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Anonyme
6/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Forme qui me plaît, elle donne l'impression que les mots sont des maillons, liés et liants. De plus ce texte ne manque pas d'images surprenantes, il renferme un ressenti attachant.
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Anonyme
26/12/2015
a aimé ce texte
Beaucoup
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Beau texte en forme de comptine pour adultes qui trouve son épanouissement en forme libre.
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Anonyme
6/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément ↑
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Superbe poème plein mais alors plein de poésie au sens où l'on peut (il me semble) le lire comme on veut (un peu comme l'on regarderait un paysage, on peut prendre autant d'instantanés que l'on veut, y revenir, zoomer dans un sens ou dans l'autre, toujours il y a quelque chose d'autre à voir) et chaque objet signifié raisonne comme une note de musique (cf comme dans : https://www.youtube.com/watch?v=8as_BN5h5YQ). Mais donc, vers après vers, ou par petits groupes de vers, rien n'est imposé, on peut mêler son propre souffle à celui de l'écriture...c'est étonnant (je pense tout haut…) .
Sur le fond ça parle d'amour et de la vie qui passe, je comprends pour quelle fleur bât (encore) ce cœur...mais sans doute y a-t-il plus que cela. En tout cas rien que pour la musique de ce texte bravo et merci. Cordialement C. |
papipoete
6/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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bonjour Larivière; j'aime ces "jets d'écritures", qu'une plume "sergent-major" aurait pu faire, sur le papier à carreaux d'un cahier de lettres.
Dommage (pour moi), que virgules et consorts n'en ponctuent pas le rythme, et me rendraient ainsi la bonne lecture. Mais je parviens pourtant, en m'appliquant, à effeuiller les pétales de vos fleurs. |
Pouet
7/1/2016
a aimé ce texte
Bien ↑
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Un texte assez différent de ce que j'ai pu lire généralement de l'auteur.
Un texte que j'aurais (presque) pu écrire... :) J'aime beaucoup "La lune/Une rognure d'ongle/Qui tombe/Sur le bitume" ainsi que "Sur ce banc/A la dérive/ Du temps Parfois un poil "sirupeux" à mon goût mais ça fait du bien de s'épancher, j'y ai cédé aussi parfois... "L'amour-cadenas" fait un peu "réchauffé" aussi je trouve mais bon qui aime bien cherche la petite bête velue. Sinon oui l'amour certainement une course de fond où il est facile de se casser la gueule. Sympatoche du Larivière en mode romantique. Au plaisir. Edith: je m'interroge sur ce point virgule tout seul... Comme le narrateur? Je relis et je me dis que le rythme n'est pas mal du tout. Ap luce |
Anonyme
6/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Le choix des vers courts donne un rythme soutenu au poème, renforce pour le lecteur le sentiment d'état d'urgence à dire de l'auteur( et capte par là-même son attention) et ces brefs segments conduisent à l'intime du poète, à sa voix propre, non aplanie par des formes héritées.
Paradoxalement, et malgré la brièveté de vie de ces vers à la lecture, de très belles images s'en détachent et s'impriment longtemps dans l'esprit du lecteur. J'aime beaucoup les échos de cette apparente simplicité. Merci |
Anonyme
6/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Vraiment pas mal, cette fleur que vous nous adressez, d'une poésie libre comme le vent ou comme la plume qui voltige. Au gré des mots parsemés, on s'étonne, on est touché, on sourit, on s'attriste parfois, on frémit...comme la feuille sous la brise!
Bravo! |
Camlai
6/1/2016
a aimé ce texte
Bien
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Bonsoir,
Je ne suis habituellement pas très à l'aise avec cette forme de poème et plus particulièrement avec les vers très courts. Mais lorsque c'est réussi j'en suis émerveillé. Aragon est remarquable dans ce domaine car il en fait quelque chose de très calme. Votre poème n'est pas du même genre. Je l'ai trouvé assez "violent" ou du moins tumultueux (L'averse de doigt, la rognure qui tombe, la bataille des souvenirs, la dérive du monde...) Les images sont en effet originales et le ton donne bel et bien l'impression d'une "comptine pour adulte" ou alors d'une chanson de Léo Ferré. "L'amour (...) Mais certainement pas Un jouet pour enfant" Il y a une espèce de brutalité qui fait davantage penser à Desnos qu'à Aragon. Et Dieu combien j'aime Desnos. Bon poème avec une forme qui n'est pas aisée à manier. |
Robot
7/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lari,
Une question en préalable d'un lecteur peu connaisseur du libre: qu'aurait changé au texte la suppression du point virgule, unique ponctuation du texte puis le glissement du "et" de la fin du vers 2 sur le début du vers 3.. Cela posé je dois dire qu'ayant trouvé mon propre rythme j'ai découvert beaucoup de profondeur à ce texte qui est en fait selon ma lecture une suite d'interrogations sur le temps qui passe et sur ce qu'il fait de nos souvenirs dans une réalité nouvelle transformée mais tout aussi vraie. Un texte que j'ai eu plaisir à lire pour y trouver ma propre signification. |
LeopoldPartisan
7/1/2016
a aimé ce texte
Passionnément
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merci car pour moi c'est simplement parfait, je suis à nouveau totalement en phase avec cette écriture qui m'encourage tout simplement à ne pas baisser ni les bras ni la garde.
Putain nous sommes en 2016 et il y a encore quelques poètes qui avancent encore contre vent et marée... "Les fleurs sont des bouquets D'amertume L'amour Est une plume Ou un cadenas Mais certainement pas Un jouet pour enfant" antologique Merci mon véritable frère d'encre |
mina
11/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Une forme en complète harmonie avec les images égrenées, et quelles images! J'ai particulièrement aimé ; la lune comme une rognure d'ongle, et l'amour , plume ou cadenas, des mots simples mais une grande puissance d'évocation. On ressort de cette lecture plus léger mais aussi avec un je ne sais quoi de douce tristesse, peut être due à l'alternance de mots exprimant quelque chose de négatif et d'autres plus positifs; herses, caresses/ cicatrices, délices... Bravo!
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jfmoods
13/1/2016
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Le poème s'effiloche, affichant une discontinuité de perceptions. Peut-être tente-t-il aussi de figurer, dans ses noirs ou dans ses blancs, un calligramme. Une pièce d'échecs ?
La relation amoureuse contient sa fin dans son commencement (antithèses : « Un sourire qui brille / La vie se fane », « Forêts de herses / Et de caresses », « Sonne le glas / Au jardin / Des délices », rejet explicite : « des bouquets / D'amertume », alternative insoluble de l'idéal à sa réalisation dans le temps : « une plume / Ou un cadenas »). C'est une utopie vouée au rebut (enjambement qui épouse la chute progressive : « La lune / Une rognure d'ongle / Qui tombe / Sur le bitume »). C'est un mouvement d'expansion et de rétractation qu'alourdit encore la gradation anaphorique... « Averse De joies De doigts De tendresses Battus en brèche C'est la bataille Des souvenirs Sur ce banc À la dérive Du temps À la dérive Du monde » La métaphore (« La roue du réel ») remet immédiatement en mémoire le « Bonheur bête » de Michaux... « Le malheur va revenir. Son grand essieu ne peut être bien loin. » Le détournement de proverbe... « Les cicatrices Se suivent Et ne se referment pas » … clôt magnifiquement le poème. Merci pour ce partage ! |
luciole
23/1/2016
a aimé ce texte
Un peu
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Pourquoi avoir mis un point virgule comme unique ponctuation ?
La lune rognure d'ongle : il me semble avoir déjà vu (lu) cette image quelque part. Le"bouquet d'amertume"ne me surprend pas quand on parle d'amour. Je ne sais pas trop quoi dire : ces mots ne manquent pas de poésie mais je ne suis pas surprise, ni émue. |
Anonyme
31/1/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ça claque, ça fait mal, ça résonne et ça répond à sa propre interrogation sans qu'une réponse ne se profile malgré tout à l'horizon...
Ode à la vacuité, ou à la profondeur? (c'est une question sans en être une, pure rhétorique, l'auteur m'excusera) J'aime la ponctuation, juste... à point (virgule) ... Un écho réaliste qui trouve sa force dans les vers : "L'amour Est une plume Ou un cadenas Mais certainement pas Un jouet pour enfant" Un rythme fou. Avec tout ce que ça implique. Merci. |
Lulu
25/3/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lariviere,
J'adore le titre "Pour quelle fleur" et l'espoir qu'il appelle, comme s'il s'agissait d'un appel au large, malgré les mots emprunts de mélancolie : "Pour quelle fleur /Un sourire qui brille / La vie se fane ; et /Ce sont les espoirs / Qui s'effondrent" ; de mélancolie donc, voire de pessimisme, si l'on vous suit jusqu'au bout avec ces "cicatrices" [qui] "Se suivent / Et ne se referment pas". J'ai été étonnée par l'image de la rognure d'ongle..., mais j'ai beaucoup aimé la suite qui livre jusqu'à une "bataille de souvenirs" des sensations et de la densité dans ce qui est vécu. "Pour quelle fleur ?" Eh bien je répondrais pour celle qui nous fait voir au-delà des vicissitudes quotidiennes la beauté d'être au monde quand on se laisse volontiers à poétiser. Cette fleur, même si elle peut sembler éphémère, a aussi le mérite de nous faire exister. Merci pour ce poème, et cette réflexion. |
Brume
12/9/2016
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Larivière,
Le titre déjà est sublime. Les vers s'enchaînent et défilent rapidement mais ne me font pas oublier leur essence. J'ai lu votre poème comme un flasback. J'ai été enchantée par chacune de vos images, vraiment très belles, pleine de sensibilité. Belle découverte. |
Proseuse
11/10/2016
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Pour quelle fleur ? c' est un tel bouquet que le choix est bien grand !
Un poème qui ressemble à une envolée de pétales multicolores .. ça vole dans tous les sens et c' est réellement très beau ! Le point virgule, ne me gêne pas , à vrai dire je n' ai jamais su quoi en faire de ces points virgules , alors, je suis très admirative de ceux qui savent les utiliser ! ( sourire) en revanche le "et" m' a un peu surpris ... un peu comme si , de cet endroit-là, il "tenait" le fil de toute la poésie ! en tout les cas merci pour ce beau moment de poésie et bonne soirée |
BlCTD
13/6/2018
a aimé ce texte
Bien
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La forme de ce poème donne une impression de vitesse, de fuite même vers la fin.
Le message est passé: "Au jardin Des délices Les cicatrices Se suivent Et ne se referment pas" Merci du partage |