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Pimpette
22/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai le sentiment d'être en poésie à pleines mains!
Une prosodie savante(d'autres diront si elle est sans défaut:), un vocabulaire juteux, et surtout, un humour une drôlerie constamment! Par la longueur, c'est un gros boulot, mais ce n'est pas laborieux! Tout se fond à la lecture dans une belle musique! Une mère a crié « c’est l’heure de manger ! Allez laver vos mains ! » Alors, j’ai sur moi-même, Tourné, sans un secours, et j’ai laissé ma peine M’emmener follement dans l’oubli d’un fossé. C'est simple et beau! bravo! |
Miguel
8/10/2012
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Cette roue ivre rappelle trop un certain bateau pour ne pas souffrir cruellement de la comparaison ; n'est pas Rimbaud qui veut, et quand on cherche à l'imiter on ne parvient qu'à le singer. On se lasse à la fin -et même bien avant la fin- de ce trop long poème, et l'attention éparpillée finit par se relâcher. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de talent dans cette écriture, il y a même, ma foi, quelques vers que je voudrais avoir écrits ; mais j'y sens, comment dire ... une certaine prétention, de mauvais aloi. La prochaine fois, essayez Verlaine, "Sans rien en lui qui pèse ou qui pose".
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brabant
22/10/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Labrisse,
Waouh ! Quand j'ai lu l'incipit : "humanité consciente... animalité objet"... "L'usage de notre liberté n'est-il pas fait à mauvais escient ? A quand [...] L'au-delà [...]", j'ai dit Waouh... puis je me suis jeté wow wow wow... Eh ben, pas de regrets, ça déchire, ça décoiffe, cette suite de poèmes en cascade a un punch du tonnerre qui rebondit de sommet en sommet. Mais oui ! Je fais une prière spéciale pour les animaux (humains et/ou non) et la cruauté ordinaire. Je vois malgré sa dérision une tendresse de l'auteur et des clins d'oeil et de l'humour. Alors oui, je souscris au final : "... j'ai laissé ma peine M'emmener follement dans l'oubli d'un fossé". Le problème est que des dépanneuses (mécaniques et/ou non) nous en sortiront. Notre monde est sans au-delà. Merci pour ce quadruple poème quadruplement tonitruant ; je vide mon Ricoré dans l'évier... et que "le grand cric me croque !". Mention spéciale au "veil écrou de neuf", aux indicibles ricochets du ballon de rugby, à ... aux .. et ... et puis ... . J'arrête, trop trop trop à citer. Merci encore, et de nouveau, et encore, et encore... :)))) |
stellamaris
24/10/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Quel souffle dans ce texte ! Impressionnant ! En le lisant, j'ai eu l'impression de dévaler en kayak un torrent en crue, plus emporté par le courant que le maîtrisant, évitant à grand peine les rocs partout présents... Épique ! J'adore !
Une seule chose m'a gênée à la lecture, et m'empêche de mettre le "Très bien +" que sinon j'aurais mis sans aucune hésitation : Certains vers non ou mal césures, qui cassent le rythme et m'ont empêché de lire l'ensemble d'une traite, sans reprendre ma respiration, comme je l'aurais voulu... Pour reprendre ma métaphore de tout à l'heure, j'ai eu l'impression que, parfois, mon kayak buttait sur un roc qui cassait son élan, et que j'étais obligé de donner quelques coups de pagaie pour reprendre mon élan... Avec toute mon amitié. |
Anonyme
27/12/2012
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Fulgurant, foisonnant, bondissant,, zébulonesque, torrentueux d'humour et de gravité sous jacente, malicieux et inattendu en diable, d'une liberté de ton et de style qui me font penser que j'ai laissé passer plus de la moitié des pépites qui roulent dans cette cascade à travers les trous de mon médiocre tamis.
Chapeau. |
Zalbac
11/1/2013
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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"De la musique avant tout ! et pour cela prefère l'impair."
P.V Faire un poême aussi réussi en partant des errances d'un pneu ! Le challenge était haut et remporté avec brio. Bravo Labrisse ! +++ |