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Pouet
6/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
surprenant. (dans le bon sens du terme au mètre) Surtout le "vous êtes" qui ne part pas sur une définition comme on peut s'y attendre, mais sur une interrogation. Oui, l'amour. Quand une gabardine rencontre une éponge... Pouet |
Luz
6/3/2020
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour,
Je n'ai pas compris ce poème qui a le mérite d'être original dans sa forme. Une éponge et une gabardine sont amoureux (amoureuses) ; c'est ça ? Ce serait une belle idée. J'aime bien le vers long après NOUS SOMMES, sinon je ne ressens pas beaucoup de poésie. Luz |
Lebarde
18/3/2020
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Bonjour
Wouah, bof! Effet virus Effet corona La spychose Le délire, le manque d’air Fourmis dans les jambes Vous avez compris je rigole, je plaisante je me marre, je me détends. Vous, peut être pas après tout! Vous n’avez rien compris? Moi non plus, donc je n'apprécie pas. Lebarde en pleine crise |
hersen
18/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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C'est une très belle trouvaille que cette gabardine d'émotions et un éponge de sentiments.
JE SUIS et TU ES vont se rencontrer, ils sont faits pour ça, se correspondent (ils vont mélanger leurs "nomes"s et leurs "mètre"s) et vont devenir, dans ce très beau vers : Fusion de chairs d'influx nous deux ciel sur cœurs terres battues en brèches, explosion... Et voilà qu'on m'interpelle, "vous" et qu'on me ramène à mes propres rêves... et que oui, bien sûr, ce n'est pas un rêve. D'ailleurs, tout le monde sait depuis longtemps que les gabardines sont d'émotions et les éponges de sentiments. On l'oublie, parfois... C'est un excellent cheminement, c'est une construction très originale qui incite à s'immiscer dans le poème. UN petit bémol : le vers "L'amour !..." pour moi n'a pas lieu d'être, il insiste trop et enlève de la poésie au vers précédent qui, lui, dit si bien cet amour. Merci pour ce surprenant poème, où le lecteur débusque la poésie là où il s'y attend le moins. C'est une preuve que ça existe, la poésie, la grâce d'une sensation qui nous élève, qu'on ne barbote pas dans du tout-venant. |
Corto
18/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Au moins on est sûr qu'ici ça bouillonne. Joliment.
Du remue-ménage intérieur à l'expression, le chemin est très raccourci. C'est ce qui fait le charme de ce poème explosif. Il fallait s'y attendre avec cette rencontre "d'émotions" et "de sentiments". Belle description de l'amour avec "nous deux ciel sur cœurs terres battues en brèches". Magnifique final avec cette formulation audacieuse et pleine d'avenir: "VOUS ÊTES Vous Déjà Dit Que Ce n'était pas UN RÊVE ?..." J'aime fort ce poème utilisant des mots de tous les jours pour exprimer le tourbillon (que dis-je ? le cyclone !) de la vie. Bravo à l'auteur. |
Annick
18/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Conjugaison du verbe être et fusion des corps.
Econome fait écho à agronome. Géomètre à thermomètre. Une gabardine (déperlante) d'émotions semble cependant s'opposer à une éponge (absorbante) de sentiments. Le NOUS induit une fusion : " fusion de chairs d'influx" "nous deux" "Ciel sur coeurs" mais la fin du vers est toute autre et évoque au contraire querelles et "explosion". Le narrateur interpelle l'auteur à la fin du poème : VOUS. Voilà bien un amour contrasté fait de fusion et d'explosions, de différences, peut-être d'incompatibilités. Une mise en page innovante et audacieuse. Belle construction même si ce poème m'a un peu déroutée, moi qui marche au pas des quatrains et des tercets. J'aime aussi m'ouvrir à d'autres formes... |
Provencao
18/3/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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" NOUS SOMMES
Fusion de chairs d'influx nous deux ciel sur cœurs terres battues en brèches, explosion... L'amour !..." J'ai adoré ces mots presque orientés vers la frontière que vous évoquez dans le titre de votre poésie..j'en ai aimé le délire, avec ses états de conscience, belle inspiration créatrice que vous possédez là... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Vincente
18/3/2020
a aimé ce texte
Bien
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Une poésie technique où science et ontologique sont mis en question. Oui, il a trois affirmations, axiomes…, et une question, le tout formant un questionnement. Pour l'entendement il va falloir s'impliquer, réfléchir, imaginer et… rêver !
Si les oulipiens abordent la poésie par des formes inédites et signifiantes, ici l'on voit la science utiliser la dimension poétique pour "augmenter" sa "démonstration" ; à la façon iconoclaste d'un Nietzsche qui argumentait sa philosophie depuis les pouvoirs de sa poétique, ici le poète-chercheur lance son écriture insolite en conjuguant des champs incompatibles, en principe… Et ça marche, en partie, le lecteur découvre un paysage inconnu… incongru ? J'avouerai avoir mis un peu de temps à discerner ce qui me plaisait et ce qui me freinait ; car j'étais bien circonspect. Dans les plus, je nommerais : - des associations dont la cohérence déclare des connivences sympathiques et improbables (par exemple le rapprochement de "la gabardine" et de "l'éponge"). - un homme qui tente, par une langue nouvelle, de "formuler sa flamme", avec ses mots à lui, par son bagage de cœur et de technique. - et cette révélation finale, sourieuse et sérieuse à la fois, dans une écriture aux vers en cascade : "Vous êtes vous déjà dit que ce n'était pas un rêve ?... ". Étonnante question à l'adresse du lecteur pris à revers ; l'on reprend alors la lecture en se disant "ah ça aurait pu être un rêve ?", mais non il s'agit bien d'une réalité très singulière ! Dans les moins, je formulerais : - une mise en page tellement austère que sans le titre intriguant-amusant, je crois que je n'aurais même pas essayé de m'y plonger. - autant les deux triptyques qualifiant le "JE SUIS" et le "TU ES" sont attractifs, autant le long vers définissant le "NOUS SOMMES" a un côté "aggloméré", voulu j'imagine, mais pas trop beau dans le phrasé ; je dirais que c'est un peu "empilé à l'horizontal" ! - dans le final, après le "VOUS ÊTES", il serait préférable de supprimer les majuscules de chaque mot-vers. - Les mots en majuscules gagneraient à être en minuscules ; le geste narratif déjà bien assez insolite garderait sa pertinence sans avoir recours à ces "traits forcés". |