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Vilmon
14/7/2022
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour,
C’était un voyage sans but et ce qui a attiré mon regard dans toute ta personne, c’est ta moue et ce qui se cache au haut de tes cuisses. Puis des balles et des révolvers. Je ne sais pas, je n’ai pas embarqué dans ce voyage sans but. Rêve ou réalité espéré ou encore rêve éveillée, est-ce un dernier espoir pour réconcilier une chicane d’amour ? Une séparation ? |
papipoete
18/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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libre
J'ai rêvé que tu étais venue, venue me suivre pour cet ailleurs... je te regardais des pieds à la tête, tes cuisses en particulier que je caresserais de mes mains affamées... et au bout du voyage, quand la mort enfin nous réunit, je t'avais tout entière, que pour moi ! NB heureusement, cette histoire sous la plume de l'auteur semble être un rêve... à moins que ce récit ait vraiment existé ? Un scénario qui hante souvent les nuits, quand " l'objet de nos tendres tourments " ne devient jamais réalité ! Un langage un peu trop ordinaire, mais ce texte se lit sans désagrément ! papipoète |
Queribus
20/7/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Un poème "à la Prévert", de la poésie simple et compréhensible par tous,de la poésie qui coule comme un ruisseau. Certains trouveront peut-être le sujet "un peu bateau" et déjà traité plusieurs fois. personnellement j'y ai trouvé des mots plaisants et j'ai passé quelques minutes agréables à vous lire. Bien à vous. |
Cyrill
20/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien que le scénario soit différent, j’ai trouvé à ce poème un air de « Bonnie and Clyde ». Une façon de road-movie rêvé très cinématographique que je ne peux m’imaginer se passant ailleurs que dans une Amérique profonde où les armes sont à la portée de tout un chacun, mais c’est sans doute mon trip. C’est la très indifférente et deux fois répétée « moue ordinaire » qui m’a orienté vers ce scénario.
Un beau passage : « Et la fin des combats C'était tes cuisses nues Qui hurlaient leurs amours Et leurs haines » Une désespérance à fleur de drame qui monte en intensité au fur et à mesure de ma lecture. |
Donaldo75
20/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Allez, je commence par une taquinerie d'usage: la grammaire est un peu martyrisée dans ce texte; cela m'a fait rire ces fautes de niveau classe de sixième. Heureusement, l'équipe de correction accomplit souvent des miracles.
Ceci une fois dit, c'est un poème vraiment réussi, tonal, sombre, bien construit. Le forme libre va bien avec ce côté "road-movie" imprimé dans cette poésie où le voyage ultime semble réellement valoir le détour. Le film s'étale sur la page comme sur une pellicule de 16 mm et je le vois se dérouler à la lecture, sans concession ni pour le lecteur ni pour le décor ni pour le contexte et si j'en crois l'exergue cette histoire est vraie, du moins celle qui a inspiré le poète. |
Eskisse
26/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Salut Larivière,
C'est vrai que c'est un poème très visuel avec ses arrêts sur images :la moue, les cuisses nues... Superbe passage teinté d'érotisme mêlé à l'action: " C'étaient tes cuisses nues Qui hurlaient leurs amours Et leurs haines" L'écriture toute d'apparente simplicité, apaisée et sereine, semble former un paradoxe avec la transgression que constitue la cavale de ces deux êtres. Comme si l'essentiel n'était plus dans la recherche des motivations politiques mais dans l'amour. Comme si l'action était évoquée au ralenti. Une écriture du dénuement pour dire ce que l'on ignorait peut-être. |
widjet
26/7/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Comme Cyrill, j'ai pensé à Bonnie Parker et Clyde Barrow.
L'absence volontaire de ponctuation et certaines répétitions (comme celle du titre) renforce le caractère vaporeux et hypnotique de cette fuite en avant Ce voyage faussement romantique vers la mer à bien quelque chose d'assez mortifère et de définitif avec la mort au bout. Sans fleurs ni couronne. C'est tout ce que j'ai à dire. |
Miguel
26/7/2022
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Les amours des cuisses, à la rigueur, c'est un concept que je peux intégrer ; les haines des cuisses, je cale. Je n'ai pas bien compris non plus si ce voyage était sans but ou s'il était vers la mer. Et puis ces tirs sur la voiture ont un étrange côté "Petit-Clamart" qui m'empêche de prendre au sérieux ce ton pénétré et tragico-intimiste : "J'espère que les poulets n'ont pas été touchés", comme dirait Tante Yvonne.
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Jemabi
26/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bon, sur le plan formel, ce n'est pas le top, mais il y a, à n'en pas douter, un rythme frénétique qui se dégage de cette échappée belle parsemée de prises de risque. De nombreuses images cinématographiques se succèdent dans la tête du lecteur. J'ai pensé pour ma part à Belmondo embarquant Jean Seberg pour un "À bout de souffle" à l'issue dramatique.
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Anonyme
26/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Yep m'chou :)
Bon déjà en première lecture je pense Action directe, Nathalie Ménigon... et puis je lis la douceur... et immédiatement dans mon cerveau un nom tourne en boucle : Aubry Maupin, ils ont dit Audrey, on l'a pas reconnu tout de suite, il s'appelle Aubry. Tu connais ma passion pour les crimes et les auteurs desdits crimes et Maupin et Rey ça reste mon énigme... pourquoi...? tout ce gâchis, ces jeunes vies fauchées par quoi ? un sourire idiot et un regard vide. La douceur, la douceur du narrateur envers son "elle", comme seuls les mecs qui n'ont rien à perdre peuvent aimer. Et puis le voyage vers la mer, ensemble, c'est pas Bonnie & Clyde... c'est plus flou, c'est un rêve, un rêve avorté par une idéologie mal assumée... et l'amour en filigranne. Merci Lari. Je t'imagine sur un bord de table, noter de tes pates de mouchette les mots qui renvoient aux amants... et la fin. Merci. |
Anonyme
26/7/2022
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évocation éthérée de ce qui pourrait être la participation à un exode. Un couple fuit une ville bombardée peut-être ? Mais les révolvers sont les leurs : ils se suicident mutuellement ? Je n'ai pas compris. Des éclaircissements auraient dû être intégrés. Il faut le sang, l'adresse de la maison devant laquelle ils s'entretuent, et surtout la raison : pourquoi diantre ?
Et les cuisses qui hurlent leur haine, ça rompt tout le charme. |
Anonyme
27/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Hello Lari,
Je crois comprendre que tu as traité d’un fait divers assez tragique qui s’est déroulé dans les années 90. Je ne connaissais pas mais je pense que tu nous en diras plus par la suite et ça ne gêne aucunement la lecture. Le décliner en poésie road-movie est à mon avis pas si simple que ça. Avec une écriture directe et des images coups de poing qui rappellent un peu un synopsis de cinéma, tu as su créer en peu de mot une ambiance assez complexe entre amour désespérance et fatalité. Un voyage sans but, mais de mon côté, il est atteint le but. Un texte qui ne laisse pas indifférent… Merci pour ce flash. Anna |
EtienneNorvins
27/7/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Sûr : je vous préfère dans l'élégie anarcho-intimiste que dans le théologico-politique...
Minimaliste ? Je ne trouve pas du tout ! Il y a, dans cet entrelacement du rêve et du fait divers, l'expression d'un tragique obstiné... Mais c'est le propre du tragique que d'être obstiné, quand on aurait voulu qu'il bifurque : c'était sans but vers la mer, et ce fut la maison des morts... Mais c'était prévisible, assumé semble-t-il, sinon voulu, puisque 'nous' avions des révolvers (je ne me souviens pas bien d'Action Directe ou de l'affaire Rey-Maupin auxquels Ananas et Anna fait allusion - j'en reste donc moi aussi, plus banalement, à Bonnie & Clyde...) Le rêve dans lequel le souvenir est enchâssé autorise toutes les métaphores étranges, elles appartiennent au rêveur quoiqu'il ait accepté de les partager. Merci donc. |
senglar
27/7/2022
a aimé ce texte
Bien ↓
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Bonjour Larivière,
"Et de nos revolvers Dans la maison des morts" Il rêve d'elle donc il ne l'a pas ou il ne l'a plus. Je bloque sur cette "maison des morts"... Lui survit car il rêve Serait-elle morte ? "morts" est au pluriel ; qu'est-ce que cette "maison des morts" ? Je bloque. Je comprends tout à fait que le regard du mâle puisse suivre la ligne des bas, mais dans une voiture qui roule il voit le galbe du mollet plutôt que celui de la cuisse. Même s'il s'agit d'un mâle alpha. Bon, elle est morte, il aurait pu mourir aussi. Je le trouve un peu mufle d'être encore en vie. Peut-être est-ce un croque-mort ? Il n'a pas le droit, lui, de s'absenter. Ceci dit c'est plaisamment écrit, s'il y a des balles il n'y a pas de sang. |
StephTask
27/7/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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C’est un poème bien original. Un road movie, une fuite vers la mer ou nulle part qui m’a réveillé des souvenirs de Sugarland express, Gun Crazy ou Thelma et Louise (pourquoi pas une narratrice, même si l’auteur est un homme ?).
Je préfère ne pas voir le lien avec une affaire célèbre qui a laissé quelques personnes sur le carreau, notamment un chauffeur de taxi, ce qui gâcherait mon plaisir, mais le doute s’est installé en lisant d’autres commentaires. Sans mauvais jeu de mot, c’est un style d’écriture direct, inscrit dans l’action. Le stylo est ici une caméra sur l’épaule. C’est ultra immersif. |
Evelit
30/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Larivière.
Bravo pour ce texte ! J'aime la répétition "C'était un voyage sans but". Je trouve le texte très imagé et ça c'est génial: je vois cette femme, passagère, sa moue ordinaire, la voiture qu'elle trouve, la mer au loin, ses jambes, ses cuisses nues. J'ai beaucoup aimé l'expression: "sans fleurs ni couronne", et aussi la phrase 'J'ai rêvé que tu étais enfin à moi", "les cuisses qui hurlent leurs amours". Bravo et merci, c'est simple, fluide et beau. Et merci au passage pour votre commentaire sur mon transat bleu et rose. |