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Charivari
31/10/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ah oui, il y a une vraie fougue dans ce texte, j'aime !
Un vrai sens de la formule : Le soleil semblera tiède /Tu seras saint blasphème /Je veux du mystique, je veux du profane /Nous avalerons le ciel jusqu’aux secrets du silence. Beaucoup aimé aussi la métaphore de la pieuvre à sept coeurs. Par contre, j'ai moins apprécié certains jeux de mots (vie d’ange, par exemple), et je n'ai pas compris ce "E" (que l'on retouve dans le titre d'ailleurs). Dernière chose : "insane", ça rime avec profane ? (je ne sais pas vraiment, je sais que ce mot anglais est à la mode en France, mais on ne le prononce pas à l'anglaise : insèyne ?) |
placebo
16/11/2011
a aimé ce texte
Bien
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Je trouve ce texte très bien, mais pas vraiment en poésie libre. Pour moi, les gros points forts du texte sont le rythme et l'enthousiasme du narrateur qui se transmet. Donc :
- ou en poésie contemporaine, ça en a un peu l'allure - ou l'auteur développe le "fini" qui devient un refrain et ça ferait une très bonne chanson. Bon, ça peut faire une chanson à l'heure actuelle, hein :) Les deux premières strophes m'avaient rebutées parce qu'assez "populaires" : des expressions un peu édulcorées justement (dont le "sel de ta peau"… certes, il y a le goût en arrière plan) À d'autres moments, on retombe dans cet état d'esprit (Désormais, j’écrirai nos nuits / Avec du sang et de la suie.) Mais le reste du texte est porté par des trouvailles assez sympa. J'aime bien le passage avec la pieuvre par exemple. Petite remarque sinon : les deux "souffre" ne s'écrivent pas de la même manière en réalité. Globalement, j'ai trouvé ça pas mal. Bonne continuation, placebo |
framato
17/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour,
Magnifique, sensé, travaillé jusqu'au bout des ongles, lyrique et rythmé, je n'ai quasi aucun reproche à faire à cette poésie où tout se tient de bout en bout... E, ces produits chimiques souvent malsains que l'on rajoute à nos nourritures sont dans ce texte une nourriture saine à mes neurones. La partie la moins forte du texte est selon moi celle-ci : "Je te ferai une vidange de l’hémoglobine Pour t’offrir une vie d’ange nimbée d’adrénaline. Je serai Protée, père des métamorphoses Et tu voyageras au cœur de mes névroses." J'y trouve le rythme moins percutant, plus heurté. Et puis je regrette la répétition vidange/vie d'ange qui me semble une facilité évitable qui n'apporte pas un véritable + au texte (alors que deux fois vie d'ange aurait été plus fort, il me semble, puisque portant en elle-même une contradiction négatif/positif). Reste au final un très bon texte qui m'a fait passer un très bon moment. |
pieralun
26/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Je n'ai pas de gout particulier pour ce genre de texte, mais je reconnais beaucoup de qualités à celui-ci, que j'ai dévoré jusqu'au bout malgré la longueur.
Essentiel: Le Rythme ! beaucoup de rythme dans ce poème qui coule de vers en vers. Je partage l'avis de Framato sur le passage à la "vidange" et à "l'hémoglobine": je pense que ce manque de rythme est dû à deux choses: - une formule alambiquée sur les 2 premiers vers - 4 longs vers qui ne sont pas ponctués d'un vers ou morceau à la formule plus rapide, plus directe. De grandes envolées lyriques qui sont heureusement compensées par quelques mots, quelques expressions, qui font appel au vocabulaire moderne, et l'effet, recherché sans aucun doute, le paradoxe sont excellents; les grandes envolées maitrisées. Pourquoi 202? |
Anonyme
26/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tout un programme à saveur vampirisme! Se gorger du sang de l'amour...Pas vraiment le truc du commun des mortels...
J'avoue ne pas comprendre le rapport du E et du 202 Une écriture qui s'envole et se lit rapidement avec un sourire en coin devant cette exaltation presque démentielle. Je ne suis pas amateur de ce genre de texte mais j'ai aimé l'écriture fluide, les mots qui sonnent dans une musicalité effrénée. Ça fait l'effet voulu, je crois. |
Anonyme
28/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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J'ai été vraiment séduit par ce texte, en particulier par le rythme, l'énergie qui circule ; carrefour de tous les influx nerveux, de toutes les sèves des corps vivants qui abondent, inexorables, irrésistibles dans un flot emportant tout. Le tout servi par un champ lexical bien choisi. Le piment de la vie vaut largement tous les édulcorants du monde...
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Brisemarine
29/11/2011
a aimé ce texte
Beaucoup
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Fini, l’insipide, le celluloïd !
Je veux des infinités d’étés Et des hivers torrides : Le soleil semblera tiède à nos passions brûlantes. Je veux le plaisir à satiété, Je veux ton ventre avide D’orgasmes déchirants dans des étreintes violentes. Je deviendrai la pieuvre aux huit cœurs Qui crache son encre sur les faux-semblants, Et tu auras la preuve en chaque heure, Que la folie fait l’amour aux vrais amants. Je ne peux pas tout relever, mais tout le fond est là: un amour violemment charnel, un délire des sens dans une fougue démentielle. Une envolée de feu et de sang, travaillée dans les plus petits détails, avec des trouvailles originales et appropriées au thème abordé. Bravo à l'auteur pour cette offrande poétique. J'ai vraiment apprécié. Brisemarine |
Anonyme
23/2/2018
a aimé ce texte
Pas
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J'ai trouvé ce texte bien long, car ce "je veux" est abondamment claironné.
L'idée est bonne, pour moi, elle aurait gagné à être un peu moins étalée. Vous me donnez l'impression de chercher à convaincre. Dans cet écrit, les choses émises se croisent et se recroisent, pour finalement émettre la même pensée. A la longue, je ne suis pas resté concentré. Vous en faites beaucoup, pour en définitif pas grand chose d'extraordinaire, ni de spectaculaire. Vous êtes constamment dans une démonstration semblable, sous un flot incessant, les propos se rejoignent le plus souvent. |