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Raoul
29/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'aime assez l'idée de géométriser ainsi la chose... Euclidienne.
La sécheresse choisie est assez forte, je trouve, le seul reproche que je ferais, c'est que le style n'est pas tenu de bout en bout. Pas assez sec. J'y trouve de belles zé claquantes images "mandibules de fer", "concentrique rachis" "métronomes" de fortes formules. J'aime aussi "les sillons du soir", "bave des néons" l'idée qui arpente le trottoir de ses compas (L'homme qui aimait les femmes?) est piquante, résolument urbaine. Les strophes aux "angles durs" et à "l'espace aigu" me paraissent un peu en dessous, trop directement démonstratives... Un texte original, vigoureux, mais dont l'espace reste encore à géométriser d'avantage. Merci pour la lecture. |
framato
31/8/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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Un très beau texte, qui m'a vraiment beaucoup plus, ça m'a fait penser à certaines oeuvres de Kandisky, bien qu'il manque ici un peu de couleur...
Par contre je suis gêné dans ma lecture par deux trois petite choses : 1° strophe : dedans la bave des néons... Pourquoi avoir choisi dedans au lieu de "dans" plus simple et me semble-t-il moins artificiel ? 3° strophe : A y bien regarder est peu fluide au niveau des sonorité et bien plus artificiel (encore une fois) qu'à bien y regarder (qui coule tout seul grâce à la liaison). Est-ce une volonté de hachurer le texte comme semble le faire de nous la géométrie ? Ensuite il y a quelques découpages qui heurtent aussi au niveau de la fluidité et me semblent peu apporter au niveau du sens. J'aime beaucoup le rejet de "de distance" à la deuxième strophe, qui renforce la pureté des lignes glacées, mais a contrario, je ne vois pas l'intérêt des suivants : volonté (à la troisième strophe), épées à la quatrième, l'espace entre (id) et savante. Trop d'effet tue l'effet et ça donne au final une impression un peu artificielle... Un bon texte néanmoins... |
pieralun
7/9/2010
a aimé ce texte
Pas
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L"idée est bonne, mais le traitement n'est pas à la hauteur de l'idée.
Je n'ai rien relevé qui m'est ému dans ce texte. Pour moi pas de poésie. Face à un adversaire aussi froid que la géométrie, il aurait fallu des mots de fer dans des propos doux, il aurait fallu la contourner pour la décrire dans un poème. |
Anonyme
10/9/2010
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Ce qui m'interpelle ici en tout premier lieu, c'est le rythme.
beaucoup de cassures dus à des retours à la ligne mal agencés et une utilisation intempestive de virgules. Alors je me pose toutefois la question : Est-ce voulu ? Une volonté peut-être de justement briser la géométrie. La démonter. Apparemment la dernière strophe serait construite en octosyllabes, la première et la seconde fonctionneraient sur le système : 4/4/8/8/8 Et la troisième : 8/8/3/5/8 (3+5 = 8 (si je ne m'abuse)) Juste sur ces mots volonté/d'ordonner, de fuir. Je ne comprends pas la démarche en fait. Je crois que je bloque sur les verbes : ordonner/fuir intégrés dans le même vers. Bref ce poème est peut-être trop judicieux pour moi (à moins qu'il ne s'agisse juste de hasard empreint de maladresse, je ne sais pas) Mais ce poème aura eu le mérite (pour une fois) de me faire compter les pieds. Sinon je n'ai pas forcément été captivé par les images, mais l'idée pouvait être intéressante. |
Anonyme
16/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'm beaucoup.
J'm assez le dedans commençant le dernier vers première strophe, qui semble venir droit du sud de la France où les accengs chantent. Si je regrette une chose, c'est le manque de mots référents géométriques dans le poèmes : les tangeantes, les vectorielles, paraboles et autre vocabulaire spécialisé aux consonnances agréables en poésie. Autant dans la forme que dans dans le fond, je trouve qu'on aurait pu pousser la recherche un peu plus loin. Néanmoins agréable et surprennant. |
Anonyme
17/9/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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J'ai bien aimé la tentative -pas forcément totalement réussie- de mettre en perspective les tracés du monde... Le champ lexical est bien choisi dans l'ensemble, même si le ton familier qui parfois s'installe atténue la rigueur de l'ensemble. Le côté inexorable est bien rendu, même si le choix de certains verbes n'est pas toujours très heureux. En définitive je salue de nouveau cette esquisse !
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Meaban
24/9/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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j'ai lu ce texte et il m'a atteint de par ma vision assez géométrique du monde
sur la forme je suis parfaitement incapable de juger l'écriture des autres, aussi c'est sur le fond que la poésie me touche, ce qui explique mes rares commentaires ici le fond m'a attiré et m'a broyé, j'ai vu les angles de la géométrie euclidienne s'envoler chez Riemann merci de ce transport loic |
Anonyme
10/2/2017
a aimé ce texte
Pas
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Le point que je relèverai en premier ce sont ces coupures incompréhensibles, qui cassent la lecture :
- volonté... d'ordonner, de fuir - je la vois, qui aiguise ses ...épées - il faut toujours en passer par ... l'espace - l'espace entre, qui tisse ... sa savante toile Je n'ai pas réussi à saisir pleinement votre intention, votre démonstration en "Géométrie" est bien loin d'être concluante. Vous n'avez pas été assez surprenant, votre sujet ne semble qu'être effleuré, je sens bien l'idée poindre par l'emploi de certains mots comme (angles, ligne, aigu) mais c'est vraiment trop peu. Au vu du titre je m'attendais à bien mieux. Fond comme forme, serait à retravailler pour un meilleur résultat. |