|
|
Anonyme
7/7/2010
|
Commentaire modéré
|
Pat
12/12/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
Ce fragment fait partie de mes préférés… Comme souvent, il dénonce, il s’attaque de manière virulente à l’homme cet être imparfait qui est capable du pire en ne se souciant que de chimères superficielles qui l’empêchent de voir l’essentiel… (sauf peut-être par intermittence, pour se donner bonne conscience mais il oublie vite ! : « Perle ensuite un poison si puissant que quelques gouttes seulement font fondre le sol et l’espoir, sous les pieds de dix générations... » ) Ce texte possède une force incroyable par ces images (le jeu comme comparaison est une belle trouvaille), son rythme, ses sonorités, ses décalages lexicaux ( « les entrailles entaillées des consciences et les tripes de nos printemps » ; « nos naïvetés puériles ne seraient que des rêves de pervenches qui suinteraient toujours des avalanches d'apocalypse, enneigées par la pureté sanglante des sentiments... » ; « on oublierait les ennuis, les mesquineries, les ressacs, les radotages, les assignations, les requins et les resquilles, les chagrins et les esquives, » ) tels des kaléidoscopes infernaux, nous embarquant d’une émotion à l’autre, qui sont la marque d’un Larivière inspiré et passionné, même si l’on sent aussi la blessure sans cesse réactivée par une vision du monde sans concession, la sensibilité exacerbée par cette condition humaine qui nous confronte à l’impuissance.
Je pense que l’on peut lire et relire de nombreuses fois ce texte et y trouver chaque fois quelque chose qui nous a échappé. Un texte magnifique… même si, ici ou là, quelques imperfections (images plus banales, pas suffisamment détournées à mon goût) apparaissent, cela ne gêne pas vraiment, tellement le reste est prégnant… J’ai une faveur à demander à Larivière sur ce magnifique néologisme « lycant'hommes » : j’aimerais que ce mot soit intégré à mon dictionnaire… l’homme loup ne peut pas ne pas y être. Je ne l’aurais jamais trouvé celui-là. |
doriankova
12/12/2007
a aimé ce texte
Un peu ↓
|
Des phrases longues et décousues.
Pas d'histoire. C'est juste des idées à la H F Thiéfaine couchées sans suite. Même si l'idée est interssante, désolé mais je n'adhère pas. J'aurais voulu voir ce texte qui crie sa rage mener quelque part, avoir un fil conducteur. Il m'est arriver de crier à plein poumon ma colère indiscible au milieu d'un champ de cannes à sucre, la nuit. Mais même à cet instant j'avais une pensée cohérente en tête. |
Bidis
12/12/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
|
Les textes de Larivière me semble presque toujours difficiles à bien comprendre, il est vrai. Mais je les trouve à peu près toujours beaux et cohérents. Celui-ci, pour moi, déborde d'images fortes et de poésie magnifique. C'est, à ce qu'il me semble, dire le gris en utilisant des couleurs et parler de compromis en ne compromettant aucun mot, aucune image. Mais je peux me tromper. Ca n'a pas d'importance. Je puis ici mettre une évaluation sans grand risque de me tromper.
|
nico84
20/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
D'ou te vient ce déferlement d'idées, de débats, de critiques pertinentes sur l'homme, ses dérives et son existence "de craie"?
D'ou te vient cette inspiration, ces mots décalés qui deviennet cohérents par leur enchaînement maitrisé ? Je ne sais mais que c'est beau ! |
Anonyme
15/8/2008
a aimé ce texte
Passionnément ↑
|
Un poème dans lequel on n'entre pas sans demander pardon, excusez-moi, je peux ? C'est quelque chose qui force le respect, touffu mais sans excès, des phrases qui déferlent, un contenu qui... entre philosophie, monde fantaisiste, un petit-je-ne-sais quoi qui mène en enfer...
|
ANCELLY
16/8/2008
a aimé ce texte
Un peu
|
Désolé, mais il n'y a pour moi aucune poésie dans ce "poème" que je ne ressens que comme une longue, très longue et fastidieuse, suite de cris inaudibles.
|
daphlanote
16/8/2008
|
Personne ici n'a lu Breton, semble-t-il. Et pourtant, c'est un classique. "L'amour fou" est un bel exemple, non ?
C'est un presque "à la manière de", messire. Toujours aussi bon. Argos est juge :p. [Plus sérieusement, je ne les ai pas encore tous lu, tes fragments, mais je m'y met.] |
FredericBruls
3/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Et bien, moi, je note ! Je considère ce fragment comme le plus complet, le plus cohérent et le plus riche de ce que j'ai lu pour l'instant. Tant sur la forme (éblouissante par moments, Ducasse n'est pas loin) que sur le fond (le pessimisme lucide).
On ne va pas citer les trouvailles, il y en a trop ! Une remarque : L’ébriété s’en est allée dans l’éternité vermeil de nos chancelantes missions vermeil sans l'accord est-il voulu et pourquoi ? J'avoue que cela m'échappe. |
Anonyme
10/5/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Personnellement j'apprécie la profondeur de ce texte que me semble résumer cette phrase :
"Nous sommes l’ambiguïté. Sinon, la vie se bornerait à percuter de façon casanière le centre de feu du prévisible" . Tout est dit là, je crois. Je pourrai dire encore beaucoup de choses à propos de ce texte mais mon commentaire serait beaucoup trop long. Je me contenterai de dire que c'est un texte auquel on a envie de répondre si tant est qu'on peut apporter une réponse. auriane |
jaimme
10/10/2009
a aimé ce texte
Passionnément
|
Une foule de poètes s'est associée. Ils ont fait une sacré boulot et le champagne a coulé à flot, sans ivresse, sinon celle de l'indignation.
Je reste ébahi. Comment relever tel ou tel phrase, telle association de mots, qui m'auraient plu. Il y en a tellement! Larivière ne triche pas avec la poésie. |
Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
j'ai un recall de Sur toi de Zazie...
Bref, ce petit fragment parle à mon côté Ambigu... ce petit fragment me parle d'habitude, de désir, de questions, de réponse, d'évasion, d'un brusque retour à l'habitude même par les sentiers détournés. Ce fragment me parle d'un schéma récurent. D'un peu de remord et puis finalement pas tant que ça. Parce qu'on cherche tous à scier les barreaux aux fenêtres et que pourquoi pas comme ça...? J'aime l'allusion au jeu de hazard, la roulette le poker, joue, monte, relance, perd, gagne... j'aime les cache misère J'aime tout ce coté euh... érotico-inassouvi-presqu'assumé... j'aime ce qui se dégage de certaines phrases... - Le carnaval des fantômes revient hanter nos salons mondains qui brillent comme des stands de fête foraine, la musique, elle, joue toujours aussi faux dans un tango bouleversant où sonnent les multiples heures du possible, danse sanglante des désillusions comme autant de grenades qui rougissent nos cœurs et pendent sur nos têtes. - être libre de ne pas être libre. Touché. Es |
Anonyme
2/4/2011
|
C'est étrange comme à chaque fois que je lis du Larivière depuis ce matin, je me rends compte qu'il renvoi immédiatement à un chanteur.
J'ai eu cette fois ci le sentiment de lire une chanson de Thiéfaine avec ce qu'elle comporte de bon et de très moyen. "traçant des diagonales respectueuses sur des mondes où le fou sulfureux de nos moiteurs instinctives serait relayée aux confins des enfers, banni à tout jamais des essences, galaxie à la dérive," Ce bout de vers par exemple me renvoi à toutes la discothèque du grand HFT, avec par exemple "Soleil cherche Futur". Je sais que Thiéfaine est un chanteur surréaliste d'une certaine manière et que finalement ces mots de Larivière tentent d'atteindre cette voie. Mais, je suis très dubitatif sur le message derrière l'écriture. L'homme n'est ni bon ni mauvais? Fallait il écrire un fragment pour dire cela? Je ne sais pas, et j'en doute en fait. Fallait il transformer ça en quelque chose de complexe, alambiqué, pour finalement dire quelque chose de simple? Je ne sais pas et j'en doute encore. Il y a certes une plume, assez aiguisée ma foi, mais je pense pour ma part que je ne relis rien de bien neuf, que Thiéfaine a influencé et influence des générations et que dans ce texte je trouve du HFT. |
zahra
27/11/2010
a aimé ce texte
Bien
|
vision trop pessimiste du monde et des hommes. Le style par ailleurs est d'une force remarquable.
|
zenobi
5/7/2011
|
Commentaire modéré
|
zenobi
5/7/2011
|
Je trouve que ce texte abuse de tournures grandiloquentes. Les adjectifs, surabondants, alourdissent les phrases. Enfin, les phrases isolées- et, de ce fait valorisées- me semblent exprimer, assez platement, des banalités.
|
Anonyme
15/8/2011
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
|
Je suis partagé sur ce texte, qui oscille entre poésie et thèse philosophique. Il y a une dimension poétique portée par la richesse du vocabulaire ainsi que par la sonorités des mots et le tempo des phrases qui coulent assez bien à mes yeux. Il serait d'ailleurs intéressant d'enregistrer ce texte pour voir ce que cela donne. Cependant, j'ai l'impression que ce qui relie les mots les uns aux autres, dans ce texte, c'est un soubassement philosophique implicite, et c'est là que je trouve la pente glissante. En effet, selon que l'on soit sensible ou non à la philosophie qui se cache derrière ces phrases, on y verra une logorrhée interminable et sans sens, ou au contraire, on y trouvera une troisième voie poétique, conceptuelle cette fois -ci, qui s'ajoute à celle du vocabulaire et de la sonorité. Quelque fois, j'ai décroché, car le vocabulaire s’enchaîne avec une telle intensité que mon cerveau n'arrive plus à produire de sens. Evidemment, il va de soi que plusieurs lectures sont de mises. Néanmoins, je pense que le texte gagnerait à être un peu plus long, et qu'une histoire plus structurées, plus basique, permettrait d'une part au lecteur de suivre plus facilement le texte, d'autre part de ménager des pauses dans l'avalanche de mots.
Sinon, je pense que les phrases gagneraient à être plus courtes. Quelques fois, il y a des points qui remplacement judicieusement des virgules. |
hevoeh
2/10/2011
|
Commentaire modéré
|
sousmarin
20/2/2012
|
Commentaire modéré
|
sousmarin
24/2/2012
a aimé ce texte
Vraiment pas
|
Euh…un grand n’importe quoi.
Une accumulation de clichés, de poncifs, de sophismes ou de phrases incompréhensibles– j’adore (en fait je n’adore pas, c’est un trait d’humour) « être libre de ne pas être libre » mais le « substrat ébouriffé de l’existence se bornerait dans sa quintessence, au domaine débonnaire du pittoresque » me laisse sans voix ! Sinon, nous sommes banalement des flambeurs de casino ambigus qui, les lendemains de bouche sèche, se replient sur eux à cause du matraquage sécuritaire et du cynisme ambiant…ou des joueurs de tennis soumis à la compétition sans fin d’une civilisation de craie… La puissance des mots est là mais il n’y a rien d’autre ; prose ne veut pas anarchie. Comme le dit l’auteur, on voit dans ce texte « les lézardes démoralisatrices de l’inutile »… |
Anonyme
11/11/2015
|
C'est le premier texte que je découvre sur ce site que je viens de découvrir également.
C'est alambiqué, je n'y comprends rien. Il ne suffit pas d'aligner des phrases et des mots, ça serait trop facile. Non franchement....je préfère m'en tenir là. |
Anonyme
11/11/2015
|
Commentaire modéré
|
Pouet
17/6/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
|
Allez je me paie le premier poème de la liste dans le classement... Oui môssieur! :) Un poème? Que dis-je? C'est un chant d’opossum névrotique, un coassement de crapaud cul-de-jatte, un battement d'aile de libellule libellée à l'adresse indiquée... Ah, le "colosse au pied d'anguille"... :))
Sur la longueur du texte, les métaphores, les adjectifs à profusion (j'ai failli en avaler un de travers et m'effondrer là, raide mort, la tête sur mon clavier...) , la verve, le désopilant sérieux du propos, les alambiqueries et autres emberlificationnements, les questionnement sans réponse et les réponses sans question... J'ai envie de retenir trois mots (avec lesquels je suis bien d'accord): "Les différences indiffèrent" (enrichissent?) Pour ma part je pense que notre société tend à l'indifférence pour les différents. Mais n'oublions pas la révérence des déférents, l'ire rance des différends, l'errance des fées du rang, la France de Madame Durand ou les références du maréchal ferrant... Plus sérieusement ou pas, un texte sur la condition humaine, en mode Cioran sous méthamphétamine qui fait bouillonner le cervelet, tressauter les zygomatiques et picoter les glandes lacrymales. ite missa est |
HTFelize
8/11/2018
a aimé ce texte
Bien ↓
|
Beaucoup de pensées éparses très intéressantes du point de vue stylistique et qui me ramène en effet à un certain Hubert-Félix Théfaine dans la logique éditoriale.
Hélas, mais c'est un petit peu comme un soufflet au fromage, dès qu'on dévoile le tout, on se retrouve avec trop d'idées et de réflexions, et on se perd dans les méandres de notre subconscient et de cette lecture de folle douceur aigre de la vie, cela retombe aussi sec comme essoufflé d'une lecture trop rapide. J'ai pris toutefois un certain plaisir, plus travaillé avec un vrai fil conducteur, j'aurai pris encore plus de plaisir. A mon humble avis. |
EtienneNorvins
19/8/2021
a aimé ce texte
Pas
|
A lire les commentaires, il semble qu'on aime ... ou pas. Au moins ce fragment ne laisse-t-il pas indifférent ! Pour ma part, j'ai du mal avec ces assauts d'adjectifs qui me font vite perdre le fil...
Belle journéamoins. Respectueusement. |