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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (morceau 13)
 Publié le 16/08/07  -  7 commentaires  -  1197 caractères  -  84 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment


Fragment du crépuscule (morceau 13)



Besoin d’écrire…

Laisser les mots vivre pour ce qu’ils sont : Morceaux merveilleux ou meurtris de nous-mêmes, rencontrant dans un instant d’étincelle, l’authentique jaillissement du moi.

L’écriture produit une infinie de couleurs et de sons qui varient au gré de la lumière et de la température hypothalamique.

Partie auditive au-delà des tympans, a aussi là-dedans, son rôle à jouer.

Le cerveau est une machine infailliblement hasardeuse faite de tissus humains.

L’écriture, un kaléidoscope tintant, qui joue dans ses recoins.

Coups de ciseaux dans les rayons coupent le cordon du soleil.

Métaphore pour matérialiser les métamorphoses brûlantes des émotions.

Accouchement fiévreux. Paillettes d’or.

On ne peut trouver mieux que la fantasmagorie pour déjouer les pièges sérieux du subconscient et atteindre ainsi les recoins les plus profonds des âmes.

Retour éreintant à la source pour faire rejaillir au grand jour les multiplicités ô combien solitaires…

Magnétisme. Aimantation du mistral. Ascension.

La phonétique aide à fermenter cette résurgence…


 
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   Cyberalx   
17/8/2007
Les paillettes d'or, je les avait déjà lues :

"Sur les mille degrés du vaste amphithéâtre
On n'admira jamais plus belles mains d'albâtre,
Sous la mantille noire et ses paillettes d'or,
Applaudissant, de loin, l'adroit Toréador."

Je ne sais jamais de qui c'est, si quelqu'un a l'info au passage...

Je ne sais plus quoi écrire dans mes commentaires des "fragments du crépuscule", je trouve que c'est que du bon.

Bref, je ne veux pas être ton "congratulator" en chef, mais tu m'y oblige un peu en écrivant si bien.

   Pat   
19/12/2007

   strega   
10/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Aller, un petit dernier avant les cours. :)

Voilà je pense ce que tous ceux qui ont du mal avec ce genre d'écriture devrait lire. Il n'y a évidemment rien de méchant dans cette constatation envers mes frères de lecture hein, ni une quelconque prétention de ma part.

C'est une définition, un accent mis, une explication de texte en règle, la règle de l'automatisme, de l'écriture automatique, moi qui n'arrive jamais à définir comment j'écris, je crois Larivière qu'avec ton accord, je ferai de ce fragment ma définition.

C'est un poid enlevé (et là je parle en général), c'est tout le carcan de la littérature qui explose, c'est une chappe qui se soulève.

De tous les Fragment du crépuscule que j'ai lu, c'est peut-être le plus le plus accadémique, c'est pour dire. Mais je ne les ai pas tous lu. Impatience impatience.

Au fait, merci est toujours obsolète.

   nico84   
20/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai aimé que tu parle de la création d'une idée. Tu le fais originalement à travers la chaleur de l'hypothalamus.

La sensibilité, la perception de la poésie, la tienne (automatique) est novatrice, sublime.

Pour toi, tout est poésie. Tout est harmonie aussi.

   Anonyme   
27/6/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ecriture de soi-même...
Parler d'un vieux murmure...

   jaimme   
10/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Oui.
Et ces réflexions sont tellement justes. Et bien dites. Qu'elles me laissent un goût de trop peu.
Là c'est la réflexion. Pas assez à mon goût, l'écriture automatique. Un peu dommage.
Après les yeux ouverts j'aurais voulu plus d'images pour aller plus loin.
(et en plus je deviens exigeant!!)

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
10/4/2009

Cyb, Dolorida d'Alfred de Vigny pour le poème que tu cites.... si j e puis me rendre utile...

Sinon que dire de plus... écrire pour ne pas devenir folle... fou... peu importe...
Donner de soi parce qu'il faut que ça sorte.
j'aime les métaphores matérialisant les métaphores...

J'aime les coups de ciseaux coupant le cordon du soleil.

Les multiplicités ô combien solitaires...l'aimantation du mistral.

La dernière phrase par contre?

J'aime toujours autant découvrir les fragments entre douleur et colère, tristesse et beauté... et un rien de fragilité... sous un coulis de douce folie...
Merci

Estelle2L


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