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Cyberalx
6/8/2007
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Je parlais dans un autre commentaire (sur un poème de DR Rictus, je crois) de l'amour indéfectible que je portais aux mots qui correctement alignés, font naitre des images dans ma caboche.
là, je suis servi ! Ce texte est magnifique, même si (tu ne croyais pas t'en tirer comme ça !!!) J'ai du me gifler les neurones à plusieurs reprises car je relisais la même phrase pour la quatrième ou cinquième fois. Non, c'est vrai... Il n'y a pas un paragraphe un peu gros là ? |
Bidis
16/9/2007
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Je n'ai pas dû me "gifler les neurones". Je me suis laissée emporter pas les flots des mots et des images, et c'était agréable, je me sentais comme une mouette immobile sur la mer aux intentions secouantes (image proustienne qui me plaît), et soudain, un gros rocher, boum ! : un inventaire bizarre. Je l'ai survolé et je viens échouer, à la suite de Cyberalx, dans le domaine réservé aux commentaires.
Que dire ? C'est du Larivière. |
Pat
19/12/2007
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nico84
20/1/2008
a aimé ce texte
Beaucoup
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Lariviere, specialiste des phrases de 20 lignes et capables aprés de laisser un seul mot en compléter la suivante.
Sur le fond, je n'ai pas tout compris, j'éspére profiter de votre indulgence. Sur la forme, j'ai aimé tes délires à faire filer le long de tes pensées, les phrase, de compariaons, en souvenirs, en tout et n'importe quoi. J'ai aimé aussi les sons qui reviennent comme : "guichet fermé, gâchis permanent et gâchette facile" "représentation s’enflamme et s’affole, s’exclame et s’effondre, s’emballe et s’immole" "tombe comme les soliloques qui remontent et succombent dans les frondes" "Falaise. Fatigue. Filature maudite. Les fourmillements ..." "réconforts réconfortant au contrefort détonant" J'aimé tes expressions aussi, éparpillées connues mais mis dans ce contexte, elles reprennent vie, et enfin je reléve pour l'originalite cet extrait. "un genoux à terre, puis deux, puis trois " :) bravo ! |
Anonyme
29/3/2009
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399 mots à partir de Mais... jusqu'au premier point... d'interrogation. Je n'ai pas compté les apostrophes.
Avant de m'amuser à compter les mots de cette première longue phrase, j'ai lu le poème plusieurs fois. Et je l'ai lu à mon rythme en m'arrêtant où je voulais, en fabriquant avec tes mots mes images. Merci pour cette liberté d'agir, de se mouvoir dans ce texte. J'aime ce gouffre saisissant, cette entrée dans cette univers carré, rectiligne, impressionnant quand j'ai visionné la chose dans son ensemble, juste pour voir son architecture. Dedans, ça foisonne, ça crache, ça vitupère, c'est violent, étrangement beau. Pas un espace, pas un retour à la ligne, rien pour s'échapper que des murs de mots auxquels s'accrocher. Pourtant même si c'est impressionnant à regarder, dedans, je ne me suis pas sentie étouffer. Juste prise de vertige. Il y avait Berbères et Bérézina, jusque là mon préféré parce que le plus explosif de tous ces fragments ( à mon sens mais je n'ai pas encore tout lu) et désormais il y a aussi celui-là, que j'aime à relire, pour tout ce que j'y trouve de douceur et de douleur. Merci Larivière. |
jaimme
9/10/2009
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Entre pas aimé du tout et fasciné!
Je pense que je suis arrivé un moment donné à une non-lecture. J'étais en train de penser que Proust était battu à plate couture quand je me suis rendu compte que je regardais les mots, mes yeux suivaient les lignes, je regardais les briques de ce mur. Des mots avaient une signification. Je n'en cherchais plus de générale. Est-ce que je suis tombé dans mon piège de l'ennui? Ou dans celui, voulu par l'auteur? Une expérience, en tout cas. Une note? Et puis quoi encore? Impossible là! |
Anonyme
2/7/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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29/3/2009
Je disais récemment sur un texte d'Estelane comme parfois il est aisé d'écrire une phrase excessivement longue en n'utilisant d'autre ponctuation que la virgule et le point virgule... je cherchais de quoi illustrer mon propos... j'ai trouvé... lol Ce fragment crépusculaire me semble plus ancré dans une folie somme toute logique. Pour le second paragraphe, j'ai beaucoup plus apprécié la sonorité et le sens de la seconde moitié du texte. ici aussi beaucoup de belles phrases... Merci. Estelle Rien que l'exercice sur la cohérence s'applaudit à deux mains... (euh logique somme toute à une main c'est moins évident) |