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Anonyme
29/6/2020
a aimé ce texte
Bien
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Bonjour,
Je pense qu'on peut absolument tout pardonner à celui/celle qui ose s'aventurer dans les terres rares du lipogramme en "e". C'est téméraire et rien que l'audace de l'auteur/trice me séduit. Le texte est enlevé et ne s'enferre pas dans le marais des mots ; c'est une bonne pioche que cet essai plutôt réussi selon moi. Commenté en EL |
papipoete
20/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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bonjour Lebarde
Non content de maîtriser la forme " classique ", voici notre poète s'attaquant à la face cachée des voyelles... le E en occurrence que certains utilisent à foison pour parler " E, E, E....! " En plus de la difficulté de l'exercice ( qui n'est déjà pas minime ), je vois que " partir pour savoir " tient la route, comme Polo ou Colomb..." pour aller plus haut... chantait Tina Arena ) NB j'aime bien toutes ces strophes que le Covid put mettre au panier, en disant " tu restes là, tu ne bouges pas ! " la seconde particulièrement ! le 9 vers me séduit moins avec son " mouroir ", alors que le 11e m'épate ! donc, pas de E final, pas de rime féminine les octosyllabes semblent tout heureux de pouvoir dire " vous avez vu, mon maître l'a fait ! " EEEE...juste un bémol au 5e vers, la sonorité " sang/dansant " mais EEEEE, bravo ! |
Angieblue
20/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Ce poème est vraiment très frais et dynamique. J'ai même pensé à Lucky Luke, le cowboy solitaire.
Bravo pour le lipogramme sans "e", c'est très héroïque. Les deux premières strophes sont très réussies. La troisième un peu moins. Je n'ai pas compris ce que viennent faire là le voisin et le cousin. Jolies aussi les deux dernières strophes. J'aime beaucoup la chute: "Pour finir, sans fard ni patard Par s’assoir là-bas ou ici." J'aime bien le fait de se poser, en quelque sorte, où le vent nous porte... J'ai juste tilté sur ce vers: "Louant l'amour qu'on a voulu". Pourquoi "voulu"? J'aurais trouvé plus poétique que le rossignol chante l'amour perdu... En tout cas, un poème plaisant et frais qui donne envie de partir à l'aventure, qui fait rêver à la vie de bohème, à la légèreté, loin des artifices de la vie urbaine... Oui "Partir pour savoir..." mais pour cela il faut savoir partir... Merci pour ce bol d'air frais. |
ANIMAL
20/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Très beau texte qui donne envie de partir aussi, loin de tout, sans but, parcourir le monde.
Ce poème est léger et dansant, parlant de choses vraies, d'émotions qui poussent à agir, les poches vides mais le coeur plein d'espoir de renouveau. J'ai appris le mot patard. Tous les quatrains sont d'égale superbe mais j'ai un faible pour ces vers : "Bissac au dos fuir son mouroir Sans jamais trahir un voisin" "Jamais vaincu, toujours vaillant" "Agir avant qu’il soit trop tard" Merci pour cette bouffée d'air frais aux vents de l'errance. |
Mokhtar
21/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup
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Oser se priver des rimes féminines, c’est, par les temps qui courent, risquer de provoquer les susceptibles bataillons anti-féministes.
Plaisanterie à part, l’exercice technique et ludique que s’est imposé l’auteur semble particulièrement délicat, la pénurie de mots disponibles limitant l’expression. Aussi réussir à aligner six quatrains cohérents, en se tenant à un même thème, me semble une performance à saluer. Même si parfois l’auteur doit « bidouiller » un peu pour retomber…sur ses pieds. Bravo |
LazyS_Moor
21/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lebarde,
Merci pour cette poésie techniquement bien structurée du point de vue de la métrique. Au delà de cet aspect au cordeau, j'apprécie particulièrement la notion d'urgence qui se retrouve dans plusieurs vers (2, 9, 21), la persévérance et le courage nécessaires pour enfin agir (1, 13, 22), l'objet catalyseur de ce changement (20 et 10), et les découvertes sur le chemin. J'ai beaucoup apprécié ces multiples thèmes imbriqués de manière subtile. Juste une interrogation sur le voisin (10) et l'amour qu'on a voulu (20), les deux sont ils liés ? Le mystère reste entier. Merci pour l'écriture et le partage. |
Annick
21/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lebarde,
La forme nous parle de contraintes et le fond de liberté. Voilà un exercice de style réussi et un poème qui vagabonde plus vite que son ombre. Essoufflée je suis...de suivre ce marcheur-coureur infatigable qui semble avoir le don d'ubiquité. Que peut-on rêver de mieux après des semaines de confinement ? Un rythme endiablé qui décoiffe ! Bravo pour la performance stylistique et sportive ! |
Cristale
21/7/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour Lebarde,
Un lipogramme qui vaut son pesant d'or. L'exercice est parfaitement réussi sur des octosyllabes qui ne marchent pas sur des "e"...Les rimes masculines savent moduler les sons ouverts et fermés permettant une musicalité harmonieuse malgré l'absence (forcément) de rimes féminines. J'ai eu plaisir à suivre vos pas au long de ce voyage onirique et je vous souhaite bonne route sur les chemins de la Poésie, un pays incontournable :) Perso, en tant qu'étourdie patentée, à chaque essai j'oubliais un "e" quelque part...alors je reconnais d'autant plus le travail et l'attention . Un grand bravo pour ce lipogramme ! Cristale |
Anonyme
21/7/2020
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Bonsoir Labarde,
Je tourne autour de votre poésie depuis sa parution mais sans parvenir à l'évaluer. Je salue les efforts et le travail fournis pour réussir cet exercice, mais l'absence de "e" et des rimes féminines m'a gênée. Je n'évalue pas, mais bravo pour le défi, réussi. Il faut le faire quand même ! PS: Je vous préfère dans une catégorie plus "classique" (la vieille dame à l'ombrelle) entre autre. |
archibald
16/9/2020
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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Bonjour Lebarde,
Tu m'as demandé il y a quelques temps ce que je pensais de ton poème. Tu sais que j'aime ces contraintes oulipiennes -qui laissent de marbre plus d'un lecteur- et fais appel à mon avis. Le voici. Je sais suffisamment ce qu'il faut de patience pour bannir les « e » d'un texte (17% d'occurrence dans la langue française) tout en conservant une expression fluide. On n'y parvient pas toujours, mais les petites imperfections donnent à mon sens une saveur supplémentaire, à condition de ne pas en abuser. Ici, tu t'en tires très bien. Ma réserve est qu'un texte écrit selon une contrainte doit parler de cette contrainte. Dans « La disparition », roman en vingt-six chapitres dont il manque le cinquième, Anton Voyl et Amaury Conson sont à la recherche de ce « rond pas tout à fait clos finissant par un trait horizontal ». Bien sûr, ni toi ni moi ne sommes Perec, mais il y aurait peut-être pu y avoir dans ton poème une évocation de cette absence de « e », sans quoi le texte risque de passer pour une acrobatie un peu gratuite où la forme est sans rapport avec le fond. En tout cas, j'apprécie ceux qui comme moi essaient de s'amuser avec le langage. Au plaisir de te lire prochainement. |