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Poésie en prose
Lariviere : Les atlantides
 Publié le 06/10/09  -  11 commentaires  -  799 caractères  -  404 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie.


Les atlantides



Roule rouge mon cœur aux morceaux arrachés

Fabrique de plomb de briques de sang sur ta constellation

Je remonte le ciel de tes paresses, noyé du sel de ta bouche, j’ai touché de ma soif les abysses de velours contenus dans tes hanches, voyage au fin fond des infinis, je me perds dans les merveilles de tes baisers océans.

Trêve sur l’absolu… Je dérive. Je divague…

Mes mains déploient leurs franges d’oiseaux de nuits dans les battements de ton cœur et les iris de tes seins déposent leurs armes rouges dans ce jeu d’ombre où se joue l’éternité.

À cet instant, je ne peux pas mourir…


Et tes caresses, m’apparaissent comme des monstres de vitrail bleu,

Anges maudits, aux ongles vernis, aux doigts de fées…


 
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   jaimme   
6/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
On prend des mots, des sons... et on vit.

Je ne peux pas dire que toutes les phrases m'ont fait le même effet, mais certaines ont fait mouche, vraiment.
Je retiendrai (en plus de l'ensemble que j'ai aimé):
"j’ai touché de ma soif les abysses de velours contenus dans tes hanches"
"les iris de tes seins déposent leurs armes rouges"
les deux dernières lignes; et surtout, surtout:
"À cet instant, je ne peux pas mourir… ": oui!

et le titre: oui aussi!

   Anonyme   
2/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
ça faisait longtemps... et ça fait du bien de commenter un petit Lariviere...

Le titre m'interpelle par l'absence de majuscule et la mise au pluriel... comme si tu cherchais à dépersonnaliser l'Atlantide, à en faire une terre qui ne serait pas propre (comme dans les noms propres...), une terre qui ne serait pas unique... en fait le titre colle vraiment bien avec le poème. Bien vu!

J'apprécie les rrrrr (qui peuvent sembler étranges à première vue) qui donnent une correspondance logique avec le roulement du coeur qu'on visualiserait presque (bien qu'il chuinterait plus, mais mon image me plait je la garde...)... un vers dur pour commencer.

=> Fabrique de plomb de briques de sang sur ta constellation=> j'adore ^^
Une métaphore douloureuse, l'image est très belle je trouve.

J'aime énormément le passage érotico-prosé... les images allient sensualité et l'absolu, deux notions qui me sont précieuses...
J'aime l'utilisation répétitive des images d'étendues d'eau... Je pourrais citer tout le passage tant je le trouve bien écrit... mais j'avoue avoir une préférence pour "Je remonte le ciel de tes paresses, noyé du sel de ta bouche, j’ai touché de ma soif les abysses de velours contenus dans tes hanches, ..."

Je pourrais écrire un fleuve sur : "Trêve sur l’absolu… Je dérive. Je divague…"
ça me parle à plein de niveaux et c'est joli dans les enchainements de mots qui renvoient encore à l'eau...
Moi, je dis : Vague!
J'aime ce passage parce qu'il est tout simplement doux et glissant, satiné?

Et ça s'assombrit ensuite pour devenir plus douloureux, plus sombre, et moi j'aime bien quand c'est sombre^^
J'aime l'image des mains, les iris des seins, ça tourne à l'érotico-SM, et c'est pas pour me déplaire.
"dans ce jeu d’ombre où se joue l’éternité." est top.

La fin... la fin est magnifique de paradoxes, d'images qui s'opposent... "À cet instant, je ne peux pas mourir…" les suspensions qui veulent tout dire...
Et l'image des caresses qui deviennent effrayantes mais pas vraiment.. oui, définitivement la fin est vraiment belle.

Bon, je m'emballe mais on a une fois de plus une cohérence dans le déroulement... triste, résigné, noir, mais en même temps emprunt de sensualité et de moments lumineux, comme souvent dans ce que l'auteur nous offre.

Dans le titre et le texte aussi.

Le rythme est bien maitrisé, ça roule au début, puis ça glisse, ça s'accroche et ça s'envole...

Les échos et les mots qui se croisent sont agréables et renvoient de belles images, très Larivièriennes...

La façon de gérer l'espace et l'absence totale de ponctuation dans les passages vraiment plus sombres... les virgules pour adoucir, les suspensions pour arrêter le temps sur les moments agréables.

J'aime l'impression que le poème me laisse... comme si le temps et l'espace n'existaient plus... une faille spacio-temporelle... c'est ptêt de ce côté là qu'il faut les chercher, les atlantides.

Bref, merci Mr Lariviere, j'apprécie toujours beaucoup ce que vous faites, et merci de m'avoir donné l'occasion de commenter ce petit poème que j'aime particulièrement bien. Voilà...


Pardon, une fois n'est pas coutume (mouhahaha), je me suis étalée mais merci encore.

Je finirai en citant un écrivain que j'aime beaucoup : "J'aime beaucoup cette écriture !...

Peut être simplement parce qu'elle me parle comme si elle était mienne, souvent..."
Merci, tu vas me manquer beaucoup.
Es

   irisdenuit   
6/10/2009
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour,

Je sens tellement d'intensité dans ton écrit que j'ai des frissons au mille pattes sur mon dos....

Je le prends comme un tout, un instant hors du commun dans le temps. Un amour maudit si je puis le dire ainsi.

J'ai de la difficulté à trouver les mots ou les bons commentaires sur mon ressenti.

Il est clair que si j'avais un écrin de favoris, ce poème irait au chaud dedans pour le relire à perpétuité.

C'est te dire...

Merci.

Iris

   Garance   
7/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Un poème qui surgit puissant, roulant ses mots et ses images et ses contraires et la folie et la vie.
"Anges maudits, aux ongles vernis, aux doigts de fées..."

   Anonyme   
7/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis toujours ravi quand Larivière nous pond une petite bafouille. Un poème d'amour? C'est pas si souvent avec l'auteur.
J'ai apprécié. Je vais retenir "le ciel de tes paresses", "ce jeu d'ombre où se joue l'éternité" et pis le dernier vers aussi, je l'aime bien.
Voilou, Force et inspiration!

   Lulu   
7/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
C'est vraiment très beau, parfait. J'aime beaucoup, du titre au dernier mot...

   Lapsus   
7/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'hésite entre attirance et souffrance dans ce ballet aérien ou aquatique.
Un beau courant de mots c'est certain.

   colibam   
7/10/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Merde, il a fallu que j'éteigne la musique pour piger le morceau.

Pas facile à lire le compère Lari mais toujours envoûtant. Un auteur à part (et qu'il le reste, le gaillard, c'est ce qui fait toute sa force)

Les mots de ce poème écorchent les sens dans un tourbillon de volupté.

Mes coups de coeur :
« Je remonte le ciel de tes paresses »
« j'ai touché de ma soif les abysses de velours contenus dans tes hanches », à la sensualité enflammée.
« les baisers océan »

« Mes mains déploient leurs franges d’oiseaux de nuits dans les battements de ton cœur et les iris de tes seins déposent leurs armes rouges dans ce jeu d’ombre où se joue l’éternité ».
J'aime beaucoup le tableau que cela m'évoque.

Enfin, j'adore la phrase isolée :
« A cette instant, je ne peux pas mourir... » Quelle puissance, placée ainsi !

   Anonyme   
7/10/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Un beau texte, moins sombre qu'à l'habitude, mais où deux ou trois petits détails me gênent...

Roule rouge le choix sonore me semble peu heureux
baiser océans, dérive divague, l'image me semble pour une fois un peu facile

et puis une sur-abondance de son "de" (12 fois, sans compter les du d' des et dé assez nombreux aussi) et là, même s'il y a un travail sur l'assonance, je le trouve too much...

Moi ça m'a paru indigeste à force...

Sinon quelques belles images sauvent le texte

   Anonyme   
8/10/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

des sentiments mitigés à la lecture de ce texte. Certaines choses m'ont vraiment plu, d'autres m'ont paru beaucoup moins heureuses, assez faciles à vrai dire.
j'ai aimé "à cet instant, je ne peux pas mourir...", "mon coeur aux morceaux arrachés" ou les "monstres de vitrail bleu", "je remonte le ciel de tes paresses".
Le "roule rouge" ne m'a pas séduit. "le sel de ta bouche" est terriblement usité déjà "de ma soif les abysses contenus dans tes hanches", lourd et maladroit à mon sens, pas très poétique.
"les merveilles de tes baisers océans"... assez cliché je trouve, et mièvre.
"dans ce jeu d'ombre où se joue" : redondant à mon sens.
"voyage au fin fond des infinis", manque de recherche, genre de phrase passe-partout qui manque singulièrement d'accroche.
Voilà pourquoi je suis partagé et pourquoi ce texte n'a pas remporté ma totale adhésion.
Une prochaine fois sans doute.
Bonne continuation.

   Pascale   
21/11/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Une texte très sensuel, j'aime ses images cachées et la sensation procurée lorsque l'on relit chaque mot et l'ensemble. Le rythme en revanche me convient moins.

"Je remonte le ciel de tes paresses..." et "j’ai touché de ma soif les abysses de velours contenus dans tes hanches" j'aime beaucoup, quelle subtilité !

Au plaisir de te lire
Merci

Pascale


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