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Lebarde
29/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Metro/boulot/echo
Dans votre critique susurrée vous y ajoutez "écran" que les yeux des passant ne quittent jamais (sauf vous ai-je deviné) même pas pour voir "bondir les biches aux grands yeux noirs" qui en profitent pour s'enfuir. Et la communication et les échanges dans tout cela !!! Mais dites moi MONTPARNASSE" n'y est pour rien sinon une station de métro comme beaucoup d'autres? Des tercets sur quatre syllabes et un quatrain pour finir dont le sens caché (?) m'échappe ; c'est enlevé, c'est gai, c'est plutôt plaisant à lire, sur un thème très léger sur le fond et mal servi par les assonances et les répétitions. C'est un poème libre, gentillet sans ponctuation ni majuscules ( c'est recevable) mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable. C'est mon ressenti... |
Dimou
5/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Bonjour
Montparnasse comme le furoncle de verre et de metal qui défigure la ville lumière ? Ou sinon y'a une station de métro non ? Non, la gare pardi... enfin bref Ce texte est sympa mais je pense qu'avec un refrain il aurait fait une chouette chansonnette. Les gens sont fixés sur leurs écrans et ne se regardent même plus, on est froidement pressés à Paris, salement pressés, et on ne voit même plus les jolis brunes... sacrilège ! La métrique est loin de faire l'affaire pour du néo-classique me semble t-il, tout comme l'alternance rimes féminines/masculine et j'en passe ; y'a pas de coquilles par contre non ? ce texte est très loin de m'avoir déplu. Au plaisir |
Cyrill
8/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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J’aime assez cette syntaxe malmenée par la découpe en vers, elle me fait penser aux morceaux de vies aperçues à travers la vitre d’un métro.
Des enjambements par-dessus la jambe, si j’ose : comme des bonds de biches par-dessus les haies. Voilà un parallèle créé par la forme. Quant aux échos (on est prévenu dans l’incipit) propagés par les mots de même son ou même racine : ‘passants’, ‘passent’, ‘dépassent’, et plus loin : ‘quittent’, ‘quitte’, et ainsi de ‘suie’ :-), ils donnent l’impression d’un brouhaha murmuré ou d’un murmure brouhahé de cliquetis téléphoniques ou autres bruissements d'étoffe dans lesquels se glisse encore le rêve de biche du locuteur. C’est réussi, une vraie atmosphère est créée. Un coin d’imaginaire enfoncé dans la glace d’un train-train de vie boulot-dodo. Merci pour la lecture. |
Ornicar
8/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bienvenue à Montparnasse et ses longs, longs, longs couloirs tout blancs.
Le "métro", on y est ; du "boulot", il y en a un peu dans ces vers ; quant à "l'écho", on l'entend bien : une brève, deux longues, chaque rime centrale étant répétée deux fois à la strophe suivante. J'aime assez cette ambiance urbaine corsetée dans des vers très courts (4 pieds). Cette métrique colle au rythme trépidant de la vie parisienne et souterraine. Des réserves ? Oui, j'en ai quelques unes sous ma semelle. - je ne suis pas fan des rejets à partir du dernier vers de la strophe 4. Non pas que les rejets me gênent en soi, par principe. Je les tolère très bien quand ils sont à l'intérieur d'une même strophe. Ca m'est plus difficile ici. - avant dernière strophe : la suie d'un petit feu "que l'on essuie" ? Cette image ne me parle pas et j'ai comme l'impression, peut-être à tort, qu'elle est dictée par la nécessité de la rime. - de façon générale la première moitié me paraît plus réussie que la seconde. Dans cette univers "hostile" et amonyme, bruyant et malodorant, au minimum peu engageant, j'ai aimé l'irruption de ce désir fou de la part du narrateur "de voir bondir les biches aux grands yeux noirs". C'est totalement inattendu, insolite, baroque en ces lieux. Mais tellement poétique comme idée. |
Eskisse
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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J'aime bien ces échos produits par les mots ( suie / essuie, passants/ passent etc) et qui créent une légère moquerie ou autodérision sinon un entrain.
Je m'interroge sur les troisième vers " sans discuter" . Le "narrateur" a l'air d'être un personne âgée prêt au spectacle, le seul auquel il ait accès peut-être : cette irruption des biches aux yeux noirs dans sa tête est plutôt cocasse et me renvoie à cette mode actuelle des longs cils. Et si savoir capter la beauté était tout ce qui nous reste dans nos villes anonymes ? |
papipoete
17/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Laurent-Paul
Mon Dieu, que je suis heureux dans ma campagne...lorsque je vois cette ruche parisienne, sans la moindre abeille ; que des silhouettes le dos courbées, qui s'en vont travailler pour un Roi, une Reine sans couronne. NB le héros doit être un rural rêveur, pour ne point s'habituer à cette fourmilière, où l'on court, et sitôt assis aux sièges de la rame, s'en vont puiser du virtuel d'un smartphone la ram. des tercets qui purent chanter davantage, s'ils épousèrent la forme de haïkus ( 5/7/5 ) les deux dernières strophinettes me plaisent bien ; mais " aux grands yeux noirs " eut été plus à l'aise, dans le cocon d'un tercet. je me souviens de mon trajet de travailleur ; non seulement, je voyais des biches animales à l'orée du bois, mais j'en retrouvais " sur deux pattes " au boulot... |
Boutet
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une poésie instantanée, une petite tranche de vie où l'esprit vagabonde pour un ailleurs qui le sortirait de son train-train quotidien. C'est bien exprimé et bien rendu.
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Raoul
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
J'aime assez l'ironie distillée dans l'ensemble de ce court texte. Idem ces Biches maquillées au sens Disney ou Chabrol (le réalisateur) La forme est assez amusante avec ses vers courts, ses sonorités en échos, ses strophes un peu arbitraires mais qui s'enchaînent parfois, comme dans ces nouvelles rames qu'on dit serpent. Même question qu'un, qu'une, lecteur/ice précédent/e sur le "sans discuter" qui heurte à la lecture et le registre général du poème. Merci pour cette lecture ! |
Hiraeth
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Une agréable terza rima sur l'abrutissement moderne des masses sous la terre, chantante et désabusée, avec comme fil rouge l'image (littérale ou métaphorique ?) des biches aux grands yeux noirs.
J'ai été déstabilisé par les enjambements et contre-rejets d'une strophe à l'autre, je ne sais pas encore si j'aime ou pas. Mais c'est un poème dont je garderai le souvenir ou la sensation pendant quelques jours, je crois. |
Celia1993
17/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Laurent-Paul,
J’entends ce poème comme une heureuse transcription de l’univers sonore du métro. place/glace /Montparnasse : frottement des vêtements des voyageurs qui se croisent et s’installent. biche/entiche qui m’évoque le son pneumatique d’ouverture/fermeture des portes de voitures du métro. passants/passent/dépassent pour la gilssade au son hypnotique de la rame sur les rails avec ces vite/quittent/quitte qui sont ici les barres de mesure de cette partition. Les murs blancs opposés aux grands yeux noirs résument bien l’univers sans couleurs des stations et couloirs avec leurs céramiques uniformes vernies. J’ai voyagé. Merci pour ce poème |
Ramana
17/2/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Malheureusement, les biches aux grands yeux noirs sont tout aussi adeptes du téléphone portables que que les cerfs encornés, ce qui fait que le métro avec téléphones portables de notre époque est encore plus déprimant que le métro sans téléphone portable d'il y a 25 ans, lequel n'était déjà pas particulièrement réjouissant !
Individualisme et indifférence sont les deux gamelles vides du vivre ensemble, société matérialiste et en même temps sentimentaliste où chacun espère de l'autre qui pourtant s'avère inaccessible. Pourtant, le Mont Parnasse était réputé en Grèce pour ses muses, allez comprendre... |
Pouet
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
j'ai bien aimé le rythme tout d'abord, enlevé. J'ai trouvé un côté surréaliste au poème, mais c'est sans doute moi. Toutefois ces biches aux grands yeux noirs semblent ne demander qu'à pouvoir bondir hors des affiches, d'ailleurs elle s'enfuient. Le noir pourrait symboliser l'aveuglement, une vision du moins parcellaire du voyageur pixelisé, des têtes penchées qui ne veulent relever le défi du regard onirique, de l'aventure du quotidien. Je vois un peu ce texte comme le rendez-vous des rendez-vous manqués, une espèce d'invite à l'émerveillement dans les réalités les plus incongrues, les plus dépourvues de couleurs et de songes. Demeure le sépia, des déliés noirs sur fond blanc. C'est peut-être aussi un peu de rimmel qui coule comme sur l'œil du guépard qui, lui, a certainement vu les biches. Un poème du "passer à côté ". Ce qui ne fut pas mon cas. |
GiL
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Amusante terza rima sans prétention qui rend bien, à mon avis, dans son style sautillant et décousu, l’ambiance qui règne dans le métro parisien : les murs blancs, les affiches, les passants morts-vivants et …les biches aux grands yeux noirs !
J’ai été un peu secoué par les contre-rejets des tercets 5 et 6 (mais ça arrive assez souvent quand les rails ne sont pas tout à fait alignés…) et j’ai regretté que le dernier vers ne soit pas mis en médaillon (donc en valeur) comme c’est l’usage dans les terza rima. Bravo et merci. |
Cristale
17/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Je la trouve très jolie et musicale cette terza-rima moderne aux vers sur quatre notes.
Instants fugaces volés au temps, clichés sans chiqué. Les biches imaginées sont tellement plus charmantes que les loups qui hantent Montparnasse... Un beau poème dans son ensemble. |
Provencao
18/2/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
J'ai bien aimé ces moments : "à vivre peu comme la suie d’un petit feu" Qui ne durent pas mais qui font de ces moments une étincelle pour les yeux et le coeur... Au plaisir de vous lire Cordialement |
Stuart
18/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Remarquable. La rythmique évoque admirablement le martèlement du métro. Les murs blancs, les affiches et les "zombies" qui suivent, comme des mécaniques aveugles, quelque routine absurde: tout traduit la désespérance cafardeuse, celle des petits matins sans issue et de la solitude moderne. Un univers absurde dont on ne s'évade que par le rêve, les "biches" et... les poèmes.
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BlaseSaintLuc
19/2/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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l'idée est intéressante, un rythme slamé plus énergique et avec un chouilla plus de couplets aurait pu faire l'affaire.
Oui chanter avec un refrain "dans les couloirs de Montparnasse " Il y avait une chance d'avoir plus de *gueule. je ne crois pas non plus à la mise en page . |