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poldutor
12/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour
Ah, la nostalgie de la jeunesse, des amours adolescentes. Il est devenu bien triste le jardin où nous avons fait tant de serments, même le vieux banc n'est plus si accueillant ! Il se dégage de ce poème un air de mélancolie et de regret. Les deux premiers quatrains sont mes préférés, car à eux seuls, ils dépeignent le temps qui est passé, et qui ne reviendra plus. J'ai beaucoup aimé cette poésie pleine de délicats sentiments. Bravo. Cordialement. poldutor en E.L |
Myndie
13/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour,
votre poème à la prosodie maîtrisée a les échos romantiques des poètes classiques du 19ème siècle ; il nous plonge dans la nostalgie d'un passé aux tourments toujours bien présents, dans ce « spleen amer » très baudelairien. L'ensemble du poème, ce flux des souvenirs, est servi par de belles images : « Les friches et taillis laissés à l’abandon Cajolent sans douceur les blanches aubépines Et les fleurs d’églantier mais aussi les épines. » Sans oublier la musicalité des vers qui ajoute au charme de ce tableau peint en alexandrins. Le côté rebattu du thème traité aurait pu lui donner un aspect artificiel mais il n'en est rien : « le portail est ouvert » sur un propos sincère et une émotion assez bien distillée. Sur ce dernier point, je regrette juste que les choses soient plus exposées que suggérées, comme ici : « y revoir un passé qui me ferait pleurer. » ou dans ce vers que dessert également un truisme sur la cruauté du temps. « Le temps est sans pitié, je ressors l’âme triste ; » Au final le style le rythme et la fluidité des vers m'ont offert une lecture très agréable mais j'ai trouvé dommage que votre poème pêche par trop d'expressions convenues, « le sentier envahi d'herbes folles », le « gond rouillé » qui « gémit » ou « le ciel qui blêmit ». |
Polza
19/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour,
J’ai ma petite idée sur l’auteur de ce texte, mais là n’est pas le but du jeu ! Je peux néanmoins dire avec certitude qu’il connait ses classiques et propose là un texte qui m’a enchanté par la variété de son vocabulaire, par son sens, son élan poétique et sa beauté ! Dès le début, le protagoniste de l’histoire fait part de ses doutes, il a peur de son passé, non pas des mauvaises choses qui ont dû lui arriver dans sa vie comme tout un chacun, mais au contraire de toutes ces belles choses qui passent si vite, oui, le bonheur passe comme une étoile filante, à peine le temps d’en savourer la lumière qu’elle a déjà disparu de notre vue… En l’occurrence, c’est de l’amour dont il s’agit. Je n’ai pu déceler avec certitude s’il s’agissait d’un amour de jeunesse dont le narrateur se souvient avec nostalgie, ou de l’amour d’une vie et de sa chère et tendre moitié passée de l’autre côté de la vie. Il me serait difficile de signaler un passage que je préfère tant le tout forme une harmonie quasi parfaite à mes yeux. Je signale donc un ou deux bémols pour la forme. « Gravés à deux, un jour d’école buissonnière, » la virgule après « à deux » m’a fait perdre la rythmique que je trouvais parfaite jusqu’à ce passage. Elle m’a obligé à marquer un temps d’arrêt et à lire un jour d’école buissonnière d’une seule traite alors que j’aurais préféré lire « Gravés à deux un jour/d’école buissonnière, » au lieu de « Gravés à deux,/un jour d’école buissonnière, ». « les blanches aubépines/Et les fleurs d’églantier mais aussi les épines. » cette fois-ci, j’aurais bien vu une virgule avant le mais, vous allez dire que je ne sais pas ce que je veux, un coup je ne veux pas de la virgule où il y en a, un coup je veux en rajouter une là où il n’y en a pas ! Bon, il faut dire que je ne suis pas un expert en ponctuation ! Plus que pour une petite virgule de rien de tout, si je vous signale ce passage, c’est à cause de « mais aussi les épines ». « LES blanches aubépines/LES fleurs/LES épines », je n’ai pas compris pourquoi vous n’aviez pas écrit « mais aussi leurs épines » qui me paraissait couler de source et plus fluide… Franchement, ce ne sont que de petits détails par rapport à la qualité de ce poème. Je l’avoue sans aucune honte, c’est un texte que j’aurais bien aimé avoir écrit moi-même ! D’autres œuvres vont surement arriver d’ici demain, dernier jour pour envoyer les poésies, mais pour l’instant, je vous place haut la main dans mon top 3 (voire top , mais je n’ai pas encore tout lu !). Avec tout mon respect et mon admiration, chapeau l’artiste ! |
BlaseSaintLuc
29/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour, vous avez choisi un classique du genre (les amours de jeunesse). C'est assez rebattu et ici rien de nouveau, rien d'original. C'est assez plat, pas de formules poétiques qui s'envolent. L'ennui vient à la lecture, et le poème, comme sur l'image, est à l'abandon.
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Robot
29/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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A l'exception du mot portail, le rapport au thème de la porte me paraît bien ténu.
Il ne s'agit pas d'une porte ouverte sur l'inconnu mais d'une visite mémorielle dans des lieux d'autrefois. Cela dit voici une ode aux souvenirs et amours de jeunesse trés bien composée. De la nostalgie sans pathos qui exprime bien l'effacement progressif des sentiments du passé notamment dans ce superbe quatrain. "Les friches et taillis laissés à l’abandon Cajolent sans douceur les blanches aubépines Et les fleurs d’églantier mais aussi les épines. La nature détruit l’œuvre de Cupidon" |
Corto
29/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Le thème de ce poème semble déjà bien usé. Retour sur le passé, nostalgie "c'était si beau avant".
Il ne manque que "la vieillesse est un naufrage" pour compléter le discours. Vous avez trouvé un grand renfort d'arguments pour traiter le thème " le sentier envahi d’herbes folles", "nos prénoms...Gravés ...Sur le tronc du gros chêne étouffé par le lierre,", "un gond rouillé gémit". Malgré un clin d'œil plus original avec "La nature détruit l’œuvre de Cupidon…" il me semble que le sujet n'apporte guère d'envolées ou d'originalité. |
papipoete
29/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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bonjour concurrent
Il est bon de retourner dans le passé, en pensées ou plus fort que tout, sur les lieux même où l'avant se déroula. Et sur le tronc du chêne centenaire, où se mêlent plusieurs coeurs enlacés, y retrouver les nôtres, entendre dans sa ramure les oiseaux qui nous tenaient compagnie... Mais cela peut être si douloureux, quand notre vieille carcasse traîne dans les graviers, que nous survolions si agiles... NB un arrêt sur image, qui dure quand-même tant en ces lignes, des pans de notre jeunesse tournent pages, et chapitres entiers ! Le premier quatrain dont la teneur m'est personnelle, comme le dernier sont si touchants et beaux ; mais on ne vit qu'une fois ; aussi fallut-il en profiter à 1000%, mais soyons raisonnables en jugeant " j'ai vécu... " résolument, la première strophe a ma préférence. à lire ces alexandrins parfaitement " classiques ", je doute qu'ils soient l'oeuvre d'un débutant... ils coulent si naturellement ! |
Ascar
29/4/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bonjour,
c'est plutôt une porte ouverte sur le connu et en cela, ça me semble hors sujet. Le texte est cepeandant très bien écrit même s'il reprend des images finalement assez convenues. En dehors du concours, mon appréciation eut été meilleure. |
Cox
4/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
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Bien que l'on sente poindre une tendresse sympathique entre ces vers, je déplore le côté très "déjà-lu" de l'ensemble.
Nous explorons ici le thème assez commun (et particulièrement populaire sur Oniris?) des lieux de l'enfance qui amènent le narrateur à s'attendrir sur son passé. Pourquoi pas, il est toujours possible de faire du neuf avec du vieux et d'apporter sa touche personnelle, son ressenti unique sur à un thème universel. Mais ce n'est pas le cas ici, Les images d'Epinal se succèdent: le coeur gravé sur l'écorce d'un arbre, le banc où l'on contait fleurette, le saule pleureur, les épines du temps opposées à la douceur des fleurs... Une inspiration très classique qui me donne l'impression de recycler des images et des idées préfabriquées, plutôt que d'apporter une part de soi. Il y a des passages attendrissants, comme la promenade serrée dans le petit froid d'hiver ou la triste marche finale du vieillard boiteux. Mais de manière générale, je n'ai pas été emporté par l'émotion exprimée de manière trop conventionelle. Le tout dernier mot, "s'enkyste" a retenu mon attention parce qu'on sort de l'attendu, du vu et revu. C'est dommage que ça vienne un peu tard et que ça paraisse alors assez dissonant avec la mélodie pèpère de cette poésie. Mais c'est un final qui réveille un peu et c'est bienvenu! |
fanny
17/5/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Je rejoins Ascar et autres sur le fait que "c'est plutôt une porte ouverte sur le connu" mais cela est rarement un problème pour moi et je trouve par ailleurs que la photo va plutôt dans ce sens.
Une lecture tendre et apaisante, emplie de petites images dont notre vie est parsemée et au travers de laquelle le sentiment de nostalgie est bien exprimé. Je trouve que le poème colle parfaitement à cette photo qui évoque avec simplicité le temps passé décomposé et pour moi, en dépit de l'intitulé et juste en lien avec l'image, le thème du concours est plus que respecté. |
Dian
18/9/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Beau poème, trop beau poème.
Alfred de Musset eut aimé sans doute. |