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bulle
22/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Un sourire pour la découverte.
Je ne vois pas de poésie là-dedans, je préfère le dire, mais je perçois le message. Société de (sur)consommation, le conditionnement, le "conformisme". Notice d'emballage, Noël en surpoids. Un sourire pour l'idée, le risque, et le décalage (pas si décalé que ça finalement). |
Leo
25/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Aucune poésie là-dedans. Mais le Noël, fête de la Consommation, en a-t-il encore, de la poésie ?
Larivière frappe juste : les rêves de nos petites princesses, celles dont les yeux s'illuminent encore devant les vitrines, ne sont finalement que des objets marketings de dimension multinationale, monnayables à merci. Et perdre ainsi ses rêves de Noël, ça fait très mal, pile là où l'auteur frappe. Sur le plan technique, la présentation "en liste", comme un ticket de supermarché, aurait été judicieuse si le texte s'était limité aux seuls objets. L'introduction – parfaitement justifiée par le propos – des accroches publicitaires aurait dû, me semble-t-il orienter la mise en forme vers quelque chose de plus "réparti" sur la page, comme des emballages déchirés à la hâte et jetés en vrac sur le sol. L'image aurait pris plus de force et se serait mieux encore associée au titre. Celui-ci, précisément, est un des éléments-clés. Non seulement il évoque les modes d'emploi souvent abscons de nombreux jouets, mais il nous incite aussi à "rassembler" les symboles et à reconstruire le sens et l'esprit de Noël. Et ça marche, du moins pour moi : j'ai démarré au quart de tour... Un superbe texte, comme je les aime : anodin et quelconque en apparence, mais rempli de sens et de révolte à l'analyse. |
Brisemarine
25/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↓
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La poésie n'y est pas! Mais l'idée est géniale et d'actualité. Plutôt un écrit satirique, intelligemment tourné.J'ai apprécié les prix qui vont décroissant( soldes?????!!!!), et la dernière strophe.
Une découverte surprenante. Merci, Larivère! |
Anonyme
25/12/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas
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mouais bof, aucun intérêt. Il suffit d'aller faire mes courses de noël pour lire exactement ce que je viens de lire ici, rien d'extraordinaire. je ne vois pas où se trouve l'originalité, je ne lis rien de satirique, de cynique ou de quoi que ce soit entre les lignes, juste un copier-coller, un copier-coller de ce qu'on lit sur les boites d'emballages de jouets. Franchement je ne sais pas quoi dire, je suis déçue.
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ristretto
25/12/2010
a aimé ce texte
Vraiment pas ↓
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le miracle de Noel ne s'est pas produit pendant la lecture de cette... liste
peut on sérieusement nommer cela poésie ? je ne suis peut être pas l'adulte requis... |
Marite
25/12/2010
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Commentaire modéré
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Anonyme
26/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'm les sonorités, l'humour développé dans les traductions (approximatives, volontairement j'imagine, ne signifiant que rarement l'égal de son vis-à-vis d'ailleurs : une mention spéciale pour le "then my blingdom park!"), le rythme y est aussi.
Le fond est bon, de circonstance, de société. Le traitement a ça de bon qu'il permet une visualisation immédiate, dès le suce-pouce clémentine, mais pour moi il manque encore un petit quelque chose. Peut-être l'effet liste encore plus désarticulé, intégrant des notions externes à "l'objet de consommation", des pensées, une forme de personnalisation de l'appréhension par l'adulte requis. Il en sort une sensation d'artificialité toute à propos, mais désagréable - ce qui n'est pas mal venu, déstabilisant peut-être. Je crois également que c'est ce qui peut rendre le tout "manquant de poésie", de par l'effet liste, recopiage (qui n'en est pas si je crois mes capacités linguistiques) de boites de jouets. Ceci accentué par la fin du poème résolument terre à terre - joli final, on se fait entuber jusqu'au dernier point de suspension. D'ailleurs il me semble que la fin brise l'artificialité dans mon approche et ma lecture, on revient à l'humain derrière l'acheteur dans les suspensions, comme dans les traductions. Un essai agréable à découvrir, quand on a passé la surprise de la première approche et que l'on cherche la poésie derrière. Une catégorie de poésie difficile à classer mais éminemment visuelle et à mon gout bien tournée. |
Anonyme
26/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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Rien de pire pour un lecteur que de sentir largué au point de ne pas pouvoir émettre une seule pensée… Alors, pourquoi ne pas tenter quand même d’exprimer ses émotions ?
Zigzag, anachronisme, matérialisme, espoir/avenir, Noêl ; voyages, mondialisation , président de la République, cirque, publicité, quotidien. Voilà. C’est fait. |
Anonyme
26/12/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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C'est un inventaire. Pour le rendre poétique selon moi, il manque l'émotion, le pourquoi de l'inventaire. Un tour du monde des prix mais quel intérêt ? Un tour du monde des appellaltions de jouets, là aussi quel intérêt ? En tout cas je me désole de ne pas y trouver, moi, un intérêt.
En revanche la chute relève l'ensemble : les piles vendues séparément. Je crois que c'est là que tout se joue si on est un peu attentif. La poésie est là. Le triste regard du clown est là. Je reprocherais cependant, le petit côté Noel bourgeois. Le côté poésie occidentale. Mais c'est culturel et ça s'entend. Le lectorat de cette poésie peut-être large, ce qui est une qualité. |
Raoul
26/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Et un p'tit chocolat de madame l'ambassadeur?
J'aime bien, cette vision à la fois amusée et navrée du nouwel consumériste. J'y lis une liste poétique de jouets élevés au lait du marketing, leurs slogans copiés-collés, traduits d'une langue à l'autre en jargons (la "même" chose sur toute la surface argentée du globe). Un monde magique puisque vous pouvez l'obtenir avec cette fameuse baguette (à un prix modique) fonctionnant aux piles à recycler absolument pour être un bon citoyen. Et ça joue bien dans la lignée des Perros, Perec. Joyeuses fêtes! |
shanne
27/12/2010
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
j'ai aimé, j'ai bien ri et pourtant triste réalité...un poème de noël moderne où l'argent l'emporte une fois de plus. Bon, il ne me reste que la baguette magique et si je n'oublie pas les piles, je pourrai encore rêver un peu. Sourire, à cette date, je vais peut être trouver en solde...pas les piles, ça , je sais... Le titre est bien trouvé: Assemblage par un adulte requis. |
i-zimbra
29/12/2010
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bien sûr qu'il y a de la poésie dans ce poème ! « AA LR6 1,5V » (et pour les nuls en physique-chimie, l'alchimie du verbe fonctionnera comme un électrolyte).
Et je le note uniquement pour montrer que c'est dit sans ironie. Il y a des images, des sonorités ; et, en s'abstenant d'y chercher une critique du consumérisme (mais façon Zappa), tous ces mots et ce clinquant qui font qu'un enfant est bien plus attiré par les catalogues de Noël et par les emballages que par les objets eux-mêmes. Un adulte peut réaliser l'assemblage... pour l'analyse je douterai toujours de ses compétences. Savoir s'il y a provocation ou pas de la part de l'auteur est assez indifférent, même si c'est un des charmes de Dada (et du punk rock dont je crois le savoir friand). Quelques critiques du lecteur-jamais-content : – le titre est trop lourd ; – les interlignes sont de trop ; – les messages plus ou moins off ("Les classiques", "ou bien", "Et avec, sa fameuse") sont mal articulés au reste ; – j'aurais aimé € plutôt que euros ; – et les points de suspension finaux m'agressent. « Valid token expired » !? On dirait du flamand. Je recommence... |
PierreLune
29/12/2010
a aimé ce texte
Pas ↑
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A part la chute des piles alcalines, aucune poésie dans ce texte. Même si les marques de jouets en différentes langues amusent, moi je préfère quand même la langue française...
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Anonyme
29/12/2010
a aimé ce texte
Passionnément ↓
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Un poème qui me plait vraiment! La forme n'est pas franchement jolie dans le sens où elle agresse le lecteur pls qu'elle ne l'enchante, mais j'adhère. Oui j'adhère parce que cette poupée agresse autant que ses consoeurs dans les étals des supermarchés quelques semaines avant Noël, j'adhère parce qu'elle n'a aucune vie pas plus dans ce texte que dans les mains de l'enfant qui la tient.
Et là je trouve que c'est fort de faire ressortir ces éléments au travers de quelques vers. Bref, un très grand texte de lari que je trouve engagé (mais peut être que c'est moi qui y met trop de mes sentiments personnels), bravo! |
Anonyme
29/12/2010
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C'est amusant, surtout ce clin d'oeil aux notices accompagnant les objets, qui sont toujours affublées de traductions à pleurer de rire, à tel point qu'on se demande quelle est la langue d'origine et si on parle bien du même objet.
Bon, donc c'est amusant, nous sommes d'accord, mais en ce qui me concerne rien de plus, et un calme assez plat sur le plan du ressenti poétique. Je me dis "pourquoi pas ?", je me dis "bon, et alors ?", je me dis "il faut tout essayer", je me dis "peut-être un message subliminal qui m'échappe", je me dis "on pourrait lire ça au xème degré, c'est sûr" ... Et puis en fin de compte, je ne me dis plus rien et je passe à autre chose :) |
tibullicarmina
30/12/2010
a aimé ce texte
Un peu ↑
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Ce texte est controversé, comme assez souvent les textes de Lariviere. Je pourrais donc prendre parti pour le texte, en mettant en avant l'engagement de l'auteur, sa critique implicite de la trop commerciale fête de Noël. Ou bien prendre parti contre ce texte en faisant valoir sa pauvreté en fait de poésie et de ressenti poétique. Ou bien encore renvoyer dos à dos les deux partis, ce qui n'est pas non plus une bonne solution. Cherchons à comprendre.
Ce texte est satirique, polémique et peut s'inscrire dans une tradition de poésie satirique dont Régnier, Boileau, D'Aubigné, Ronsard, La Fontaine sont en France d'illustres représentants. Il est rare que ce genre de texte excite la sensibilité proprement poétique du lecteur, dans le sens ou l'on y trouve rarement de jolis ptits zoziaux et de belles ptites fleurs. Ce n'est pas le but d'un texte satirique, qui cherche à susciter dans la volonté du lecteur un sentiment de rejet à l'égard d'un certain objet (ici, le caractère trop commercial de Noël). Il s'agit donc, pour lire avec un minimum d'objectivité le texte de Lari, de savoir si ce but est atteint : susciter un sentiment de rejet par le biais de l'humour, de l'invective et surtout ici, de l'ironie. Pour moi, c'est raté. D'abord à cause de la sur-abondance des textes en langue étrangère, que je ne comprends pas. On ne peut apprécier que ce que l'on comprend : c'est un principe de bon-sens. L'idée n'est pas mauvaise en soi, bien au contraire. C'est la sur-abondance qui me semble déplacée. Ensuite à cause du caractère trop éclaté, morcelé du texte. Je n'ai pas de vision globale, mais un élément révélateur quoique insuffisant : les jouets de Noël vus sous l'angle de l'ironie. Ce poème est, pour moi, inachevé : nous avons sous les yeux comme le brouillon d'un texte plus vaste qui pousserait jusqu'au bout l'ironie. Je regrette donc que le texte soit si restreint, si court et si fragmenté. Cela ne porte pas comme il le faudrait. Le sujet appelle, j'en suis sûr, un traitement plus large, dont l'auteur est capable. |
Anonyme
30/12/2010
a aimé ce texte
Bien
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J'adhère complètement au message, mais j'ajouterais quelque chose, Pour Noêl en particulier, plus on s'éloigne du sens mystique de cette fête, moins elle a, de sens...
Sinon, ce que je ressens dans ce texte, c'est l'état de ces consommateurs qui achètent compulsivement, et perdent toute notion du sens de "l'offrande", et là, tout deviens creux et vide, juste, comme le souligne bien le texte, un alignement d'objets sans âmes, qui mondialisent nos besoins, nos envies, nos rêves, pour finalement les vider de leur substance : le désir... C'est implacable de lucidité, j'aime bien, me manque juste une petite notion de "mysticisme" perdu (pas forcément lié à jésus hein), car finalement c'est plus ou moins cela, nous avons perdus la "Magie", et une vie sans magie reste un alignement d'objets, et de corps, sans âmes. |
Anonyme
3/1/2011
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Hum, message de Noël ? Non je ne vois qu'un déballage de mots en assemblage sur un rayon en vrac. Ou alors il faudrait inventer la rubrique "sujet de réflexion".
J'aurai plutôt poussé dans le jeu de mot et la dérision : Ha elle caline ? Pas de note, car sur le fond car l'on peut adhérer c'est vrai, mais dans la forme c'est une peu comme se promener dans l'allée d'un supermarché : la soupe de gondole... Bref, c'est comme ça, je le mettrai pas dans mon caddie de Noël. (LoL) Sans amertume, d'autant que l'embouchure des bords de rimes de LARIVIERE, mérite mieux que ce poème. |