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Anonyme
22/7/2012
a aimé ce texte
Un peu ↓
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A première lecture, j'ai pensé à une chanson à cause de la métrique employée (hexasyllabes et pentasyllabes en majorité), des reprises qui donnent un effet de refrain, du rythme un peu saccadé, élisions. Il apparaît que ce n'est pas l'intention de l'auteur qui soumet une poésie contemporaine.
Le fond est assez mince et joue essentiellement sur la notion de l'absence de l'être aimé et de la mélancolie qu'elle engendre par contraste avec une atmosphère ensoleillée et estivale. L'ensemble n'a pas beaucoup de force, même si parfois naissent de jolies images : "Venez moissonneurs, Pour mon cœur meurtri, Faucher ce bonheur,... Moi, j’ensile l’aigreur En espérant ma belle,..." Je ne suis finalement ni convaincu ni réellement touché. |
brabant
14/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Lagomys,
"'crisser' le soleil", vous voilà bien audacieux Lagomys ! "divagues blondes" m'a surpris aussi, de même que "me divaguent d'elle". Beaucoup d'impératifs encore pour un texte qui est... une prière, une rêverie ? S'il s'agissait de surprendre, d'éveiller, de déranger comme ces vacances sont un dérangement organique... et mental, l'effet est réussi. J'aime : "... souffrance de sel Sur ma joue qui ruisselle." J'aime les "bigoudis de paille". J'aime : "Mais on verra tantôt, Au dernier coup de râteau, Là, germer de l'ivraie, Mon coeur enfin délivré." J'ai appris... "guiche". A tantôt Lagomys, je vous attends... de l'autre côté de l'océan... Ben oui, fallait pas dire que vous l'aviez laissée seule ! lol |
melancolique
14/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonsoir Lagomys,
Le thème de cette poésie est bien touchant, mais il manque une force aux images, et il y a plusieurs répétitions qui atténuent son propos. Je n'ai pas aimé: "Vous crissez le soleil" et certaines images faciles. Il y a pourtant de jolies choses comme: "Là, souffrance de sel Sur ma joue qui ruisselle." Au plaisir de vous relire. |
Charivari
20/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Désolé, je n'ai pas trop accroché. D'abord, ça m'a lassé au bout d'un moment, j'ai eu l'impression que l'idée n'évoluait pas de strophe en strophe. Il y a bien quelques trouvailles, -j'aime beaucoup "divagues blondes", "l'été jaune et froid", mais d'autres tournures m'ont parues un peu trop artificielles (crisser le soleil, par ex), des structures trop simplistes (Moi je pense à ma brune.), des passages pas forcément clairs ou syntaxiquement douteux (Je suis entêté / De mon adorée -> c'est peut-être correct, mais ce "entêter de quelqu'un" m'a paru bizarre ; où alors ce "là", à deux reprises, je n'ai pas compris s'il signifiait "ici" ou "de l'autre côté"). Enfin, la prosodie: j'ai eu beaucoup de mal à
y coller un rythme, c'est dommage, il y avait un côté comptine-litanie intéressant. |
Anonyme
26/8/2012
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour :)
J'ai bien aimé ce texte mais je n'ai pas totalement accroché. Il m'a semblé que le rythme était trop uniforme, trop mesuré, et rien ne m'a réellement surpris. Il y a par contre de très belles images, telles que "les divagues blondes", "En guiches flétries" et "De l’été jaune et froid". J'ai eu le sentiment pendant ma lecture que ce poème, avec un petit quelque chose de plus, pouvait devenir excellent. |
Lagomys
28/8/2012
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David
30/8/2012
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Lagomys,
J'ai eu l'impression qu'il y avait quand même un peu plus de mots que de choses à dire. Je me demande même si ce n'est pas le thème, gaver avec son "gros poil" : c'est une expression qui signifie la peine d'être loin de sa compagne ou son compagnon, je ne sais pas si ça vient du "poil dans la main", bref... c'est pas une familiarité gratuite, j'ai eu des amis comme ça, euh... parfois "gavant" sentimentalement : "Elle est si loin de moi, Si loin, tout au bout du monde, Du monde (... ) (... ) Si loin, si loin de moi, (... ) Si loin, si loin de moi, (... ) Elle est si loin de moi, Tout au bout de l’été, (... )" Des fois qu'on oublie qu'elle est pas là en cours de lecture, et en plus elle n'est vraiment "pas là", le sujet serait juste la distance et ses tourments, rien sur cette femme en particulier. Quand même il y a une métaphore complexe entre... la récolte et les retrouvailles ? je ne suis pas sûr de mon fil d'Ariane, il y a : "Dardez votre été Épis mordorés, Je suis entêté De mon adorée." Ça commencerait en été, jusqu'à : "Mais on verra tantôt, Au dernier coup de râteau, Là, germer de l’ivraie, Mon cœur enfin délivré." Avec entre des mots comme "ensiler", "grains", moissonneurs" et peut-être d'autres. Tout cela sert peut-être à dire que vous êtes brun, l'ivraie, et qu'elle est blonde, ce que l'été a rappelé tout le temps chaque fois qu'il y avait du jaune quelque part. C'est comme cela que j'ai compris ces "divagues blondes", mais ça aurait pu économiser sur les faux refrains, et la métaphore récolte/retrouvailles aurait pu être moins dans le flou artistique. |
Anonyme
23/2/2018
a aimé ce texte
Un peu
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Je crois que vous péchez par l’excès, vous êtes dans la surabondance, à la longue on est abreuvé d'une importante quantité de mots, cela finit par rendre la lecture ennuyeuse, fade.
Une certaine monotonie s'installe au fil de la lecture. J'ai eu la fâcheuse impression de tourner un peu en rond. Cela manque de profondeur, de relief, rien de percutant, rien de bien original. Je vous reconnais ce besoin de "jouer" avec les mots, vous avez le savoir faire, à l'évidence vous fait défaut ce petit plus, ce petit côté pétillant. Je n'ai pas été emporté. |