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Cyberalx
22/7/2007
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Qu'est ce que c'est bien écrit, dis donc.
J'attendrais de voir les quatre autres "fragments" pour mettre une note, mais c'est déjà très prometteur. Il va falloir que je relise encore un paquet de fois pour tout bien comprendre (hey, je suis un loufiat, moi, pas un prix Goncourt !) aussi, j'espère que tu ne m'en voudras pas de te priver une fois de plus d'une critique acérée et constructive. |
Pat
22/7/2007
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Belle musique des mots. J'aime beaucoup : "Ne reste que le salin amer des désirs. ". C'est fluide, plein d'images qui résonnent...
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Athanor
22/7/2007
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien ces enchevêtrements de mots qui sonnent comme des accusations en vue d'une sentence.
Je retrouve quelques symboles qui, par définition, permettent à tout lecteur de se faire Son interprétation. Nonobstant, j'avoue que je ne comprends pas tout alors je relirai plusieurs fois. Sans doute va-t-il me falloir mettre bout-à-bout tous les fragments et, ainsi, avoir la réponse... |
Togna
23/7/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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J’ai vu ici une vision de la vie de l’homme. Son interprétation de l’enchaînement des situations auxquelles il est confronté, ses peines, amours, lâchetés et courages. Sa volonté inconstante, le temps inutilement gâché, ses déceptions, son aigrissement, son destin soumis à la routine du quotidien. Son addiction à la publicité ? Les désirs inassouvis…
En somme, une vision bien négative mais superbement exprimée. |
Absolue
30/7/2007
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Je pense que je vais faire tache au milieu de toutes ces éloges mais je préfère de loin vos nouvelles. Je trouve ce texte trop "intellectuel" pour que ça me touche. Beaucoup de recherche et d'originalité, du talent sans doute mais peu accessible pour le commun des mortels (ne me lynchez pas!)
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daphlanote
30/7/2007
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J'aime. C'est court. Donné. Ca touche.
Et... Voilà tout. |
Pat
19/12/2007
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strega
19/1/2008
a aimé ce texte
Bien ↑
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Parlons subjectivement. Le sujet m'a plu, les mots m'ont plu, la forme m'a plu même si j'aurais bien vu une forme d'entonoir pour ce Fragment.
Quant à l'objectivité. La métaphore filée du liquide et du sable et à point pour la superficialité des mots parfois. Le fantasme du langage pur existe depui si longtemps que je vais vraiment finir par croire qu'il existe. L'homme semble ici réduit à un être du manque, du pas assez. Comme s'il manquerait toujours ce supplément d'âme nécessaire pour avoir son être-là, sans passer par la tragique (mais oh combien actuelle) dictature de la vitesse et du "toujours plus". J'en veux pour preuve : "Dans les yeux de l’homme, les rêves des titans… " Seulement voilà, ce mode de penser n'est pas viable : "Force et fêlure se croisent et s’entrecroisent dans l’émail pharaonique de la communication." Et en fin de comptes, l'homme se retrouve bien plus pauvre (sens figuré évidement) que ce qu'il n'était : "Ne reste que le salin amer des désirs. " Voilà ce que j'ai pu en tirer, sans doute trop occuper à observer mes congénères... Petit bémol toutefois, j'ai trouvé ce Fragment un peu moins percutant que ceux déjà lu. Mais il faut dire que c'est le premier, et que moi maligne, je les lis dans un désordre magnifique et une douce anarchie alors... |
nico84
20/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Quelle entré dans ces fragments ! J'adore le tout, bien entendu, et je reconnais bien là ton écriture, qui réduit au strict minimum mais dont chaque mot restant à une immense profondeur.
Je retiens surtout : "Stratification du sable qui s’égrène sur le langage encombré du superflu. Sédiment. Les espérances se sèchent et se déposent. Nidification de nos royales destinées dans l’aplomb burlesque du quotidien." Et en effet, la confrontation à la réalité est souvent rude et nous fait tombée de notre colline d'espoir. J'aime aussi ce derniers vers, "L’homme, ce communiquant emmuré par le cristal incorruptible de son âme, s’enlise dans sa tour de Babel…". L'Homme se censure lui même, ne s'autorise pas toutes ces libertés et s'enfoncent irrémédiablement dans la routine, dans le manque d'épanouissement et de concrétisation de désirs enseveli (j'espére ne pas mal interpréter). Bravo, en tout cas, superbe écriture, où chaque mot n'est pas présent par hasard et taille encore plus précisément la forme du texte et le messag que tu nous lance. |
Maëlle
2/7/2008
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Je me suis dit: tiens, je n'ai pas lu le premier. Mais du coup, je suis déçue: ceux que j'ai lu au hasard m'ont plus d'avantage.
Ce qui est sans importance |
Anonyme
15/8/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Deuxième fragment de crépuscule que je lis. Et pas déçue.
Pour chipoter, mes esgourdes auraient préféré "encombré DE superflu" Toujours les quatre éléments, toujours les formes que prend le vivant au service d'une réflexion ma fois toujours aussi sombre. Mais j'aime le sombre, pas vous ? Ha bon ! :) et je m'en délecte. Je me demande bien où tu as disparu, larivière. Tu ne réponds jamais présent à l'appel onirien. "Emmuré par le cristal incorruptible de (t)on âme ? |
aldenor
2/12/2008
a aimé ce texte
Passionnément
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Comment ? Pas un seul Exceptionnel pour ce début fracassant des « fragments » ?
Je trouve qu’il le mérite déjà pour la seule première ligne… ou pour la dernière. Ensuite pour la construction, la symétrie de l’édifice : Titan, Babel : commence et finit par le gigantisme. Et ces trois passages apparentés et équidistants : « Les situations s’accomplissent et s’évaporent » « Force et fêlure se croisent et s’entrecroisent » « Les espérances se sèchent et se déposent » Comme aussi sont équidistants : communication, communication, communiquant (euh… ça s’écrit « communicant »). Il y’a le sens aussi, bien sûr : le contraste entre les rêves de l’homme et son quotidien, qui est merveilleusement évoqué. NB : Entre « volontés futures » et « se damnent… » je crois qu’il faudrait « qui » au lieu de la virgule. De au lieu de du superflu, d’accord avec le comm. d’Anonyme. |
ANCELLY
2/12/2008
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Nième essai de lecture de ces fragments;
Désolé, ils ne m'apportent rien, mais absolument rien ! Je ne comprend pas... Il me semble, il faudra que je fasse l'essai que l'on pourrait remplacer chaque substantif, chaque adjectif, chaque verbe par celui qui suit en dix, douze, Vingt ou Xième place dans un dictionnaire, et que l'on aurait le même effet d'absconsitude. C'est bien de pouvoir éditer, sur ce site... Je me suis livré à l'exercice sus-mentionné avec la phrase suivante : "Souffle brûlant et castrateur tourbillonne dans des ellipses de propagande" WAOUUUH ! Si on pousse 20 termes plus loin ça donne : Souillarde buffonienne et cathérétique traîne dans des élutriations de propionate. C'est pas génialement Ancelliesque çà ? C'est peut-être ça le génie de maintenant ? Ben je n'aime pas le génie de maintenant ! Ma note serait bien plus proche de celle de Forbidentears que de celle d'Aldénor... Ancelly |
Anonyme
3/12/2008
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Faut l'avouer une bonne fois pour toutes. C'est abscons, ça ne veut rien dire. Il ne suffit pas de coller des épithètes au pif à des noms communs, d'éluder les verbes, de manier l'oxymore approximatif et ridicule pour écrire de la poésie.
On croit que j'attaque Larivière que je ne connais ni d'Eve ni des dents? (j'ai reçu un message privé) Non je dis juste mon avis. Je pense même que l'"auteur" est un plaisantin qui doit bien rire de ce petit débat... |
Anonyme
25/3/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Magnifique premier fragment, fluide musical très construit et porteur de sens...
Merci Es d'avoir resorti ce bijou... Merci Larivière de l'avoir écrit... |
Anonyme
25/3/2009
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Cela fait déjà quelques mois que je traîne dans les allées d'Oniris, et que régulièrement, je voyais paraître les "Fragments" multiplumés de Larivière.
Alors, je me suis décidée à lire ce premier fragment et je n'irai pas plus loin. C'est une écriture qui m'échappe totalement,trop métaphorique, très grandiloquente et qui me semble totalement "ampoulée" et prétentieuse. "Quelle logorrhée pompeuse!", me suis-je murmuré dans mon for égoïstement intérieur. Je me trompe sans doute car il doit résider derrière ce discours une pensée très structurée, mais dont je ne possède pas la clé. Enfin, Larivière et moi ne devons pas avoir le cerveau conçus avec la même logique. Je suis venue, j'ai lu, je suis vaincue. |
FredericBruls
1/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ne reste que le salin amer des désirs.
En voilà un beau détail, pour reprendre le mot célèbre de Voltaire. Rien que pour cela, je vais noter positivement ce fragment. Allez, je me suis décidé, comme Estelle, à lire tous tes fragments. Pourquoi ? Simple, pour goûter un puzzle, il est bon de mettre en place toutes les pièces. Certes, nous n'avons pas les mêmes angles d'attaque pour ce qui est de la poésie, mais je reconnais des fulgurances stylistiques dans cette prose fiévreuse. Il faut savoir reconnaître la VPA d'un texte, même s'il n'est pas de "notre univers". |
Anonyme
25/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau poème. Il faut vraiment le relire à plusieurs reprises avant de l'interpréter ... C'est qu'aprés chacun l'interpréte à sa façon mais il y a des dizaines d'interprétations qui peuvent ressortir de ce poème ...
Celles de mes confrères sont justes, différentes, le soucis c'est qu'aprés les avoir toutes lues je n'arrive plus moi même à me faire ma propre idée sur le sujet ( je serais moins curieux la prochaine fois ) Le rythme est travaillé, les mots choisis avec une précision d'orfèvre ... Magnifique oui sans aucun doute, mais pour puiser une interprétation il faut aller loin. |
jaimme
6/10/2009
a aimé ce texte
Bien ↑
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Fragment de cristal.
Je vais lire les autres. Je regrette seulement l'absence de musicalité. Mais elle est dans l'ensemble, je trouve, pas dans les fragments. C'est beau... et intelligent. |
Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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25/3/2009
Moi j'y entends rien en poésie. Mais rien. Par contre, je crois qu'un fragment de crépuscule doit être un pitit bout de ce moment tout noir où qu'y fait noir dehors. Je suppose donc que les 52 fragments à ce jour n'ont pas forcément d'autre point commun que juste d'être des fragments de nuit. De pensées nocturnes. Ou encore que crépuscule = Nuit... L'abstrait n'est pas le mot que j'emploierai. J'ai pas eu de frissons mais j'ai compris. Un homme qui a des rêves, qui vit, qui communique beaucoup... mais le temps et ses caprices... prive l'homme de ce qui semble superflu. d'où les larmes le gout salin... Moi j'ai aimé la symbolique si je l'ai comprise. une sorte d'anti-hymne à la masturbation mentale. Aux rêves brisés par pêcher de reflexion, tergiversation, du temps perdu et des conclusions qu'on en tire quand il est trop tard. Mais bon, j'y pige rien en poésie... Tiens, Ancelly, tu as essayé ton exercice sur le Bateau ivre de Rimbaud, ou Spleen de Baudelaire. Non mais! Note pour plus tard, je n'ai pas les mêmes gouts que les autres en poésie... Mais celle là elle m'a parlé. Je vais continuer à fragmenter pour voir si ma théorie se tient... Oh et pis je déroge à ma règle, comme je pense avoir pigé et que pour une fois ça colle à mes gouts, je vais noter, NA! Et tant pis pour les tracteurs!!! Es |
jfmoods
25/3/2017
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Le parallélisme qui entame le poème ("Dans les yeux de l'homme, les rêves des titans") pose l'ambition de réaliser de grandes choses comme fondement de l'existence humaine. Les points de suspension qui suivent fixent un horizon d'attente introuvable face à ce défi particulièrement ambitieux.
Ballotté entre phrases nominales et phrases verbales, le lecteur est confronté, comme à autant de points d'achoppement, aux éléments saillants de la modernité. Notre société est gangrenée par la toute-puissance des médias (métaphore : "l'émail pharaonique de la communication") qui modèlent, au gré des vents, l'opinion (métaphore : "des ellipses de propagande", personnification : "le climat falsificateur du temps aux humeurs capricieuses"), influençant les comportements des individus (antithèse : "Insanité de nos pleurs. Louange de nos baisers.", personnification : "Souffle brûlant et castrateur"). Nous vivons dans un monde virtualisé ("des enchantements troublants qui surnagent dans les eaux du concret") nourrissant l'égotisme (images de la fermeture comblante : "Cage dorée de nos vertèbres. Les merveilles se cambrent dans la charité sismique de nos neurones", préfixation et hyperbole : "Déconstruction mentale aux mille vies.") et cultivant l'éphémère (jeu des verbes pronominaux : "s'accomplissent et s'évaporent", processus d'émiettement du sens : "Stratification du sable qui s’égrène sur le langage encombré du superflu."). Nos vies sont des leurres : elles ne peuvent nous combler (locution restrictive et métaphore : "Ne reste que le salin amer des désirs.") car nous sommes incapables de rencontrer l'Autre (image de l'emprisonnement : "ce communiquant emmuré par le cristal incorruptible de son âme", verbe pronominal : "s'enlise dans sa tour de Babel"). Tout ce que nous pourrions envisager de grand est, par avance, condamné à demeurer lettre morte (allégorie : "Les espérances se sèchent et se déposent", paradoxe : "Nidification de nos royales destinées dans l’aplomb burlesque du quotidien."). Merci pour ce partage ! |
sauvage
29/2/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ajoute mon commentaire à l'édifice de ces fragments, ici le premier (je n'ai pas lu les autres, pas encore).
J'aime le ton proche d'une incantation, le conflit intérieur vs "climat falsificateur du temps aux humeurs capricieuse". Se pose ici la question de la résilience, de la résistance. Je ne peux m'empêcher de penser à Wagner, à ses opéras, à la Force et au Destin, quand je lis "dans les yeux de l'homme, les rêves des titans". L'auteur écrit avec beaucoup de recul et parle d'un point de vue omniscient. Une qualité d'écriture liée à une économie de moyens et la recherche aboutie du mot juste. Ici, il faut vouloir suivre cette pensée exigeante mais je suis récompensé par la matière à penser qui y circule. Merci pour ce premier fragment bien né et prometteur! |