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strega
25/2/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Wouaou...
Voici que Larivière est construit, qu'il y a des phrases avec des jolis sujets, des jolis verbes et des jolis compléments? Bon quelque peu bouleversées ces phrases mais quand même. Etrange impression, déçué au début, conquise à la fin. C'est peut-être un peu plus poétique, plus concret si je puis dire. Tu touche a une valeur commune (universalité vous dis-je...). C'est un peu obscur au début puis j'ai continué à lire sans m'attacher à ce que je ne comprenais pas, puis finalement, le sens et la musicalité se sont emparés de moi. Pour le style pur, j'ai beaucoup apprécié certaines métaphores : "Mulâtres des adversités, le poulpe ambigu dans mes ventricules pulse de rouge mousseux, draine ses calcifications,pousse et distribue ses humeurs et sa survie, évalue ses chances, pose sur le sol du soleil l’arithmétique des solutions et déploie ses voies lactées et ses rêves de ventouse." Ma "strophe" préférée. Je ne sais quoi dire de plus, le son et les images me parviennet très clairement, même si ce Fragment est plus difficile à commenter que les autres... Bravo |
Pat
24/5/2009
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clementine
25/2/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Larivière, tu m'éblouis, je trouve cette prose magnifique autant que délicieuse, facile (dans le bon sens, bien sûr).
Les métaphores sont profuses et splendides et tu exprimes ton ressenti avec talent. L'émotion est présente et prenante. Phrases bouleversées peut être, comme dit Strega, bouleversantes sûrement. J'adore, bravo, merci. |
Anonyme
26/2/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ha la la, ho ho ho ouille ouille ouille...
Tu comprends le langage pataphysicomarsupilamien, je le sais... Brrrr ago ago et surtout raghhhh osmoz... |
Aliceane
26/2/2008
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Ce texte n'a rien de mieilleux, il est puissant, il est violent :
- vocabulaire de la pointe, du tranchant : "percent de part en part", "cimes", "limailles d'acier", "rasoir", "le tranchant", etc. - vocabulaire de l'anatomie : "salive", "gencives", "phalanges", "bouches", "ventricules", etc. presque indissociables de celui du sang : "chairs", "immaculés", "rouge mousseux", "ventouse" (rappelle la ventouse médicale suceuse de sang...), etc. Ce texte joue avec les opposés : plomb/velours, granit/chaud, neige/flamme, etc. Le chaud et le froid ne font plus qu'un pour mieux déconcerter le lecteur, lui octroyer des sensations jusqu'à lors inconnues. Les mots se font parfois écho comme "les cimes tumultueuses" (ligne 5) et "ces cimes si belles" (vers la fin) comme pour dessiner un cercle sans fin, une évolution narrative et virtuelle. Les pensées de Larivières sont tenaillées, torturées mais passionnantes. Moi aussi j'ai été surprise, voire même dubitative à la première lecture, puis il y a eu une deuxième lecture, une troisième, une quatrième. Je me suis attachée aux détails pour mieux apprécier ce texte dans toute sa grandeur. |
FredericBruls
3/5/2009
a aimé ce texte
Bien
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Ah oui ! la césure est nette. Après le nous, l'introduction de la dialectique du je et du tu ! Cela donne un ton moins solennel à ce fragment (que j'aimais bien) et une tournure positivement romantique (au sens noble du terme).
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jaimme
27/10/2009
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Larivière dans un registre différent?
Non, une écriture un peu différente (retrouvée dans les dernières lignes). Mais au service d'une souffrance amoureuse. Très fort. Poignant. Douloureux. Relever tout ce qui m'a touché est inutile. Plus de 80%. "Les doigts figés sur des flocons". C'est sans doute là que je me suis le plus arrêté. Vraiment j'ai aimé, et je reviendrai lire. |
Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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28/4/2009
Ce fragment me parait encore plus universel que d'autres... La félicité pourrait être toute autre... enfin... on voit toujours un peu ce qu'on veut dans les images... Bref, moi j'ai trouvé l'usage de phrases plus longues (de phrases plus "communes" dans le sens construction pas sens) bien en adéquation avec le sujet. Un traitement comme une supplique, comme... comme en réponse aux doutes du fragment précédent, une sorte de quête... d'une absence... le vide... J'aime : - J’ai beau lire le décryptage de tes aimantations qui me percent de part en part, Je ne vois rien de soyeux qui se dégage aux cimes tumultueuses de mes résurgences... - Creusant mes sens sans concessions sur l’infini de tes cheminées de cristal... - J'aimerais comme j'aimerais... - j'ai du gel à l'âme Parler à la félicité comme s'il s'agissait d'une femme... l'affubler d'une tête...de lèvres...la rendre visible, palpable... Et toujours les fortes oppositions (brûle vs acier... manque vs fuite...) Bon ben, un ptit Fragment et au dodo...^^ Merci... Lari, c'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau fragment. Es |