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nico84
1/11/2007
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lariviére, ton écriture ma parait quelques fois etrange, je ne comprends plus rien puis queques passages me parlent.
Le néant m'envahissant, je ne me permait pas de noter ... |
Bidis
1/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup
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Nico, Larivière est quelquefois plus qu'obscur mais ici son texte est lumineux, en tout cas moi j'ai compris ceci : malgré les solutions bricolées d’Ecolo, le temps nous est compté pour satisfaire, aux dépens d'un tiers monde supplicié, nos caprices manipulés et en vertigineuse croissance grâce aux progrès de la technique.
Et c'est, je trouve, très bien dit. |
Togna
1/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bidis, mon analyse de ce fabuleux « Fragment du crépuscule » rejoint la tienne. Merci, je ne sais pas si j’aurais su aussi bien l’exprimer que toi.
Quant à toi, Larivière, dont j’ai négligé « Les fragments » parce que je délaisse la poésie pour ne pas m’éparpiller, je te demande pardon. Ce que tu écris là, est le fruit de réflexions sur la condition humaine transmis par une plume que j’envie. |
Pat
1/11/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Effectivement le sens est plutôt limpide ici.. Ce qui n'empêche pas l'effet poétique par des images fortes, voire effrayantes ("automates oedemaciés", "métronomes vivants sur des souffles de suppliciés") à la mesure de nos inconséquences que Larivière rappelle d'ailleurs souvent dans ses textes "la danse en équilibre sur le boulier du temps se fait de plus en plus périlleuse"... Le boulier, rappel d'un décompte ancien... Et pourtant jouer aux apprentis sorciers, c'est de plus en plus d'actualité... Bienvenue dans le monde merveilleux de la science qui égratigne nos âmes, sans même que nous nous en rendions compte, parfois....
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Anonyme
1/11/2007
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Ah ces fragments!
Maintes fois parcourus... Celui-ci qui émerge...au hasard d'un jour. Fulgurance d'une vision sans transition entre le multiple et l'unique. Lire ce genre de phrase c'est comme regarder au fond d'un précipice et croire qu'en fronçant les yeux on peut en voir le fond |
Pat
19/12/2007
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FredericBruls
3/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Au début la nuit froide...puis la dernière phrase fulgurant comme l'éclair illumine tout de son souffle phosphorique.
Les nouveaux bâtisseurs nous donnent, sans en soupçonner une seule seconde les conséquences d’hypothèques, une croissance de vigne vierge… |
jaimme
10/10/2009
a aimé ce texte
Bien
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Trop court, pff!
Allez, puisque c'est court je prends le temps de dire ce qui m'a plu, plus que le reste: "nos mouvements de métronomes vivants" "les conséquences d’hypothèques". Pourquoi? Il faut vraiment un "pourquoi"? Quant à la "vigne vierge", je reste dubitatif: c'est vrai que j'essaie vainement de les éradiquer de mon jardin, d'où... |
Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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12/4/2009
le temps ne passe jamais assez vite quand on attend... j'aime l'image de la croissance de vigne vierge, tu ne le sais surement pas mais je suis passionnée de la symbolique des plantes et des fleurs... et bon pour les autres : La vigne vierge est une liane à croissance rapide... à feuilles rouges (ça fleurit à l'automne ou au printemps, je ne sais plus...) elle est utilisée comme "couvre muret" ou comme le lierre... Si je me souviens bien, la vigne vierge s'accroche sur le support sans aide extérieure parce qu'elle est pourvue de crampons...et elles supportent toutes les expositions. Je trouve cette image très belle... pour souligner le temps qui passe pas assez vite... Merci. beaucoup. Es |
jfmoods
5/8/2018
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Notre monde est gouverné par des hommes d'affaires aux projets pharaoniques ("les envies qui se déploient sur l’échelle planétaire", "Les nouveaux bâtisseurs", "une croissance de vigne vierge").
Leur soif insatiable d'argent et de pouvoir les pousse chaque jour un peu plus à instrumentaliser les masses (pays producteurs : "Automates oedemaciés", "souffles de suppliciés", pays consommateurs : "métronomes vivants", image du marionnettiste tout puissant : "sont pressées d’articuler nos mouvements"). Maîtres de l'image, ils nous emmaillotent dans un univers illusoire ("fausses saisons"), nous faisant peu à peu perdre de vue les enjeux écologiques vitaux pour la préservation de notre planète (métaphore : "le cadran vert de nos âmes"). Ces requins, uniquement préoccupés par le rendement immédiat de leurs placements, sont incapables de mesurer à moyen et long terme (métaphore : "le boulier du temps") les répercussions mortifères de leurs actes ("sans en soupçonner une seule seconde les conséquences d’hypothèques") sur le sort de l'humanité tout entière (image implicite du volcan sur le point d'entrer en éruption : "la danse en équilibre [...] se fait de plus en plus périlleuse", image de l'irresponsabilité totale : "Bricolage d'apprenti sorcier"). Merci pour ce partage ! |