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Poésie en prose
Lariviere : Fragment du crépuscule (morceau 8)
 Publié le 06/08/07  -  4 commentaires  -  1693 caractères  -  57 lectures    Autres textes du même auteur

Fragment


Fragment du crépuscule (morceau 8)



Scarifications des sentences, tricycliques les calvaires et on mouline… L’étang d’argent brille, les rayons réfléchissent le creux de l’apparat, le vide de l’esthétique, tout brille, braise et brindille, falaise et pacotille, sismiques battements de paupières et délivrances s’exécutent dans un ballet binaire, une aura des paillettes, confondre filiation bovine et caresse, mandibule et baisers mouillés, les courses se font pressantes et les ovations salvatrices des oreillettes mènent les hommes, salutaires salutations les moignons emmitouflés dans le doute, une surprise, un étonnement, trempé dans le sang des générations, s’ébrouer dans la suie creusée de nos carences, revisiter les larmes nomades des impossibles sollicitations, oublier de sécher les affronts cernés de rides, errances arides dans les salons perdus, mer démontée, lac gelé, sanglot, le vent apatride sèche les casernes cloisonnées de nos cœurs. Sang et chagrin. Mélancolie. Souffrance des malaises en exil. L’immobilisme. Folie. Miséricorde. Voir s’échapper l’amorce d’une chance, rater le change amorphe du bonheur, lire les nuages dans le braille souillé des soucis. Le statique peut goutter sur l’ignorance, les cheveux couleur jais de la déprime continueront à tomber. Le gouffre attire. La peur façonne. Forgeron les calculs persifleurs. Par la neige des soupirs l’apaisement grelotte d’imprégnation. Tombe de la résignation par motte pâle évanouie. Sémaphore. Pépite livide des tamis de l’esprit. Soleil s’essouffle. Cadavérique retour de flamme. Le teint incompris, racle de sa patte folle le sol fumant des promesses. Délicatesse. Étoile sans glacier. Clochettes. Floraison. Velours. Conception de. Immaculée…


 
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   Bidis   
17/9/2007
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
C'est bien étrange, tant de textes, tant de mots qui pourtant ne se répètent pas, qui même ne se ressemblent pas...

   Pat   
19/12/2007

   nico84   
20/1/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
"tout brille, braise et brindille, falaise et pacotille" j'adore ce jeu des mots comme "les affronts cernés de rides, errances arides dans les salons perdus".

J'aime ta maniére de concevoir la poésie, tout en mots, expressions ,le lecteur doit comprendre assez, en tout cas apréhender et réfléchir pour tout voir clair.

Ce sont des pistes que tu nous donnes, celle de ton cerveau sans intermédiaire d'une plume qui donnerait plus de sens et un travail maché.

C'est une récompense d'entrevoir la lueur du chemin de la compréhension.

J'ai un peu plus compris la deuxiéme partie du texte avec la notion d'oppotunisme.

En tout cas, bravo, car cette écriture qui semble désordonné est travaillé, réfléchie, belle.

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Làlàlà...

Je retiens plusieurs bribes...:

-confondre filiation bovine et caresse, mandibule et baisers mouillés, les courses se font pressantes ...

- salutaires salutations les moignons emmitouflés dans le doute, une surprise, un étonnement, trempé dans le sang des générations, s’ébrouer dans la suie creusée de nos carences, revisiter les larmes nomades des impossibles sollicitations, oublier de sécher les affronts cernés de rides, errances arides dans les salons perdus, mer démontée, lac gelé, sanglot, le vent apatride sèche les casernes cloisonnées de nos cœurs.

- L'immobilisme.

- lire les nuages dans le braille souillé des soucis.

- Le teint incompris, racle de sa patte folle le sol fumant des promesses. Délicatesse. Étoile sans glacier. Clochettes. Floraison. Velours. Conception de. Immaculée…

Voilà.
ça me parle toujours.
Toujours cette rage, cette impression d'impuissance, ici plus que dans les autres le doute... les questions... la compréhension... toujours de la haine... et tellement de tristesse.

Merci.
Et cette dernière succession de mots... ces points suspendus...
J'aime beaucoup.
Es 9/04/2009


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