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Poésie néo-classique
LaMuse : À l’ombre du soir
 Publié le 12/07/08  -  5 commentaires  -  865 caractères  -  61 lectures    Autres textes du même auteur

Et des lumières...


À l’ombre du soir



Je vis à Paris, tout près d’Issy.
Un de ces endroits bien loin d’Anvers.
Je vis à l’envers, je vis ici.
Je vis avec Vous, je vis en vers.

Mais, la première fois que je Vous vis ;
Je ne pensais pas mourir d’envie,
Je ne pensais pas. C’était hier,
À l’ombre du soir et des lumières.

Je ne pensais pas que cette folie
Me poursuivrait jusqu’aujourd’hui.
Je ne pensais pas en être fier.
Je ne pensais qu’aux mains qu’on serre.

À cette musique, belle embellie ;
À cette cuisine où l’on rature ;
À ces notes que l’on torture,
D’un sens, de l’autre. On se relit.

Et même, si ce n’est jamais fini,
Ces vers, ces rimes que l’on allie.
Quand l’envers et l’endroit sont réunis,
C’est au salon, lecteur, que tu les lis.

Pour ce partage, ami, merci.


 
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   Melenea   
12/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
AU commencement de ma lecture, comme un rythme de slam, scandé, j'aime le choix des sonorités, la musicalité...

Par contre les rimes ne sont pas mises dans la rigueur...
J'ai ABAB, AABB, AABB,ABBA et dernière stophe comme on veut, c'est la même rime.

J'aime bien le thème, la manière de l'amener, progressivement, jusqu'au partage...
Merci à toi aussi

Mél

   violoncelle   
12/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime Lamuse comme vous vous amusez
Au coeur des mots en liberté

Originale, fraîche et sobre à la fois, assurément, cette plume mérite plein de plumes !


Continuez à Nous enchanter...

Amitiés

Violoncelle

   Olalla   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Merci Lamuse pour ce poème, frais, léger, dont la progression nous amène de votre cuisine à notre salon et au partage !
J'ai envie de vous dire : moi aussi, c'est ainsi que je vis, que j'écris !
Moi j'écris, toi tu lis, moi je lis, toi tu écris : c'est beau la vie !

   David   
13/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour LaMuse,

J'ai bien aimé cette petite ivresse des mots, merci à toi aussi.

   Anonyme   
2/2/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Votre plume est bien plaisante à lire. Vous jouez fort judicieusement avec les mots. Vous embarquez complètement.

Dès la première strophe, votre pouvoir de séduction opère, j'adore bien sûr, et ne me lasse de :

" Je vis à Paris, tout près d’Issy.
Un de ces endroits bien loin d’Anvers.
Je vis à l’envers, je vis ici.
Je vis avec Vous, je vis en vers. "

Quelle belle entrée en matière, mais j'ai été un peu troublé (très légèrement) par la répétition de "je ne pensais pas" , mais au final par mettre appliqué à vous relire, j'en ai mieux saisi la nécessité.

Il y a un certain rythme qui au fil des mots prend forme, et tout cet ensemble est bien charmant. A chaque relecture qui se succède, je ressens le même engouement.

J'aime beaucoup cette strophe-ci :

" À cette musique, belle embellie ;
À cette cuisine où l’on rature ;
À ces notes que l’on torture,
D’un sens, de l’autre. On se relit. "

Mais tout dans ce poème mérite de l'attention, il est fort bien rédigé.


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