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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (morceau 50)
 Publié le 18/11/08  -  5 commentaires  -  706 caractères  -  90 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment


Fragment du crépuscule (morceau 50)



Sur la sève des songes
Rejaillissent les anges

Et du printemps maudit
Transhument les démons

Nous sommes heureux les yeux crevés où bruine le sang

Car tout tourne, se calme, se fait et se défait, dans le fracas du vent

Et de ses cloches macaques, la foudre silencieuse
Bruisse l’amovible des saisons, l’exil de nos atlas
Le temps dépassé des passions perce la neige, électrisée

Enflammées, alors

Les nervures d’équivoques fourmillent de leurs dégels

Et le fumier fleurissant découvre de vermine
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&&>sa tête carminée…


 
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   David   
20/11/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Larivière,

"Songes/anges", "maudit/démons", ça m'a bien plus, ça travaille comme une rime, il y en a d'autres je crois. Un des ressorts de l'hypnose des "Fragment... " pour l'attirance avec un fond morbide, ironique pour la répulsion, c'est ce que je ressent à lire celui-là.

   FredericBruls   
3/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Lari ou le sens de la contradiction :

anges/démons
Évocation de la foudre et de la neige dans la même phrase. Kaléidoscope d'images, de couleurs, de somesthésies.

   Anonyme   
16/5/2009
Décidément ces fragments sont de véritables nids d'images magnifiques.
Cependant sur celui ci je ne vois pas de lien, de contexte, par rapport aux deux ou trois autres que j'ai pu lire où me semblait-il il y avait une sorte de fil conducteur, un champ lexical.
Peut-être que je ne l'ai pas trouvé ici.
Dès fois je me demande s'il ne s'agit pas d'écriture automatique.

   Pat   
24/5/2009

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
22/5/2009

Je suis moins réceptive à la forme... bien que... bien que j'aime bien les deux premiers vers, la coupure, les deux suivants...

ça a une odeur de printemps, de renaissance obligatoire, de répétition infinie... de... de constatation de placisme (je crois que ce mot n'existe pas mais je me comprends, toi aussi je pense) et d'hébétude malsaine...

J'aime :

-Sur la sève des songes
Rejaillissent les anges

Et du printemps maudit
Transhument les démons

=> j'aime les contrastes éclatants. J'aime la sève des songes et la transhumance des démons, pour l'image vraiment bien choisie.
Et rejaillissent, transhumence qui laissent glisser l'impression de retour saisonnier...
On peut ouvrir sur plusieures compréhensions (comme souvent chez toi...) entre l'art et l'amour, ou quelque autre sujet qui parlerait au lecteur...

- Nous sommes heureux les yeux crevés où bruine le sang
Car tout tourne, se calme, se fait et se défait, dans le fracas du vent
=> j'aime comme tu imposes le rythme tourbillonnant, la montée dans l'orage, comme... comme pour annoncer la foudre qui suit, logiquement en silence au fracas du vent...

- Le temps dépassé des passions perce la neige, électrisée
=> l'image est très jolie... j'aime beaucoup tout ce qui n'est pas dit et qui tient dans la phrase... vraiment.

J'aime moins la fin, que je trouve bien trouvée mais qui me parle moins, j'aime bien la tête carminée celà dit... mais je sais pas je suis moins à l'aise avec ... pas avec l'image qui est à l'égal du reste mais avec le choix des mots... je sais pas... j'aime fourmillent de leurs dégel... j'aime nervures d'équivoques... fumier fleurissant découvre de vermine... mais l'ensemble ne me convainc pas... désolée.

Sinon, comme d'hab, les trippes ont apprécié...
Estelle


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