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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (Morceau 46)
 Publié le 18/10/08  -  4 commentaires  -  649 caractères  -  77 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment.


Fragment du crépuscule (Morceau 46)



Ne nous attardons pas à recouvrir le bruit enfouir masquer couler nos rires nos larmes perlent nos pas de géant ouverts béant nos plaies fouillent inlassablement dans la déchetterie du cosmos…
Insectes bruyant, fiévreux, nous sommes et nous assumons,

morcelés de sourde fureur


Jusque dans ces moindres détails

La fusion verte du verbe sur le sol rougi craquelé des réalités…

____


Et dans le fracas spastique, chant des anges écorchés
Tes lèvres, tes rêves, tes vivres extraordinaires sont bousculés…
Jetés à terre…




 
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   xuanvincent   
18/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Ce fragment du crépuscule m'a davantage plu que le précédent.

Noir, toujours bien noir...

Assez étonnante et plutôt bien trouvée, j'ai trouvé, cette première phrase sans ponctuation où différentes idées sont développées.

. "La fusion verte du verbe sur le sol rougi craquelé des réalités…" : cette phrase m'a plu.

   FredericBruls   
3/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Tes lèvres, tes rêves, tes vivres extraordinaires sont bousculés…

J'aime assez la substantivation de l'infinitif ici, avec son pluriel pertinent. La vie innombrable, aux prismes multicolores.
La première partie m'a moins touché ; elle manque un peu de relief, cette suite de mots. C'est du moins mon ressenti.

   Pat   
24/5/2009

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
19/5/2009

j'aime assez la première phrase, pour sa façon de crier son message...le mot attardons...

j'aime: nous sommes et nous assumons, morcelés de sourde fureur... et l'enchainement avec Jusque dans les moindres détails.
Finalement je me rends compte que chaque phrase, morceau (fragment) de phrase me plait... j'aime la fusion du verbe sur les réalités, les couleurs en opposition (l'oasis vs le désert).

J'aime la seconde partie : le fracas spastique tout particulièrement... l'image est... l'image est!

Et les deux dernières phrases en suspension...
Tout simplement rien à dire.

Dans la densité et dans la force, ce n'est pas selon moi le pls abouti. Celà dit j'aime beaucoup la sonorité et le rythme entrecoupé... comme pour reprendre la respiration et dire finalement l'important...

Les chimères, la réalité... les non dits ou les tus voulus... la lourde fureur dont on assume le poids... oui ça me parle bien...

je trouve les trois derniers fragments résolument moins "contextuels" (je réfléchis hein), on passe de la vision lucide du monde, de l'écriture, de l'homme au sentiment... lucidité aussi, beauté surtout et beaucoup de pudeur.

J'aime bien. C'est sombre en effet, mais joliement sombre... moins que le précédent selon moi... mais dans la même lignée...

Merci
Es2L


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