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Lebarde
13/1/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
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Les « ronds de cuir » apprécieront …avec tous ces lieux communs concernant l’administration ses lourdeurs et la nécessité qu’il faudrait urgemment mettre en œuvre pour les corriger .
Ah ces fonctionnaires, ces bureaucrates, ces administratifs, ces incompétents, ces « inutiles » qui n’attendraient que « la palme/des mains de l’inspecteur », les voilà bien habillés pour toute une carrière. Le propos se veut sans doute « humoristique » et à prendre au deuxième degré, il n’en est pas moins lourdingue. Le jugement est tellement stéréotypé, excessif et caricatural qu’il porte à rire et même à s’offusquer tant le propos polémique (et je ne suis pas et n’ai jamais été fonctionnaire ) sent le café du commerce. L’auteur(e) se défoule sans retenue mais il aurait pu le faire avec plus d’élégance et de mesure. L’écriture pesante, sans nuance et maladroite avec ses phrases longues me gêne ne sachant pas trop faire la part entre « le lard et le cochon ». Non je suis très loin de m’enthousiasmer avec ce genre de littérature qui n’arrive pas à me faire sourire. Désolé |
Ornicar
23/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Déjà, rien que pour l'irrévérencieuse profession de foi du premier vers, passablement "je m'en foutiste", "désinvolte", ("je veux être inutile, irresponsable et rire") j'ai souri et senti que j'allais aimer ce texte. Aahhh ! Quelle noble et saine ambition s'affiche ici, qui en vaut bien d'autres. Que voilà un vrai et beau projet ! Pas sûr qu'il fédère et puisse "faire société" si l'on s'y met tous. Mais allez ! Puisqu'il y est question de "cuir", en selle !
La charge est féroce et le sujet, par sa nature même, propice à la polémique. Comment dès lors appréhender ce texte ? Premier ou deuxième degré ? A chacun de voir midi à sa porte. Pour moi, le second degré est une évidence et ne fait aucun doute tant le trait est appuyé, chargé, caricatural. Et ne serait-ce, en premier lieu, qu'à cause du titre : "Rond de cuir". Au singulier et sans article. "Rond de cuir", tout simplement et non pas : "Les ronds de cuir" ce qui aurait une signification et une portée différentes. Aussi, comment pourrait-on voir dans ce poème autre chose qu'une satire ? Et la satire est à l'écriture ce que la caricature est au dessin de presse. Elle s'occupe peu de la vraissemblance, elle interpelle, jouant son rôle de soupape. Reconnaissons donc lui le droit d'exister pour ce qu'elle est, tout simplement. Le droit de se moquer de tout, de nous faire rire - ou pas d'ailleurs - quitte à verser dans l'outrance. Accessoirement, faire naître un doute dans nos esprits et nous faire réfléchir au delà des simples apparences communément admises. Je trouve ce texte bien écrit, mordant, grinçant, inspiré. Avec un sens indéniable de la formule et du raccourci. Et le "raccourci", comme son nom l'indique, ne fait pas précisément dans la nuance ou la dentelle. C'est sa force. De plus, si l'humour est bien présent, il n'est pas purement gratuit, dénué de fondement, quand la suite du propos, à partir du vers 15 ("Patriote et guerrier du fond de ses bureaux") faisant allusion à la période de la collaboration, se fait tout à coup plus grave et sérieux. Dans l'antagonisme qui peut surgir à tout moment entre principe de "légalité" et principe de "légitimité", jusqu'à quel point "obéir" à l'autorité "légale" ? On croise alors le fantôme de Hannah Arendt et son concept de la "banalité du mal", celui de Henry David Thoreau et de "désobéissance civile". Merci pour la tranche de rire et la nécessaire piqûre de rappel. |
Dimou
29/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour Laurent-Paul
Un pamphlet anti-administratif manquant de rage en sa partie pour remporter ma pleine adhésion. J'aime quand ça saigne même si le sujet ne s'y prête pas en définitive ( avis propre ). Quand on est enragé on a pas le temps de mettre la ponctuation par exemple. Sinon pour du contemporain, ça rime comme fort clair. Vous risquez de vous faire quoi, 6 millions d'ennemis ? je n'en ferai en tout cas pas partie cher Artiste, mais mon impression à chaud comme ça : Ça généralise fort, un peu trop à mon goût, car ma foi l'on peut tenir à son bifteck et être bosseur, être corporate et tout de même un petit ça critique ; quant aux "juges", là, no comment... Merci pour le partage |
papipoete
29/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Laurent-Paul
comme tout cela est bien dit ( trop bien peut-être ) pour évoquer " qui se prend pas pour une mer... et préférer le petit qui fait son travail dans son coin, obéit, trie ce que d'autres signeront d'un auguste parafe ! avec emphase, l'humble évoque son peu d'ambition, que paraitre " invisible " ne le rendra pas célèbre, sans grade mais... NB des dodécasyllabes me semblant sans faute... pour dépeindre ce tableau, qu'un sbire illustre de toute son aura. la présentation en lignes serrées, cependant aurai gagné à se tenir en strophes. je vous invite à lire de moi " harcèlement "... ça parle du même sujet, mais en moins " délicat " |
Ramana
29/1/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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J'étais fonctionnaire, mais je certifie n'avoir pas personnellement pris ombrage de vos propos, et que par conséquent, mon évaluation ne sera guidée par aucune intention de représailles liée au tableau que vous décrivez.
Bah ! Il y a de tout chez les fonctionnaires, certains sont de véritables tir-au-flanc, il viennent poser le matin leur veste sur leur fauteuil, puis reviennent la chercher le soir et on ne les a pas revus entre temps, c'est bien connu, surtout chez les italiens parait-il ! Certains sont présents, mais passent environ deux heures par jour à boire le café en vitupérant l'époque. Ceux-ci peuvent justifier d'une petite production qui, sans mériter leur salaire plus que convenable, leur permettra de monter en grade pour buller et plaisanter ultérieurement entre chefs, avec un salaire augmenté bien sûr ! Et puis enfin, il y a ceux qui bossent 7 heures par jour et ne font pas semblant, sûrement par le fait de je ne sais quelle posture d'honnêteté pour le moins suspecte. Alors quoi, hein ! Faudrait pas généraliser, c'est comme pour les bons et les mauvais chasseurs... Quoi qu'il en soit, je trouve vos allégations un peu haineuses pour certaines, comme l'assimilation des fonctionnaires à des rats par exemple. Et aussi, je conteste l'a-priori dont vous faites preuve sur la petitesse de leurs états d'esprits ou où sur la nature de leurs intentions que vous assombrissez lourdement. Lourd d'ailleurs est votre texte, qui ressemble dans sa diction à du mauvais rap. Vos propos, même aussi inconvenants, seraient mieux passés avec plus de flamme poétique, ou même avec une pointe d'humour. |
Francois
29/1/2025
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Cela commence mal :
"Je veux être inutile, irresponsable et rire" "Ce placard poussiéreux dont rêve chaque rat." Les fonctionnaires apprécieront... J'ai moi-même travaillé dans un ministère pendant 15 ans, il y avaient des tire-au-flanc, comme partout, de petits chefs, mais aussi des gens très dévoués, travailleurs, humains, qui cherchaient à aider les citoyens faisant appel à eux. Des chefs qui vous inspiraient, aussi. Ma compagne travaille dans un ministère depuis 20 ans. Je ne lui montrerai pas votre texte... Votre poème n'est ni drôle, ni spécialement bien écrit. |
Laurent-Paul
30/1/2025
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[Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les publications").]
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Boutet
29/1/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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J'aime bien ce coté quelque peu ironique ou dérisoire. L'auteur ne se fait plus aucune illusion sur les capacités de l'administration en général et française en particulier. Comme je le comprends !
Celui qui se dit juge annulera l'affaire, c'est exactement de quoi l'on souffre actuellement. Finalement, un poème beaucoup plus profond qu'il n'y parait lorsque l'on prends le temps de l'étudier. Je ne parlerai pas de forme, nous sommes en contemporain. |
poldutor
29/1/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Bonjpour qLaurent -PAUL vous n'a;llezpas pas avec le dos de la cuiller, les fonctionnaires proposés derrière leur guiche tne vont pas aimer,ce que décrivez*là d'Alleur ce n'est plus d'actualité les fonctionnaires sont bien plus
aimables et courtois depuis une décénie et c'est tant mieuxcordialement poldutor |
Pouet
30/1/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
même sans l'intervention de l'auteur en commentaire, il semble tout de même assez explicite que le texte traite des fonctionnaires collaborationnistes sous le régime de Vichy, je pense pour ma part et et par exemple à René Bousquet pour ne pas le citer. Les vers 15 à 19 laissent assez peu la place au doute me semble-t-il... Après, il faut prendre la peine de lire correctement et ne pas monter au créneau à chaud. Ainsi la virulence du propos et la dénomination de "rat" semblent opportuns. (Même si bien évidemment, nous ne saurons jamais comment nous aurions géré cette "situation " nous-mêmes). Mon père était à 15 ans berger dans le Vercors à cette époque, et son oncle lui avait donné pour consigne de laisser un ou deux moutons aux résistants qui pouvaient s'y trouver. Voilà, considérant le texte ainsi, je le trouve incisif et surtout nécessaire. Merci à vous. |