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Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Salut Lari,
Bon ben première commentateuse ici! ça fait bien plaisir ^^ J'adore ce poème qui s'inscrit dans la lignée des atlantides, je retrouve le même procédé pour le titre (mise au pluriel pour dépersonnaliser les sujets...) j'aime pour des raisons personnelles que les contemplateurs matent les étoiles... Enclume de plume ton cœur mon cœur aspiré => j'aime beaucoup l'image d'enclume de plume, le poids qui n'est pas lourd, et la non ponctuation entre les mots, comme si tout était juste lié par autre chose... Jetés dans ton regard de soie les Appels d’airs dans tes yeux drôles de courants d’airs S’abattent de leurs ailes => J'aime aussi les images, plus posées, douces, qui alternent entre les violences (jetés, abattent) et les douceurs (soie) mais aussi les choses moins terre à terre (courants d'air, ailes pour les cils je suppose...), j'aime l'utilisation de drôle, comme si les courants d'airs avaient quelque chose de particulier, d'étrange... Ma salive arrachée Me plonge dans leurs puits noirs => Alors ça c'est quelque chose que j'adore tout simplement, le retour aux images juste sombres (salive arrachée et puits noirs) avec malgré tout ce contraste avec plonge... qui donne une notion de volonté ou d'état de fait contre lequel on ne peut pas lutter... Brise-gonds du superflu => j'aime! Je n'avais pas encore lu cette image (peut-être que je manque de lectures), mais j'apprécie particulièrement le côté opposition des gonds et du superflu. J'aime le poème qui s'arrête aux puits noirs... mais j'aime bien quand même ce vers qui me semble plus... moins étudié et pourtant adéquat. Tes yeux Tout simplement… => juste top pour finir... un retour à ce qui motive le poème... En général, je dirai que c'est rythmé, court (j'aime les courts de Larivière)... et peut comme je le disais s'alier aux atlantides pour la recherche du sens... Un thème porteur, qui me parle sur plein de niveaux une fois de plus, qui est peut-être moins universel que les atlantides (parce que visiblement coupé de toute sensualité affichée, juste tournée vers ce que l'on peut ou ne peut pas ressentir en se laissant happer par un regard). J'aime l'absence totale de ponctuation (sauf à la fin les suspensions qui laissent une ouverture... une fin qui ne vient pas... un arrêt sur l'absolu... ou j'ai mal pigé?) chère à l'auteur... j'apprécie particulièrement le découpage des vers, les retours à la ligne qui scindent les phrases pour mettre l'accent sur ce qui est important... La répétition de airs m'aurait perturbée en temps normal, surtout sur ce petit format, mais là je trouve une cohérence dans l'opposition des deux utilisation du terme et leur interprétation dans les mots qui les accompagnent... Bon, comme d'hab je m'enflamme mais ça fait du bien... pardon... Merci Lari, j'adhère, toujours, je suis impatiente de découvrir le suivant. Au plaisir de te relire. Estelle PS : si j'avais un seul bémol... et j'en ai un... c'est qu'il est assez difficile de mettre le nom sur une émotion en particulier... le poème oscille ici aussi (et c'est marrant pasque moi ça me correspond aux paupières et aux cligenements d'yeux...) entre le "bien" et le "mal"... D'ailleurs, si je devais le mettre en dessin, je crois que je ferais une variation sur les clins d'oeil, va comprendre Charles! |
irisdenuit
14/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Tout ce que j'aime dans la poésie réside dans ton poème.
Peu de mots, des images à couper le souffle et un thème, de la sensibilité. Bref tout simplement j'aime sans restriction encore... Merci. Iris |
Anonyme
14/10/2009
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Bonjour Larivière ! Je vais être honnête, quitte à te déplaire, ce qui n'est pourtant pas le but de ce commentaire... Je ne comprends strictement rien à cette courte poésie devant laquelle je me retrouve comme devant un tableau issu du cubisme. J'avoue, avec une certaine gêne, que ne saisis pas du tout le sens de ces quelques vers et tu m'en vois désolé... Peut-être n'ai-je point la fameuse clé qui me permettrait d'apprécier cette œuvre à sa juste valeur...
Amicalement. Alex |
jaimme
14/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Larivière est télépathe!
Il connaît les mots qui me touchent en ce moment. Je vais le dénoncer à l'Inquisition!!! Enclume, cœur, tes yeux!!!!! Tout a pris sens chez moi. Tout m'a touché au bon endroit. Sorcier!!! |
colibam
14/10/2009
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Malgré plusieurs lectures patientes, je parviens difficilement à toucher l'essence de ce poème.
Quelques jolies formules cependant, serties de mots prégnants : « Appels d'air dans tes yeux » « Ma salive arrachée » Une fin qui éclaire et résume mais sans parvenir à m'émouvoir. Sincèrement désolé (quelques explications par mp peut-être pour m'aider à comprendre le sens). |
Chene
14/10/2009
a aimé ce texte
Un peu ↓
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Bonjour Lariviere
Si je résume: "t'as d'beaux yeux, tu sais" ! Un thème archi couru... - "regard de soie"? il y a juste l'étoffe qui change... - "drôles de..." un peu trivial, non ? - "puits noirs"... limite pléonasme - "brise-gonds"... néologisme métaphorique ? Quant à l'article "les" orphelin au bout de son vers, je ne saisis pas vraiment où est la poésie dans cette forme-là. Reste la métaphore de "Enclume de plume", celle-là oui j'y souscris, ainsi qu'au titre. Bref loin d'être convaincu. J'ai lu bien plus abouti et plus poétique sous ta plume sur ce site, ce qui me déçoit. Une autre fois sans doute Chene |
Meleagre
14/10/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Je rejoins le commentaire d'Alexandre et de Chêne.
Je n'ai pas compris grand chose à ce poème, qui est sans doute une recherche de la forme la plus concise possible, un essai d'écriture automatique ; mais j'aime bien comprendre ce que je lis... Pourquoi séparer "les" et "appels" ? Quelle est la construction grammaticale des phrases ? La présentation du poème, succinte s'il en est, n'offre que peu de clés pour démêler tout ça... Restent quelques belles formules saisissantes : le titre, "Enclume de plume", "ton regard de soie", "Tes yeux / Tout simplement". Mais comment diable les relier ? |
Anonyme
15/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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ce que j'aime : le magnifique oxymore enclume de plume, ma salive arrachée, les puits-noirs qui évoquent tant les pupilles qu'un trou noir, qui aspirerait la "matière" des cœur...
J'aime moins ce "les" seuls, mais qui fait claquer les appels, j'aime moins aussi la répétition de l'image appels d'air et courants d'airs que je trouve redondante (et sur un si court texte...) Brise-gond du superflu me parle, les deux derniers vers sont superflus et ne suffisent pas à changer le ton du poème... et ils ne sont franchement pas à la hauteur du reste (déjà lus et relus)...et donc là je trouve l'effet un peu raté - ces vers semblent débarqués de nulle part, ils ne sont pas dans le ton. Au final, du très bon et du vraiment moins bon, mais une impression assez agréable persiste en fin de lecture. |
Mr-Barnabooth
15/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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C'est un peu court ...
Mais la lecture est agréable ... Tout simplement. J'aime beaucoup les beaux poèmes sur les yeux. Amicalement Mr B. |
thea
15/10/2009
a aimé ce texte
Un peu
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Quelques images peut être mais je ne trouve pas le rythme et ne sens pas l'émotion
j'ai relu pourtant... une autre fois .. |
David
19/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Larivière,
"Brise gonds" ça serait un drôle de couple entre brise lame et sortir de ses gonds si je prends le titre en pensant à des yeux, ça colle pas mal, il y a le début aussi avec "Enclume de plume" qui m'évoque le kilo de plomb et le kilo de plume, leur égalité, l'apesanteur aussi... enfin, une enclume, même de plume, c'est toujours une enclume, bien à même d'envoyer par le fond... Il y aurait l'air, cité dans le poème, la terre a chercher dans l'enclume peut être, l'eau dans la salive, et le feu... ben, les yeux. Un poème élémentaire, je l'ai lu un peu comme ça, bien autre que les Fragments en tout cas, bravo pour ça. |
Anonyme
3/11/2009
a aimé ce texte
Pas ↑
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Très admiratif de : " ma salive arrachée" et " enclume de plume", qui sont des trouvailles forts belles.
Par contre je n'aime vraiment pas le reste. Je trouve ça: trop. Trop simple, trop évident, pas fignolé, pas cherché. Il y a cette répétition désagréable au second vers, il y a des facilités comme "tes yeux", il y a " leurs puits noirs" bien trop évident, presque caricatural je trouve. Franchement les yeux d'une femme méritaient meilleur traitement je pense. |