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papipoete
20/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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classique
Luxure synonyme de péché capital, mortel même si son adepte vient à franchir le seuil du purgatoire ! Nombre de tableaux, de sculptures montrent ce sujet dont le nu, la débauche de sexe est si important pour inspirer, peintres et baiseurs de tout crin. D'ébats de jeunes boutonneux à ceux de public libidineux, le sexe est occupation primordiale. NB à l'heure où le sang coule de victimes innocentes, d'actes de cruauté envers femmes et enfants, rien que violence ! Que voir des scènes d'amours même débridées, des corps suant de coïts répétés ( entre adultes consentants ) des images " ohhh ! " de jeux libertins, me semblent bien légères à sourire, peut-être rosir un peu ; mais dénuées de la moindre violence, regarder même mater le petit écran devant des scènes érotiques, est si véniel que même Dieu là-haut put s'y risquer ! la seconde strophe où Lilith ( que je ne connais pas ) offre ses courbes à la glaise, est mon passage préféré. Certes, on ne mena point Breughel, ni Courbet au gibet mais on cacha le sexe des statues dans les couloirs du Vatican... sonnet estrambot aux alexandrins parfaitement classiques ! papipoète |
Miguel
23/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Une petite merveille de métrique, de poésie, et d'humour. Ce mélange donne un résultat époustouflant. Les évocations des tableaux et statues célèbres sont de véritables hypotyposes, on est au musée, on a les oeuvres devant les yeux. Le rythme et les sonorités procèdent admirablement de l'harmonie imitative, le classicisme littéraire donne à voir le classicisme plastique, et dans cet univers mignard le mot "baiseurs" tombe comme un cheveu dans la soupe, mais, comment dire, un cheveu qui serait bienvenu, qui viendrait donner du sel. Le joyeux voisinage, dans la chute, des mots "experts" "et "libidineux" nous ramène de la prétention intellectuelle à la bestialité qui nous habite tous.
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Cristale
25/10/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Sonnet estrambot excellent.
La continuité du discours jusqu'à l'enjambement au premier tercet est un fameux tour de passe-passe et avec moi, ça passe ! Le regard nous transporte au-delà des oeuvres sulfureuses où la voix poétique met avec ses mots sa touche de couleur émotionnelle. L'ensemble est plaisant, le sujet bien vu, et bien lu ainsi qu'apprécié de la lectrice que je suis. |
Geigei
7/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Il y a comme une facilité, je trouve, à trouver l'inspiration chez les artistes confirmés. Ce n'est pas rare sur ce forum. Chaque fois, l'image me vient du poète piquant dans l'assiette d'un autre. C'est très personnel.
Ma deuxième réserve porte sur les enjambements, qui plus est, strophiques. Notre cher Joachim en abusait, mais c'est le même du Bellay qui remplaçait un "e" muet gênant par une apostrophe : "Ell' fit devant ses jours mourir cruellement." À qui se fier ? Parce que je passais 20 ou 30 fois par jour devant une image du "verrou" de Fragonard, pendant la croissance de mes membres, je ne peux être insensible à ce très joli poème. Il est fluide et c'est bien ce que la luxure appelle, les fluides. Merci pour cet hommage à la beauté de la... "chose". |
ferrandeix
7/11/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Le poème répond bien au sujet proposé par le titre. Et la finale conclut d'une manière humoristique, ce qui très bien vu pour un tel sujet. Cette finale peut être comprise comme une critique de l'étalage de luxure dans l'art, en l'occurrence critique très habile car, en ce domaine, tout contestataire des débordements sexuels se trouve immédiatement catalogué comme pudibond ou, pire, comme extrémiste politique.
Concernant le développement, je regrette son morcellement en quatrain ou tercets qui me paraissent artificiels, notamment le passage au vers: Ont rarement conduit leurs auteurs au gibet. à moins que ce soit une cassure volontaire. Quant à la structure en pseudo-sonnet, Qui dira jamais quel mal cette forme absurde a commis en littérature, une forme qui tue l'effet rimique autant qu'elle est exigeante sur ce chapitre. Conséquemment de cette forme en pseudo-sonnet, pas d'effet rimique sensible, hors, il est intéressant de le souligner, les deux derniers vers avec "boutonneux" et "libidineux" qui appuient l'effet de la finale sur le plan sémantique. Dernier point: je ne vois pas trop ce que vient faire Poussin dans cette galerie. |
Nomad
24/11/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Vous dire simplement que votre poème m’a beaucoup touché.je ne me risquerai pas à le commenter car je ne connais que très peu de choses à la poésie.
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Nomad
30/11/2023
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De tout temps on a pensé avec…..mais pas que !…….heureusement
Quelle belle musique des mots La première strophe est ma préferé Super |
Eki
1/12/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Quelle galerie au musée des beaux mots !
Certains peintres ont fait scandale, bousculant la morale des bourgeois. Bernanos parlait de "la grande peur des bien-pensants. Dans le fond, ces peintres ont percé, mis à jour les vices et les travers de toute société... De la volupté, votre texte est empreint de finesse, la plume dévoile les tons de sa belle palette. |