour mettre en scène un chaos sympathique, ça serait presque à lire la bouche pleine. Ce n'est pas vraiment gastronomique pourtant, ça joue sur le dégout qu'influenceraient les descriptions, ça serait une manière assez fine de décrire les convives d'un banquet et leur manières avec ironie, comme au temps des aristocrates. |
Fortesque
18/2/2013
a aimé ce texte
Beaucoup
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Et Dieu... créa la moule ! Marinières ou pas, l'auteur croit nécessaire de préciser le genre de moules dont il s'agit. Soit ! Il y a donc forcément une hésitation dans son esprit quant à savoir de quoi on parle, laquelle instille du même coup un doute dans le nôtre. A fortiori, on peut s'attendre à ce qu'il y ait des ambiguïtés dans le texte, voulues ou pas. A partir de là, et d'autant que l'auteur nous prie instamment de le prendre au sérieux, ce n'est pas s'arroger le droit de se gausser des sous-entendus embarrassants dans lesquels il s'est fourvoyé que de prendre le parti de lire autrement cette histoire. Car derrière ce discours qui dénonce d'une belle manière un joyeux forfait, on voit surtout une envie irrépressible de bouffer de la moule à la tonne ! Le lecteur n'aura pas mariné longtemps avant de saisir le parallèle entre bonne bouffe et bonne baise ! Pour éclairer plus avant ce flottement dans le propos du texte, précisons par ailleurs que je souscris totalement à la thèse de l'auteur lorsqu'il souligne que les moules se dégustent à la bonne franquette. Nul besoin de couverts en effet, un peu de doigté satisfera tout à fait les appétits jusqu'à plus soif. A contrario, et quoi qu'en pensent les malacologues, les manifestations de contentement émaneront tout autant des victimes qui adoreront être dévorées, dans la plupart des cas. Dans le même registre, ajoutons aussi qu'il aurait été préférable de recommander à tous les fins gourmets de réprimer un éventuel rot, la ripaille terminée. Un rot qui serait, à tout le moins, du plus mauvais effet. En conclusion, et pour terminer en beauté, n'oublions pas que ce sont souvent ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus. C'est bien la raison pour laquelle j'ai essayé d'être aussi bref que possible !
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Anonyme
20/1/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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C'est un texte dont la lecture m'a amusé. Il est savamment narré, de l'humour, du pittoresque, de bons ingrédients qui font savourés ce poème.
J'ai pris plaisir à m'attarder sur tous ces mots, je m'en suis délecté, ils s'en dégagent des odeurs, des couleurs, des images caricaturales sympathiques, je ne suis pas amateur de ces moules marinières, mais j'ai retrouvé le comportement typique de ceux qui en raffolent. Fond comme forme apportent un très bon moment divertissant. |