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Poésie libre
Lariviere : Homme
 Publié le 26/04/21  -  13 commentaires  -  1219 caractères  -  269 lectures    Autres textes du même auteur


Homme



Échappées contre le ciel d'octobre
escales pour le meilleur
esclaves pour le pire
moteur jaune bleu transfuge mélodie
le voyage terriblement
vivement déconseillé
le masque de fer explore les dessous de la piste
la ruée vers la chance
le réveil prochain
Chut !
Le futur sous le soleil
Une odyssée à brûler plus vite
c'est pas sorcier
Déconseillée la révolte
Combattre la juste cause
le contre-courant
cet idiot artistique
Première histoire les vampires
Demain les animaux rois
Série aux suicides
de l'homme sans ombre de la vie d'ici
La vie
un monde
deux sons de cloches
Minuit privé de comédie
Wanted !
De ces grands voyages
sauvages
Le grand soir
la nuit
Le numéro
perdu
Il faut brûler
les espaces
rêver la musique des pas
les cérémonies des neurones
Sauver
la dame en vert
la femme de plume
passerelle et pyramide
Outremers
La dame en vert, oui !
Libre
Torride
Tout le monde a un champion
Au bord du précipice
Attention à la
à la marche !
Union caméléon
Rien que toi


 
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   Ligs   
6/4/2021
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour,
Je ne comprends rien et, chose plus grave, je ne ressens rien à la lecture de ce poème... je n'y vois qu'une suite de groupes de mots sans véritable rapport les uns aux autres...
Lu, relu, re-relu... rien ne s'en dégage. Peut-être y a-t-il un fil conducteur. Mais je ne l'ai pas vu...

Ligs, en E.L.

   Donaldo75   
12/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Que dire de plus que mon impression de lecture dès le premier essai de tentative d’essai d’ébauche de recherche du sens caché derrière les mots : de l'hermétique de chez hermétique, avec une vraie tonalité poétique. Cela me fait penser à un assemblage de tableaux de Roy Lichtenstein.

Blam, pop, wiiiz.

Du pur pop art.

   Robot   
12/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Est-ce possible d'être subjugué par un texte sans pouvoir expliquer pourquoi. Peut être les mots, le rythme, les résonnances que l'oralité imprime dans le subconscient ou rappelle à la mémoire. Car pour moi c'est un texte qui doit se dire plus que se lire.

J'aime, c'est comme ça.

   Anonyme   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
Je me dis que, décidément, bien des choses ont changé depuis quelque temps. Et que certainement, allez savoir, les mots n’ont sans doute plus la même signification aujourd’hui qu’hier. Ce qui expliquerait que je ne comprenne plus grand-chose aujourd’hui, à supposer, bien entendu, que j’eusse encore envie de comprendre quoi que ce fût.

Désolé ! Hasta luego !

dream

   LeopoldPartisan   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà vraiment les mots d'un poète qui laisse au lecteur la possibilité de combler les vides laissés par l'auteur qui par des formules considérées comme hermétiques nous emmène dans un monde bien à lui. Comme sa dame en vert est mystérieuse et donc tellement désirable.Homme est un curieux titre où la référence au texte proposé ne coule pas de source. L'ensemble me fait penser à des mantras népalais ou tibétains qui se doivent d'être récités de nombreuses fois pour en saisir le sens et la vacuité de sa zen attitude. J'adore l'ensemble de son œuvre qui plus le temps passe, plus il va à l'essentiel de sa pensée profonde et apaisée

   papipoete   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Vraiment pas
bonjour Larivière
on ne pourra pas me reprocher de ne lire que, du classique avec ses talentueux maîtres et maîtresses ; du libre à la difficulté redoutable mais au résultat enchanteur ; écouter les chansons et slams de l'un ou de l'autre ; de ne plus commenter qui m'étrilla...
aussi, me voilà sous votre texte et ouvre grand mes yeux, lis à voix haute, et rien ne se produit... si non d'être décontenancé, déstabilisé par ces lignes se voulant " poésie " ?
n'ayant aucune malice, ni méchanceté aucune devant celui qui créa ces lignes, je dis simplement que cela ne me plaît pas du tout.

   Corto   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Tout au long de ma lecture je me suis raccroché au titre. "Homme", çà je connais c'est ma référence.
Le développement du poème m'est donc apparu comme ce qui fait l'environnement de l'homme, mouvant, parfois incompréhensible tout au long de sa vie. C'est multiple, c'est brouillon, parfois dangereux, parfois réel et parfois fantasmé.
Un monde sans dessus dessous, celui d'hier, celui d'aujourd'hui, celui imaginé pour demain.
Une ambiance, un chaos, avec une extraordinaire solitude figurée par le dernier vers "Rien que toi" et "la dame en vert".
C'est indigeste comme l'est parfois la vie et l'est toujours le regard vers la multitude désorganisée.

Bravo.

   Pouet   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Slt,

sans doute une bonne dose "d'improvisation" ou du moins de lâcher-prise, de "laisser courir la plume" dans ce poème surréaliste aux accents fantasmagoriques, mais pour autant ancré dans la "réalité" humaine.

Pour ma part j'y vois une vie, un monde, où le travail et la "performance" auront pris le pas sur l'imaginaire et l'évasion. Jouer au Loto, la seule alternative pour briser ses chaînes et se couvrir de l'argent qu'on vomit car absent... Un monde où se "trouver", se "retrouver" n'étant pas coté en bourse semble d'un comique illusoire.

Enfin, j'y vois ce que je veux d'abord... :)

Au plaisir.

   hersen   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Passionnément
J'ai toujours pensé qu'un poème est une rencontre entre le lecteur et l'auteur.
Parfois, la rencontre a lieu, d'autres fois non. Qui peut dire ce qui fait que le miracle se réalise ? Je ne pense pas que la compréhension totale en soit la clé. Il y a beaucoup de textes que je comprends et que je n'aime pas. Parce que je les comprends ? Je le crois.
On taxe bien trop facilement d'hermétisme des poésies qui, de prime abord, ne transitent pas dans la case de notre compréhension. Et c'est justement ce qu'est la poésie, elle est un au-delà de cette compréhension. la poésie est une essence volatile.
Il faut ici se laisser porter par les mots de l'auteur. Il faut se prolonger dans ce que ses mots nous inspirent, à nous lecteurs, et c'est pour ça que la poésie sans lecteurs est un grand trou vide, à quoi ça sert de "comprendre" si chaque vers m'évoque à moi, lectrice, quelque chose de fort ?
Je suis avec plaisir ces vers, il y a un rythme, fort bien calculé, qui participe à un ressenti de "déjà-vu", comme j'aime bien quand les Anglais le dise. Ce "déjà-vu" est le bagage de chacun, qui peut s'approprier ce qu'il veut.
C'est une universalité. Le plus dur est peut-être de lâcher prise, à l'écriture et à la lecture.

Un grand merci pour la lecture !

   Vincente   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ambivalence de mon ressenti qui, séduit par l'écriture, son rythme, sa volonté impliquée, décidée, presque combative, s'est trouvé frustré dans l'adoption de l'état circonstanciel affiché ; sur ce plan, seul le dernier quart m'a emporté, pas dans une "compréhension" mais dans une "impréhension" certaine depuis "Sauver / la dame en vert /…" jusqu'à la fin. C'est dans cette partie que la magie de cette écriture intuitive opère avec une sorte d'évidence, inexplicable cependant. Ce serait même, je crois, dommage de la contenir dans une formulation significative. L'objet, à ce point, profite d'un "non-sens" tout-à-fait abstrait mais qui parvient à toucher, presque sans raison.
Je devine une intention similaire dans tout ce qui précède, mais les convocations échevelées, sûrement signifiantes pour l'auteur n'ont pas créé de résonances chez moi. J'ai imaginé, ou du moins ai tenté à travers le titre de chercher le ressort de l'écriture autour de "l'Homme" emblématique, mais non trop de croisements à mon sens, pour se tenir et apprécier un fil qui pourtant semble se tendre par des mots sans hasard.

Je n'ai pas compris en quoi le parti pris de marquer les séquences par des majuscules en début de certains vers, présentait un intérêt à la lecture. Scinder ainsi de façon très discrète l'évocation a pour moi l'inconvénient d'être à peine perceptible en première lecture tout en n'offrant pas un écoulement continu de la pensée, alors que je peux imaginer que là était l'intention première de cette option. Il me semble préférable, même dans ce cas-ci, de supprimer toute majuscule en début de vers, pour maintenir ainsi le flux constant et dense ; voire de laisser une interligne avant les majuscules et d'assumer le fractionnement en strophes.

   Atom   
26/4/2021
 a aimé ce texte 
Bien ↑
C'est un peu la même expérience de lecteur en lisant du Tzara ou du Char que l'on retrouve ici : malgré un aspect décousu et étrangement rapiécé, on y trouve toujours un/son fil conducteur.
Ici, L'Homme et sa chute me semble t-il. Une décadence derrière l'envie de briller quitte à brûler.
On est pas loin d'un zapping frénétique dans la façon d'agencer les vers. D'ailleurs, la télévision (en poison insidieux) semble être omniprésente derrière ces lignes.
Une société du spectacle à l'agonie... jusqu'à en perdre des majuscules.

   Provencao   
27/4/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai apprécié ce poème presque hors conception , étant à lui-même sa propre conception.

Ce que j'ai aimé c'est ce rythme débutant par une illusion imaginative et une fantaisie proprement insondable et de toute évidence justifiée comme sensationnelle.

Le secret de Homme, à mon sens est très excentré et creuse la distance "Au bord du précipice "...

Chacun y lira, y puisera, y comprendra ce que bon lui semble avec ou pas la rigueur implacable des mots, des sensations dans l'écriture, comme un déséquilibre et en son coeur., et son âme. Ce pourrait être appelé la fantaisie.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
3/5/2021
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Lari,

La première fois que j'ai lu ce texte, à sa sortie, je me suis dit ''j'aime, mais... ''

Ce mais m'a taraudée jusqu'à une relecture qui m'a permis d'étayer mes ressentis premiers.

Puis j'ai lu le com' de Vincente, et là... la cata ! Parce que lui, il dit (presque) tout comme j'aurais voulu dire, mais en le disant mille fois mieux. Surtout sur mon ambivalence après ma première lecture...

Du coup, je ne savais plus comment dire à mon tour sans devenir pâle copie du commentaire de Vincente. Et plagier, comme tout le monde le sait, cela ne se fait pas ! Surtout en poésie... ;)

Pourtant, aujourd'hui encore je tourne autour de ce poème et de l'envie de déposer à ses pieds ma modeste contribution.

Alors voilà, je vais dire tout simplement que j'ai aimé l'écriture emballée quasi automatique, le rythme martelé et tout ce que je n'ai pas compris à l'histoire mais qui pourtant a répercuté dans la mienne, coup de fouet littéral.

Je pense aussi qu'à la place de l'auteur j'aurais tranché plus franchement sur la mise en page : soit un espace vide avant les vers débutant par une majuscule, soit tous les vers à la suite, sans majuscule, donc. Cela aurait apporté une certaine cohésion au texte, lui permettant de retrouver son souffle entre les points vitaux. Une façon de leur donner plus d'ampleur et de portée.

Mais l'auteur, lui, le vrai, doit avoir ses bonnes raisons pour l'avoir ainsi disposée (?)

Merci pour le partage.



Cat


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