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Proseuse
14/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Hormis que souvent j' aime à lire de la poésie qui m' enchante et m' emporte vers des horizons de rêves et de bonheur ... je sais qu' il y a aussi de la poésie dans la tristesse et même le désespoir .. votre poème en est la preuve , je n' associerai donc pas à ma lecture la notion de plaisir, mais votre poème est toutefois très touchant ! voilà pour le fond quant à la forme personnellement , moi, ça me va , (je ne suis pas experte) mais, que le poème soit court aux vues de son contenu, c' est plutôt mieux , la force émotionnelle n' en est que plus grande, je pense Merci pour le partage |
papipoete
21/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour LaurenceSolouar,
Hiroshima, un endroit malheureusement connu du monde entier, ne peut qu'inspirer de la tristesse ; des yeux brûlés qui se ferment et le vent du souffle atomique " Attila " d'un court instant, a tout balayé même les bruits d'un coeur qui bat . NB je salue la prouesse à chaque fois, d'écrire si court et dire là tant de choses ! " l'oeil ... doit se souvenir de l'odeur des couleurs " par exemple ! Mes lignes sont mon interprétation de votre texte, qui est peut-être à des années-lumière de votre idée ? |
Brume
21/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour LaurenceSolouar
Je trouve votre poème très charnel. En première partie le regard de la narratrice glisse sur cette ville que vous avez personnifiée d'une délicate façon. Et en seconde partie des sensations tactiles émanent avec douceur. La mélancolie est là mais elle semble légère comme une feuille. L'ambiance aurait pu être sombre et pesante. Au lieu d'un spectre vous avez capté son âme. |
Robot
22/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Curieux ces deux poèmes qui ont comme une sorte de continuité, un support de l'un à l'autre dans les deux thèmes, une introduction que la seconde partie complète.
Bizarrement, alors que ce sont deux textes qui n'ont rien à voir l'un avec l'autre, il y a comme un enchaînement, un lien qui se crée. J'ai trouvé cela original et passionnant. Et l'écriture ajoute au plaisir que j'ai eu à découvrir ce poème. |
emilia
24/5/2017
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Votre poème interpelle par son intensité, cette mise en correspondance évocatrice d’une déflagration, d’un anéantissement à travers ce regard qui « se ferme à la lumière du monde », et ce souffle murmurant, caressant mais douloureux qui se révèle crescendo puis decrescendo en suivant la forme graphique du texte pour se clore superbement dans le dernier distique illustrant la souffrance de ce « cœur exsangue dissous lentement / Dans le vert du regard figé de l’immortel absent », en soulignant dans cette dernière formule oxymore l’intemporalité du manque dû à cette absence… ; merci à vous pour ce partage et bonne continuation…
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Donaldo75
25/5/2017
a aimé ce texte
Passionnément
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Bonjour Laurence,
J'avais lu ce poème peu de temps après sa parution mais avais eu du mal à émettre un commentaire un tant soit peu ordonné. Je l'ai relu, encore et encore, puis me suis décidé à ne pas me prendre la tête avec un tant soit peu d'ordre et de rigueur. J'aime beaucoup ce poème, pour sa dichotomie entre Hiroshima, symbôle de l'horreur et de la folie des hommes, pas seulement ceux qui ont lâché la bombe atomique, et l'amour, le sentiment le plus poétique et le plus chanté à travers le monde. Il y a une douceur, comme le calme après la tempête. Les termes sont bien choisis, soulignant la dichotomie. C'est prenant. Merci pour le partage, Donaldo |
David
25/5/2017
a aimé ce texte
Pas
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Bonjour LaurenceSolouar,
Le titre doit peut-être amener un sentiment préalable, je n'ai pas vu ce film et le poème n'évoque ni guerre ni bombe directement. Le propos me semble "fleur bleue", c'est l'expression consacrée, mais il manque de sobriété à mon goût, c'est comme la sensation d'excès de douceur que peuvent susciter certains tissus, au point que ça devienne désagréable au toucher. Il y a une atmosphère évanescente qui ne se dissipera pas : il est question d'un œil, d'une bouche, mais pas de visage au final, c'est peut-être deux protagonistes, l'un est peut-être mort d'après la toute fin, mais c'est insaisissable par construction, pas par un chemin de lecture. |
Marite
26/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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J'ai lu plusieurs fois ce poème avec le sentiment, renforcé à chaque fois, pour la première partie, de l'amorce du détachement d'une douleur intense et, pour la seconde, l'apaisement apporté par celui ou celle qui n'est plus mais, qui affirme sa présence dans l'espace qui entoure celui ou celle qui est resté(e).
L'expression poétique y est très belle et vient atténuer l'horreur que pourrait provoquer la description "de l'oeil qui s'éteint ... ton iris ... doit se souvenir de l'odeur des couleurs." Le second poème éveille une émotion très forte et douce à la fois, les larmes montent aux yeux comme une pluie douce et bienfaisante venant calmer les brûlures d'un soleil brûlant. Hiroshima ... c'était en 1945 ! Trouver les mots, 72 ans après l'évènement, pour faire renaître les émotions avec une telle intensité est tout simplement prodigieux. |
Pouet
26/5/2017
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr,
Je n'ai jamais lu Duras, je ne sais pas s'il y a des références à son livre et s'il y en a je suis (forcément) passé à côté. Sinon le texte en lui-même me plaît bien. J'aime beaucoup l'entame avec "La triste poésie De l’œil qui s’éteint" Je préfère je crois la première strophe, il y a aussi de jolies choses dans la seconde mais j'y ai été moins sensible notamment "à cause" de cette "peau blanche et laiteuse" qui est une expression assez convenue au milieu d'un style plutôt original. En revanche j'ai aimé "La bouche qui se blesse à l’acier de cette peau". Au final un poème bien agréable à lire dont je ne perce pas tous les mystères mais qui me laisse sur une belle impression. |
fried
27/5/2017
a aimé ce texte
Beaucoup
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Oui, comme dans le film, un poème sur la mort :
Ton iris se ferme à la lumière du monde Sur l'amour : d'une tendresse légère et aérienne. c'est superbe. |