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Miguel
12/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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Quelques licences vaudront à ce sonnet d'être publié en néo. Un portrait très humain, mais où le mot "orgueil" ne me semble pas le mot juste, du moins à partir du second quatrain. L'estime de soi est-elle synonyme d'orgueil ? Faut-il se mépriser pour n'être pas orgueilleux ? Je ne le crois pas.
Il y a quelques fort beaux vers, dont la chute. |
chVlu
31/5/2022
a aimé ce texte
Un peu ↑
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l'ouvrage m'a paru bien construit, la lecture est plaisante. Pour autant ce poème ne me transporte pas dans un autre monde ou ne déclenche pas d'émotion particulière.
LA première strophe est mon sens la plus réussie, dans le sens et son rythme, les autres me semblent toutes avoir un petit accro "Son mérite il le doit, dit-il à son travail!" j'ai un mal de chien à suivre le fil avec cette inversion. "Un revers de fortune ou un tracas? Il cache "Sa misère de gueux et garde son panache. fait blocage dans mon fil de lecture idem pour le point qui me bloque avant de me relacer dans le vide et je dois m'accrocher aux lignes pour prendre le vers suivant "Voudrait-on les flétrir ? " je ne savais pas qu'on flétrir les roses comme on les arrose du coup un accro ! néanmoins l'ensemble tiens la route |
Anonyme
14/5/2022
a aimé ce texte
Un peu
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Bonjour,
Le fait est que l’estime de soi finit fatalement dans le cercueil. Je ne sais pas si j’ai vu juste mais j’ai pensé à Louis XIV au début mais après, l’histoire de la superbe rousse m’a perdue… Quoi qu’il en soit, c’est sympa et amusant mais c’est un peu riquiqui au niveau du contenu. Merci pour la lecture Anna en EL |
Vilmon
1/6/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour,
Révision du 31 mai On en apprend à tous les jours ! Désolé pour mon ignorance à propos de l’enjambement (c’est le terme ?) au vers 9 et pour les diérèses au vers 12. Avec ces précisions, je comprends que le tout est bien respecté. Il aurait été très orgueilleux de ma part de ne pas admettre cet erreur de jugement. 😉 Je modifie mon appréciation. J'opterais pour "L'orgueilleux" comme titre, car le poème décrit un homme avec un grand orgueil plutôt que le défaut lui-même. Des alexandrins qui reprennent les mêmes rimes dans les 2 quatrains. Commentaire original à ne plus tenir compte // J'ai un bémol avec la séparation d'une phrase sur deux vers (vers 9 et 10). Au vers 12, iè 2 syllabes ou io 2 syllabes ? J'imagine qu'il faut être constant, soit les deux comptent pour une syllabe ou pour deux syllabes. Un peu de travail pour améliorer la structure. // Vilmon |
Anonyme
31/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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J'aime bien votre sonnet dédié à l'orgueil, je lui trouve une recherche verbale, une densité expressive. Ainsi le dernier tercet, à mon avis, décolle, et si la métaphore de la crinière du lion m'apparaît assez banale, il me semble que lui adjoindre la rose du Petit Prince est une très bonne idée : les deux images se carambolent dans ma tête, elles font contraste, chacune apporte du relief à l'autre.
Les rimes m'ont plu aussi, solides, affirmées, notamment celles des quatrains ; je regrette un peu deuil/cercueil facilement constituée par association d'idées. Une mention pour le vers La parade du paon vaut un épouvantail. que je trouve juste et lapidaire ! Un petit regret que le mot « orgueil » soit présent, j'eusse préféré tout en allusif, mais c'est du pignochage de ma part. La présence deux fois du mot « bien » au premier quatrain me donne une impression chevillesque. Au final, à mes yeux votre sonnet remplit fort honorablement son contrat : parler de l'orgueil. |
Anje
31/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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Connaissant l'attrait de l'auteur pour le classique et son application à respecter la prosodie, je m'étonne un peu de ces vers habités de hiatus. La plume serait-elle un peu lasse ? Se laisserait-elle aller au farniente parmi les effluves printaniers ?
Je regrette aussi la rime deuil/cercueil à mon goût trop facile. L'auteur qui avait dû vérifier ne déroge pas à la prononciation en comptant 3 syllabes à crinière et 2 à lion puisque le premier se dit effectivement en diérèse et le second en synérèse. Il a également raison de flétrir la rose car ce verbe est bien transitif. Il exhibe à son bras une superbe rousse. Oh ! Promener sa potiche est d'un autre siècle et très insultant aujourd'hui. Mais non, c'est un tatouage en couleur symbole indélébile de son amour rencontrée dans un cabaret du vieux port entre deux blondes. Bien que le sonnet demande et mérite sans doute un peu plus, j'ai bien aimé ce poème en dégustant un café matinal parce qu'il m'a fait sourire. Anje, modestement. |
papipoete
31/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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bonjour Lebarde
Jamais il ne baissera la garde, bombera toujours le torse " z'avez vu comm' j'suis gaulé ! " De l'aplomb en toute circonstance, même un revers de fortune ne lui fera baisser les yeux ! Seule sa dernière demeure saura le rendre égal à tout le monde, mais il ne le saura pas, l'orgueilleux... NB il est bien des métiers, bien des faits de coeur ou d'armes, qui pourraient justifier de se voir " paon " en parade... mais la plupart de ces gens-là justement se jouent de la gloire ou de la notoriété, et restent invisibles. Votre héros est bien déplaisant à " se la péter ", mais hélas nous en connaissons ! L'ensemble de cette peinture est agréable à lire, et faute de rugir, on sourit. au 1er vers du premier tercet, " il cache... " je n'aime pas les enjambements... le hiatus du 9e vers (ou/un ) a dû vous échapper ? adieu classique ! |
pieralun
31/5/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bonjour Lebarde,
Ce texte me laisse un sentiment mitigé. L’idée de fond me semble bonne: un sonnet sur l’orgueil qui, si je me souviens bien, fait partie des 7 pêchers capitaux. J’aime beaucoup le 2eme vers, très bien tourné, fin dans la présentation, mais les deux vers qui suivent me semblent trop forts, trop directs dans la dénonciation de l’orgueil. De plus, vitrail donne l’impression d’être là pour la rime. Le second quatrain présente à mon goût le même problème: il est trop théâtral pour être poétique. Pourquoi « gueux » ? J’aime beaucoup le dernier tercet. |
Cristale
31/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lebarde,
Deux quatrains composés des mêmes rimes de forme embrassées, deux tercets se faisant écho sur une rime identique, l'alternance des finales féminines et masculines d'une strophe à l'autre parfaite, et voici un sonnet marotique. Au vers 12 la diérèse du mot "lion" est respectée (li-on), le mot crinière se lit bien en synérèse (kri-niê-r'), l'hémistiche de 6 syllabes est correct. 2 petits hiatus vers 9 et 11 : "ou un" "fierté il" Un enjambement vers 10 à 11 ; les plus grands ne s'en sont jamais privé. (et moi la petite non plus) Et voici un gentil poème qui nous parle d'orgueil. "Il exhibe à son bras une superbe rousse" Orgueil ou fierté ? Bon ! pourquoi pas ? Une beauté à la chevelure rousse flamboyante...ça laisse rêveur non ? Perso, si mon cavalier est aussi beau que George Clooney je veux bien souffrir d'un orgueil démesuré :) Il est bien ce sonnet, et, selon la formule consacrée, j'avais reconnu l'auteur en E.L. donc j'ai attendu la parution de son poème pour venir y déposer quelques gouttes d'encre. Bravo et merci Lebarde. Cristale |
Polza
31/5/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Lebarde, après vous être montré paresseux, vous voilà orgueilleux à présent ! Je plaisante, je fais bien la différence entre l’auteur et le narrateur.
L’exergue m’a fait penser au jeu télévisé du même nom présenté par Arthur (le présentateur pas le roi) à l’époque. Mon père regardait cette émission, il aimait bien. Si je pense à ce jeu et vous le fais savoir, ce n’est bien évidemment pas pour vous raconter ma vie (puisque le but est de commenter votre sonnet), mais pour vous signaler l’analogie évidente qui m’est apparue entre le titre de votre poème et ce jeu. En effet, dans ce jeu, les candidats devaient choisir des boites avec des sommes d’argent à l’intérieur. Il y avait une vingtaine de boites de mémoire. Vers la fin du jeu (si je me souviens bien les règles) il restait des sommes plus ou moins importantes à remporter. C’est alors qu’un banquier imaginaire appelait au téléphone et proposait une somme pour que le jeu s’arrête. Souvent, les candidats refusaient la somme et continuaient à jouer quitte à tout perdre à la fin. En plus de me faire penser à l’expression un bien vaut mieux que deux tu l’auras (et là, enfin j’en viens au but), ça me fait indirectement penser qu’il s’agissait peut-être parfois d’un trop plein d’orgueil, comme si les candidats se disaient : « Quoi, le banquier me propose ça à moi, mais de qui se moque-t-il, moi je suis capable de gagner bien plus et je vaux plus que la somme ridicule qu’il essaye de me refourguer ce radin !. Désolé pour cette longue introduction, je passe au commentaire. J’ai apprécié l’ensemble qui m’a fait sourire. “Les bras croisés bien haut/C’est bien lui le meilleur” sur un seul quatrain ça se voit forcément, mais ça se rectifie facilement. “Il exhibe à son bras une superbe rousse” J’ai toujours aimé les rousses alors pour moi ça l’a fait ! Voilà voilà, je ne sais que dire de plus, c’est bien construit, il y a une histoire cohérente, ça me plaît en somme. Si je tiens bien les comptes ça nous fait sept moins quatre qui font douze plus deux fois trois qui font huit, il reste donc trois sonnets à venir pour compléter la (c’est quoi une œuvre en sept volets, une septique ?)… ah non l’heptalogie paraît-il. À la fin, vous aurez une œuvre dont l’intrigue pourrait bien se passer dans les Cévennes (culture cinématographique obligatoire pour comprendre ce jeu de mots pourri) Ce n’est pas le meilleur commentaire que j’ai fait sur Oniris je l’avoue, mais je ferai mieux la prochaine fois sur l’envie d’avoir envie peut-être, qui sait ? |
Ornicar
31/5/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lebarde,
Est orgueilleux, celui qui est fier des qualités morales qui sont les siennes telles que courage, honneur, intégrité, etc... Certes, la fierté est un peu excessive, mais les qualités qui en sont l'apanage sont bien réelles. De ce bois, est fait Cyrano de Bergerac auquel une allusion perce avec ce "panache" comme rime du premier tercet. Au contraire, n'est qu'un vaniteux ou un fat celui qui se vante de qualités qui ne sont pas les siennes ou résultant de circonstances extérieures à "son mérite". Il en va ainsi par exemple de la fortune ( pour ceux dont le seul mérite justement est d'être héritier ), et plus globalement de tous les signes extérieurs de richesse et de réussite sociale que les plus satisfaits d'entre nous ont parfois tendance à afficher ( se pavaner à bord d'une rutilante voiture ou au bras d'une "superbe rousse" ). Pardonnez-moi ces préliminaires un peu longuets. Mais c'est là que réside à mes yeux le principal défaut de votre poème. C'est plus une question de fond que de forme. Vous ne faites pas le distinguo, vous passez tantôt de l'un à l'autre. Cela nuit à la cohérence de votre texte et affaiblit par conséquence votre propos.Le coté comique du portait tombe un peu à plat. Dès lors, il m'est difficile d'apprécier à sa juste valeur votre travail car franchement, la première strophe est une charge magnifique, très imagée. On a vraiment envie de lui donner des claques à ce fâcheux ! Mais arrive alors le premier vers du second quatrain : "Son mérite il le doit, dit-il, à son travail !" Là au contarire c'est tout à fait respectable selon moi.( Ah ! La sacro-sainte valeur travail ! me direz-vous ). Comment articuler ce vers avec ce qui précède ? Même constat avec le premier tercet et ce vers magnifique "Jamais de sa fierté, il ne fera le deuil ". Mais c'est d'un Cyrano, monsieur, dont vous osez vous moquer ! Vous m'en rendrez raison ! ai-je envie de répliquer. Bref, je vous le dis : dans ce tableau que vous nous brossez, la noblesse de coeur ( hélas ! ) le dispute au trivial. Pour le reste ( la forme, donc ) c'est plutôt réussi et bien écrit. Me permetrez-vous 2 ou 3 remarques mineures ? - Vers 4 : "Il veut que son soleil éclaire le vitrail". Je n'aime pas cette tournure "il veut que". Cela alourdit la phrase à mon sens. - vers 5 : "Son mérite il le doit, dit-il, à son travail". Un commentaire à noté la lourdeur qui résulte de l'inversion. J'en comprends la raison, éviter le "e" non élidé. Il y avait d'autres termes que "mérite". Par exemple, en remplaçant "son mérite" par "son succès" et en recourant à une forme négative. Je n'en dis pas plus... - Vers 10 : "Sa misère de gueux et garde son panache". J'aurais personnellement troqué le "et" contre un "mais" soulignant d'avantage l'opposition et la combativité de votre personnage face à l'adversité. - Vers 12 : "Crinière de lion, rose du Petit Prince". Autant je comprends l'image du lion, autant je m'interroge pour la rose du Petit Prince. Je suis preneur de votre explication. Il doit y en avoir une qui m'échappe. ( Voilà ce que c'est de ne pas avoir tous les codes, aussi ) - Vers 14 " Quand l'estime de soi ne finit qu'au cercueil." Retour au fond du problème. Comment blâmer "l'estime de soi", qualité nécessaire autant que vitale, en la fourrant dans le même sac que la vanité ? Merci pour cette lecture et ce partage. |
Pouet
31/5/2022
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Salut,
je viens juste donner mon avis sans mettre d'évaluation, avis tout personnel cela va sans dire, mais disons-le. Dans l'ensemble, je trouve le trait trop marqué et du coup je n'arrive pas à appréhender cet orgueil qui à mon sens est dans bien des cas plus larvé, moins ostentatoire, insidieux. Allant même jusqu'à dire qu'il se caractérise ainsi. Ensuite la limite semble fine, mais existante toutefois, entre estime de soi et orgueil, l'un plutôt positif, l'autre négatif. On ne peut pas trop les mettre sur le même plan à mon sens, contrairement à l'orientation du texte, du moins à son final. L'estime de soi étant à l'inverse vital dans certaines situations. Pareillement pour la fierté, ce n'est pas la même chose, plutôt un noble sentiment, la fierté dirigée vers ses enfants par exemple ne m'apparait pas condamnable. Détail, il me semble un peu gênant de rencontrer le mot "orgueil" dans le corps du poème, mais sans doute est-ce subjectif ou infondé. Je me suis aussi arrêté sur le "Son mérite il le doit, dit-il, à son travail !" qui semble sous-entendre (dit-il) que ce n'est pas le cas, que c'est un usurpateur en quelque sorte. Alors je me pose la question, est-ce un orgueil différent s'il renvoie à l'ardeur au travail, à la réussite par son seul mérite ; plus largement, est-on plus légitimement orgueilleux si cela se justifie par le faits, que ce soit socialement, intellectuellement ou physiquement? De mon point de vue j'ai à vrai dire plus lu un texte (surtout les deux premières strophes ) sur la fanfaronnade que sur l'orgueil. Bon je ne sais pas si je suis très clair, ce sont juste quelques réflexions en vrac ou pistes pour l'auteur qui sait, en toute modestie bien évidemment. |
Anonyme
31/5/2022
a aimé ce texte
Pas
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Récit caricatural d'un orgueilleux (plutôt d'un matamore !).
Quant à la forme, les rimes sont faciles, des images floues (son soleil éclaire le vitrail). Rien pour intéresser le lecteur que je suis. |
Donaldo75
1/6/2022
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour Lebarde,
En relisant ce poème, je me suis dit qu’il traitait bien de son sujet, utilisait une forme travaillée et profitait du rythme imprimée par le sonnet ; alors pourquoi en demander plus ? Pour ce qui est du fond, je ne vais pas rentrer dans les querelles d’expert autour du mot « orgueil » et des questions du genre « est-ce de l’orgueil, de la suffisance, de l’arrogance ? » qui ne font pas avancer le schmilblick et mettent de côté le poème. Comme je le disais précédemment, le sonnet est bien calibré, avec l’usage des deux quatrains dans une narration efficace et celui des deux tercets pour envelopper le thème de son aspect dramatique. Parce que c’est dramatique, l’orgueil, ça peut amener à des situations incontrôlées et à l’issue funeste. Bon, j’arrête là les digressions sur le fond. Merci pour le partage Donaldo |
inconnu1
1/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
A combien de péché sommes-nous? je pense au 4eme. A deux reprises, vous aviez décrit le péché (gourmandise et colère) et maintenant vous décrivez l'homme qui en est atteint (la paresse et l'orgueil). Personnellement, je préfère, vu le sujet, la réflexion de fond. Sur la technique, si j'ai bien compris un hiatus malencontreux vous vaut un changement de catégorie (fierté il). J'ai été mis en difficulté pour prononcer "que son orgueil repousse". Une voyelle après orgueil aurait peut être adouci la prononciation. Ceci dit les alexandrins et le sonnet sont de bonne facture Bien à vous |
Provencao
2/6/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour lebarde,
"Un revers de fortune ou un tracas ? Il cache Sa misère de gueux et garde son panache. Jamais de sa fierté il ne fera le deuil." Ce tercet prend tout son sens pour moi, dans cette réalité avec cette épaisseur qui ne peut se limiter à des clichés. L'effort de la vérité sur soi pour édulcorer cette réalité me semble amodiable et raisonnable, presque nécessairement, je dirais...mais comme vous l'écrivez si bien "Quand l’estime de soi ne finit qu’au cercueil."... Au plaisir de vous lire Cordialement |