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Cyrill
7/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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J’ai bien aimé cette chronique teinté d’une certaine langueur, et qui expose un quotidien parfois sans charme et d’autre fois relevé des humeurs souvent moroses du locuteur. Comme s’il y avait à prendre et à laisser dans ce poème (tous les jours ne sont pas des perles rares à enfiler sur le fil de la vie). Par sa forme, il me fait l’effet de feuillets arrachés à l’éphéméride, s’envolant en un nuage de scénettes à disposition de l’esprit flottant du locuteur, et du lecteur.
Ça se laisse lire sans peine en dépit de la longueur. Avec amusement ou quelque interrogation pour les coupures intempestives. Elle me semblent être le reflet d’un trébuchement de la mémoire ou de l’interprétation : « Aujourd’hui j’ai vu des amoureux peu démonstratifs mus par le même vœu » Avec bonheur et empathie pour quelques perles comme : « une serpillière essorait ses plis le ciel et la terre sombraient dans le gris ». Merci pour le partage. |
Ornicar
7/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Petites pastilles furtives et visuelles du quotidien, se succédant sans logique apparente, comme nous en offre souvent la vie. Pour qui sait ouvrir les yeux et regarder autour de lui ! La légèreté, le trivial, le dramatique, le poétique se succèdent et se mélangent dans un effet kaléidoscopique.
Certaines évocations sont très réussies et vraiment poétiques : "la lumière en rut fécondait le ciel", j'aime beaucoup ; "Aujourd'hui, j'ai vu le ciel retrécir au point de ne plus être qu'un soupir... une serpillère essorait ses plis", c'est très imagé. J'ai bien aimé, également, la scène du supermarché avec ses "zombies perdus en pleine lumière, loin du cimetière" et prêts à ne faire qu'une bouchée du narrateur. Les mots retenus donnent alors un coté surréaliste au rituel trivial des courses. La lecture qui en découle reste fluide et légère en toute circonstance grâce au choix d'une métrique courte, plus "acidulée" que l'hexasyllabe, et pas toujours facile à maîtriser. Toutefois, mon intérêt pour ces vers varie selon les strophes. L'ensemble souffre à mon avis de la longueur et se révèle forcément inégal. Par exemple, la séquence de l'enfant et son sac chargé, revenant de l'école, est assez banale et "racontée", sans que la poésie des mots ne parvienne à transcender l'ordinaire du quotidien. J'éprouve également ce manque avec la scène du chien écrasé. A mes yeux, ce texte semble avoir un fort potentiel mais mériterait d'être plus condensé. |
Boutet
12/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Ces moments de vie par période de 3 strophes sont inévitablement d'inégale valeur. La longueur du poème m'a rebuté, dommage, car j'aimais beaucoup le début avec ce lever du jour peu ordinaire. Bon, après chacun trouvera son compte où bon lui semblera.
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Yannblev
12/1/2025
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Bonjour Laurent-Paul,
C’est un peu le danger de « faire long », on lasse parfois le lecteur ou on le perd vite d’une image à l’autre, d’une émotion exprimée à une impression rapportée. D’autant quand ne maîtrisant pas, volontairement ou non, son envie ou le besoin de « dire » on dit forcément avec une certaine inégalité. De belles et poétiques évocations mais d’autres moins bien évaluées. Il y a dans cette longue succession de coups d’œil variés et sans réelle cohérence, à la fin, une sensation de litanie, au sens second et familier du terme… le choix du pentamètre n’y est pas pour rien. Votre poème a cependant et sans aucun doute demandé un certain travail ; trop peut-être ? à mon avis très personnel et donc subjectif, il me semble que cet ouvrage mériterait d’être « dégrossi » en quelque sorte. En manière d’écriture la coupe généreuse est souvent une alliée précieuse pour porter le substantifique. Merci du moment. |